Trop Dur la vieharry callahan a écrit :Eh toi, Philip, espèce d'enfoiré, à faire un sujet sur Jackie Brown comme tu l'as fait hier, paf, je me suis senti l'envie irrésistible de le revoir le soir même. T'es fier de toi, j'espère ? Moi qui comptais regarder Nice Popaul ....
Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
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Ce qui me choque le plus avec le ciné de Tarantino c'est que quand je l'ai vu étant plus jeune (Pulp Fiction à 12 ans, RD aussi, Jackie à 13) je suis devenue fan quasi-uniquement pour l'aspect fun et décomplexé de ces films.
Mais lorsqu'on commence à s'intéressé à la mise en scène, à tout ce qui consitue un film et qu'on revois chacun de ces films pour la énième fois avec un regard critique, on est complétement bluffé par le travail effectué. Le rythme, l'esthétisme, la virtuosité, les cadrages sublimes....
Je suis peut être un des seuls à l'avoir découvert sans un oeil critique (sans se mettre à décortiqué le travail effectué) et sans rien savoir, en tout cas c'était un bonheur à l'époque et c'est toujours aussi bon maintenant.
Jackie Brown (son film le plus...réfléchis dirons-nous) est celui que j'aime le moins (toutes proportion gardé, j'adore quand même).
Une fois de plus la mise en scène fais des ravages (ce rythme lent délectable), on ne s'ennuie pas une seul seconde, il y a toujours cette magie du montage, que l'on ressent parfois (comme souvent chez lui) comme un jouet. La scène du centre commercial, sous ses 3 angles différents, fait irrémédiablement plaisir, surtout lorsqu'on est fan et qu'on connaît le cinéma du bohomme.
On peut dire ce qu'on veut Jackie Brown sous ses allures de films noir classique, n'est que du Tarantino plus calme, ce qui n'exclue pas l'humour ravageur et la mise en scène jouissive.
PS: sur 3 de ces films 2 font dors et déjà partie de mes 20-30 films favoris...
Mais lorsqu'on commence à s'intéressé à la mise en scène, à tout ce qui consitue un film et qu'on revois chacun de ces films pour la énième fois avec un regard critique, on est complétement bluffé par le travail effectué. Le rythme, l'esthétisme, la virtuosité, les cadrages sublimes....
Je suis peut être un des seuls à l'avoir découvert sans un oeil critique (sans se mettre à décortiqué le travail effectué) et sans rien savoir, en tout cas c'était un bonheur à l'époque et c'est toujours aussi bon maintenant.
Jackie Brown (son film le plus...réfléchis dirons-nous) est celui que j'aime le moins (toutes proportion gardé, j'adore quand même).
Une fois de plus la mise en scène fais des ravages (ce rythme lent délectable), on ne s'ennuie pas une seul seconde, il y a toujours cette magie du montage, que l'on ressent parfois (comme souvent chez lui) comme un jouet. La scène du centre commercial, sous ses 3 angles différents, fait irrémédiablement plaisir, surtout lorsqu'on est fan et qu'on connaît le cinéma du bohomme.
On peut dire ce qu'on veut Jackie Brown sous ses allures de films noir classique, n'est que du Tarantino plus calme, ce qui n'exclue pas l'humour ravageur et la mise en scène jouissive.
PS: sur 3 de ces films 2 font dors et déjà partie de mes 20-30 films favoris...
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Moi, c'est exactement l'inverse : je suis fan de ses deux premiers films, mais alors JACKIE BROWN me laisse de marbre. Il est peut-être plus maîtrisé que les deux précédents, plus retenu, c'est vrai, mais ça n'est pas ce qui en fait un meilleur film. Le scénario n'est quand même pas passionnant, et au passage, je trouve l'ensemble des personnages de PULP plus attachants que ceux de JACKIE BROWN (deux exceptions notables : Pam Grier et Robert Forster). Et le film est long, mais long....Beule a écrit :ItouT R O M A a écrit :Jackie brown m'a heureusement surpris. aprés l'avoir définitivement catalogué rangé à coté de luc besson pour son horrible prétention, ses pitoyables tics de mise en scène, ainsi que son gout de l'esbroufe, voilà t'y pas qu'une seule vision de Jackie Brown bouscule mon illustre système de valeurs : tarantino sait faire du cinéma ! ça alors !
Même si je n'aurais pas eu le courage d'exprimer aussi crument mon aversion pour le vide sidéral que représente à mes yeux le cinéma de Tarantino.
Jackie Brown, c'est tout aussi vide mais c'est déjà moins clinquant et tape à l'oeil. Bon je ne saute pas au plafond quand même.
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Jackie Brown, c'est le type même du film "plus on le voit plus on l'aime".
Je le compare souvent à Rio Bravo : l'intrigue est secondaire, c'est le regard tendre sur les personnages qui prime et le rythme nonchalant...
Rio Bravo et Jackie Brown : deux films qui accompagnent et que l'on tutoie comme de vieux potes. Deux films que l'on ne regarde jamais avec distance admirative mais avec amour.
Simone, fan ultime de Jackie Brown et Rio Bravo...
Je le compare souvent à Rio Bravo : l'intrigue est secondaire, c'est le regard tendre sur les personnages qui prime et le rythme nonchalant...
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Simone Choule a écrit :Jackie Brown, c'est le type même du film "plus on le voit plus on l'aime".
Je le compare souvent à Rio Bravo : l'intrigue est secondaire, c'est le regard tendre sur les personnages qui prime et le rythme nonchalant...
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Moi aussi !Jeremy Fox a écrit :Simone Choule a écrit :Jackie Brown, c'est le type même du film "plus on le voit plus on l'aime".
Je le compare souvent à Rio Bravo : l'intrigue est secondaire, c'est le regard tendre sur les personnages qui prime et le rythme nonchalant...
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Les moments magiques du film :
- l'intro 110th Street - Bobby Womack > Pam Grier rentre en scène
- Samuel L.Jackson vendeur d'arme montrant la K7 à De Niro
- LA rencontre > Robert Foster va chercher Pam Grier à la prison - ralenti, musique soul magnifique, une scene terriblement réussi.
- Le montage alterné Pam Grier braque Samuel Jackson / R.Foster se rend compte qu'il n'a plus son flingue.
- Le passage ou Pam Grier fais écouter ses cd des Delphonics à Foster.
- "Si vous aviez la possibilité de fuir avec 1/2 million de dollar, vous le feriez ?"
- Le montage de la scène de l'échange final
- La fin
- l'intro 110th Street - Bobby Womack > Pam Grier rentre en scène
- Samuel L.Jackson vendeur d'arme montrant la K7 à De Niro
- LA rencontre > Robert Foster va chercher Pam Grier à la prison - ralenti, musique soul magnifique, une scene terriblement réussi.
- Le montage alterné Pam Grier braque Samuel Jackson / R.Foster se rend compte qu'il n'a plus son flingue.
- Le passage ou Pam Grier fais écouter ses cd des Delphonics à Foster.
- "Si vous aviez la possibilité de fuir avec 1/2 million de dollar, vous le feriez ?"
- Le montage de la scène de l'échange final
- La fin
Je signe trois fois.Simone Choule a écrit :Jackie Brown, c'est le type même du film "plus on le voit plus on l'aime".
Je le compare souvent à Rio Bravo : l'intrigue est secondaire, c'est le regard tendre sur les personnages qui prime et le rythme nonchalant...
Rio Bravo et Jackie Brown : deux films qui accompagnent et que l'on tutoie comme de vieux potes. Deux films que l'on ne regarde jamais avec distance admirative mais avec amour.
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Je m'en vais me les repasser avant de rendre le DVDTony Hunter a écrit :Les moments magiques du film :
- l'intro 110th Street - Bobby Womack > Pam Grier rentre en scène
- Samuel L.Jackson vendeur d'arme montrant la K7 à De Niro
- LA rencontre > Robert Foster va chercher Pam Grier à la prison - ralenti, musique soul magnifique, une scene terriblement réussi.
- Le montage alterné Pam Grier braque Samuel Jackson / R.Foster se rend compte qu'il n'a plus son flingue.
- Le passage ou Pam Grier fais écouter ses cd des Delphonics à Foster.
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Jackie Brown (Quentin Tarantino, 1997)
je me suis surpris à le revoir 2 fois cette semaine... et je le trouve singulièrement attachant [assez pour me repasser le générique dans l'aéroport au moins une dizaine de fois]. On n'est pas dans la flamboyance de ses autres films, et QT se fait violence, ou du moins fait tout pour "assécher" son style et se la jouer modeste. Alors, cette histoire d'arnaque est modeste, le montant de l'arnaque est modeste et De Niro fait profil bas (mode grmpf). On a parlé d'hommage à la blaxploitation mais même l'hommage semble "minimal" [on pouvait s'attendre à un casting stellaire à base de Williamson, Roundtree ou Yaphet Kotto, ben non; on pouvait s'attendre à des bastons de femmes en prison, ben non plus] pour se concentrer sur une Pam Grier tour à tour icônisée [le générique donc, et on sent la caméra amoureuse de Pam] et descendue de son piédestal [Jackie Brown héroïque dans le générique, mais on finit par s'apercevoir qu'elle n'est qu'une simple hotesse de l'air + le thème de l'âge].
Même si l'enjeu est donc "modeste", QT assure quand même la réal et la scène de l'échange dans le centre commercial [plans séquences sous influence depalmienne - apparition furtive de Forster lors de la scène vue par De Niro/Fonda, qui renvoie à celle furtive de Bobbie sur le parvis du musée de Pulsions] passe comme lettre à la poste. Ca pourrait être long (un poil quand même) et bavard mais pas pour moi, car la logorhée permanente de Jackson est presque une musique en soit. Casting parfait [tjrs sympa de retrouver Michael Keaton] et Grier et Forster sont incroyablement touchants en faisant pas grand chose [ça y est, l'image de Forster en terroriste palestinien dans Delta Force est à présent zappée]. Un film touchant donc [pas forcément l'adjectif qu'on foutrait à Tarantino] et voir Grier mélancolique chantonner Across the 110th Street en laissant sa vie pourrav' derrière elle m'a fait un effet...
Kikahaimé?
Même si l'enjeu est donc "modeste", QT assure quand même la réal et la scène de l'échange dans le centre commercial [plans séquences sous influence depalmienne - apparition furtive de Forster lors de la scène vue par De Niro/Fonda, qui renvoie à celle furtive de Bobbie sur le parvis du musée de Pulsions] passe comme lettre à la poste. Ca pourrait être long (un poil quand même) et bavard mais pas pour moi, car la logorhée permanente de Jackson est presque une musique en soit. Casting parfait [tjrs sympa de retrouver Michael Keaton] et Grier et Forster sont incroyablement touchants en faisant pas grand chose [ça y est, l'image de Forster en terroriste palestinien dans Delta Force est à présent zappée]. Un film touchant donc [pas forcément l'adjectif qu'on foutrait à Tarantino] et voir Grier mélancolique chantonner Across the 110th Street en laissant sa vie pourrav' derrière elle m'a fait un effet...
Kikahaimé?
Puissant, corrompu et menteur
You two do make a charming couple though, you're both, what's the expression, damaged goods.
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Moi j'ai aimé , je viens de le revoir avec mon frère ( qui le decouvrait lui) et je trouve que c'est un très bon film. Peut être quelques longeurs ( vers le milieu du film, juste avant que l'arnaque soit mise en place. Mais rien de bien grave. Ce film me touche, me fait rire, rever parfoit ( la bo me transporte). Donc voila j'aime ::))
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Tu adores "Pulp Fiction" et "Jackie Brown", mais tu n'as pas envie de voir "Kill Bill".christian a écrit :J'adore ce film !!! c'est mon preféré de Tarantino pour le moment (mais j'ai pas encore vu son dernier film dont le sujet m'attire moyennement à vrai dire), c'est effectivement plus sobre que "Pulp fiction" (que j'adore aussi) mais l'humour est toujours présent... un MUST pour ma part...
Il se passe de drôles de trucs ici que je ne comprendrai jamais.