Tucker (Francis Ford Coppola - 1988)
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Tucker (Francis Ford Coppola - 1988)
Quelle belle journée DVD avec au menu le toujours aussi jubilatoire Gremins II et surtout la merveille de Francis F. Coppola : Tucker, qui m'a convaincu à nouveau que c'était bien là le plus grand de ses films dits "mineurs" (avec Gardens of Stone). Une joie de filmer, de jouer avec les conventions de décor et de montage telles ne se retrouvent que chez les plus grands, d'autant que pour ne rien gâter, la fin capraesque évite tous les écueils du film à procés et grands sentiments.
Jeff Bridges et tout le casting (Elias Koteas, déjà fana de voitures bien avant Crash ...) sont au diapason d'un film qui respire le bonheur. La photographie de Vittorio Storaro est splendide, le scénario évite tous les poncifs du "bio-epic", Dean Tavoularsi se déchaine à la direction artistique, la bande-son est extraordinaire et la rencontre au sommet entre Howard Hugues (Dean Stockwell, plus convaincant dans mon souvenir ceci dit...) est un beau moment de cinéma à l'image du reste du film, Coppola semblant constamment émerveillé par ce qui se déroule sous ses yeux.
Le parrallèle entre Tucker et Coppola est bien sûr évident à de nombreuses reprises (remplacez Tucker Inc. par Zoetrope et le tour est joué), ce qui rajoute encore à l'émotion de la conclusion, balançant entre optimisme et pessimisme profond...
Génial, tout simplement.
kikavu, kikaaimé ?
Marg, éblouie
Jeff Bridges et tout le casting (Elias Koteas, déjà fana de voitures bien avant Crash ...) sont au diapason d'un film qui respire le bonheur. La photographie de Vittorio Storaro est splendide, le scénario évite tous les poncifs du "bio-epic", Dean Tavoularsi se déchaine à la direction artistique, la bande-son est extraordinaire et la rencontre au sommet entre Howard Hugues (Dean Stockwell, plus convaincant dans mon souvenir ceci dit...) est un beau moment de cinéma à l'image du reste du film, Coppola semblant constamment émerveillé par ce qui se déroule sous ses yeux.
Le parrallèle entre Tucker et Coppola est bien sûr évident à de nombreuses reprises (remplacez Tucker Inc. par Zoetrope et le tour est joué), ce qui rajoute encore à l'émotion de la conclusion, balançant entre optimisme et pessimisme profond...
Génial, tout simplement.
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je t'avouerai que je trouve Landau encore plus extraordinaire, son meilleur role avec celui de Bela Lugosi dans Ed WoodMargo a écrit :Confirmation ici, il est extraordinaire, et encore le mot est faible !fatalitas a écrit :Jeff Bridges est un des meilleurs acteurs de cinema US contemporain, on ne le dira jamais assez
Sinon, un de mes biopics préférés avec Man on the moon (à quand un top biopic )
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Beaucoup aimé ce Tucker. Décontraction, tendresse, Coppola ne tombe jamais dans la fable réaliste, ni dans celle trop excessive, il rend un hommage sincère et qui ne s'appitoie ou ne juge jamais. Une vraie merveille, et puis comme vous dites : Bridges est un acteur immense.
PS: j'adore voir les "photos de tournage" de Bridges. Il à un appareil photo assez extraordinaire dont je ne me souviens plus le nom. En tout cas en matière de photo il à un réel talent, enfin assez pour en avoir fait un livre (quelqu'un le possède ?). http://www.herterstudio.com/Jeff%20Bridges.htm (pas terrible comme lien, mais j'ai pas trop la motive d'en chercher un autre )
PS: j'adore voir les "photos de tournage" de Bridges. Il à un appareil photo assez extraordinaire dont je ne me souviens plus le nom. En tout cas en matière de photo il à un réel talent, enfin assez pour en avoir fait un livre (quelqu'un le possède ?). http://www.herterstudio.com/Jeff%20Bridges.htm (pas terrible comme lien, mais j'ai pas trop la motive d'en chercher un autre )
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C'est simple : j'adore.
Après quatre films "monstreux" (les deux Parrain, Conversation secrète et Apocalypse Now) réalisés dans les années 70, qui ont fait rentrer Coppola directement dans l'histoire du cinéma, on estime souvent que les années 80 furent une décennie pauvre pour le cinéaste. Il est clair qu'il a connu de grandes désillusions (Coup de coeur) et échec (la faillite de Zoetrope Studios), mais il se détache de cette période en demi-teinte (Outsiders, Peggy Sue s'est mariée) quelques pépites comme Rusty James et donc ce magnifique Tucker, coloré et enthousiaste, ou comment convertir ses déboires et déceptions en profession de foi (cinématographique et historique). Coppola retrouve un sujet ambitieux et tout le faste de sa mise en scène (accompagnée par son équipe artistique habituelle) pour livrer une fable fantasque, débridée et aussi amère.
Jeff Bridges, comme l'ensemble du casting (Martin Landau est un looser magnifique), est formidable et réchauffe le coeur.
17 ans après THX 1138, George Lucas renvoie l'ascenseur à son ami et le résultat est un petit bijou.
Après quatre films "monstreux" (les deux Parrain, Conversation secrète et Apocalypse Now) réalisés dans les années 70, qui ont fait rentrer Coppola directement dans l'histoire du cinéma, on estime souvent que les années 80 furent une décennie pauvre pour le cinéaste. Il est clair qu'il a connu de grandes désillusions (Coup de coeur) et échec (la faillite de Zoetrope Studios), mais il se détache de cette période en demi-teinte (Outsiders, Peggy Sue s'est mariée) quelques pépites comme Rusty James et donc ce magnifique Tucker, coloré et enthousiaste, ou comment convertir ses déboires et déceptions en profession de foi (cinématographique et historique). Coppola retrouve un sujet ambitieux et tout le faste de sa mise en scène (accompagnée par son équipe artistique habituelle) pour livrer une fable fantasque, débridée et aussi amère.
Jeff Bridges, comme l'ensemble du casting (Martin Landau est un looser magnifique), est formidable et réchauffe le coeur.
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Re: Tucker (A man & his dreams)
Il existe en dvd, TuckerMargo a écrit :Quelle belle journée DVD avec au menu le toujours aussi jubilatoire Gremins II et surtout la merveille de Francis F. Coppola : Tucker, qui m'a convaincu à nouveau que c'était bien là le plus grand de ses films dits "mineurs" (avec Gardens of Stone). Une joie de filmer, de jouer avec les conventions de décor et de montage telles ne se retrouvent que chez les plus grands, d'autant que pour ne rien gâter, la fin capraesque évite tous les écueils du film à procés et grands sentiments.
Marg, éblouie
Des détails, please
Re: Tucker (A man & his dreams)
Un très beau Z1, avec une chouette image. Par contre, je ne sais pas d'où venait ce problème, mais la band son me semblait mal mixée à plusieurs moments du films, certains passages baissant carrément de volume pendant qqes secondes à de nombreux moments...Eusebio Cafarelli a écrit :Il existe en dvd, Tucker
Des détails, please
Pas eu le temps de voir les bonus
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N'étant pas fan de Coppola en général, en dehors de la trilogie des PARRAIN, j'adhère complètement à son TUCKER, que j'avais trouvé excellent... l'un de mes acteurs préférés (Bridges) étant dedans, ça ne gâche rien... je me souviens d'un film très esthétique, "léger", à cent lieues de la grosse artillerie habituelle du cinéaste... bref, un film que j'aurai en DVD...
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Quoi JACK?? Il n'y aucun film qui s'appelle JACK! Ca n'existe pas JACK. Le seul JACK que je connaisse c'est Nicholson (et Lang, mais bon...). C'est juste un mauvais rêve collectif.Johnny Doe a écrit :Une question comme ça : que pensez-vous de Jack ? (désolé de détourner un peu ton topic Margo)
Le premier qui reparle de JACK, on appelle la sécurité.
Sinon j'aime bien "L'idéaliste" (histoire de défendre un film qui est considéré comme de la crotte), mais pas "la vie sans Zoe" (faut pas pousser non plus).
Et j'adore TUCKER! surtout ce montage parallèle de la fin.
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Enfin un réponse Personne n'en parle car il devrait être passé sous silence ? C'est vrai que c'est une belle tâche dans la carrière de Coppola (comme toi j'aime bien The Rain Maker)odelay a écrit :Quoi JACK?? Il n'y aucun film qui s'appelle JACK! Ca n'existe pas JACK. Le seul JACK que je connaisse c'est Nicholson (et Lang, mais bon...). C'est juste un mauvais rêve collectif.Johnny Doe a écrit :Une question comme ça : que pensez-vous de Jack ? (désolé de détourner un peu ton topic Margo)
Le premier qui reparle de JACK, on appelle la sécurité.
Sinon j'aime bien "L'idéaliste" (histoire de défendre un film qui est considéré comme de la crotte), mais pas "la vie sans Zoe" (faut pas pousser non plus).
Et j'adore TUCKER! surtout ce montage parallèle de la fin.
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