Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
JACKIE BROWN - Quentin Tarantino (1997) révision
Le plus beau film de Quentin Tarantino, tout simplement. J'ai beau retourner la question dans tous les sens, revoir avec une même délectation sa filmographie inlassablement, c'est sur Jackie Brown que mes larmes se font les plus lourdes, c'est sur son troisième film que mon bonheur de spectateur atteint le plus haut niveau. C'en est presque ironique, quand on sait combien ma découverte du film, à l'époque des premiers boutons d'acné, m'avait laissé sur ma faim moi qui portait Reservoir Dogs (1992) et Pulp Fiction (1994) au plus panthéon du cinéma contemporain. Car Jackie Brown est un film que l'on consomme, que l'on aime, que l'on chérit avec le temps, avec de l'âge. Les autres films du cinéastes impressionnent, touchent (la deuxième partie de Kill Bill), dérange même (ses deux westerns), mais celui-ci émeu, car il ne filme rien d'autre qu'un personnage sous toutes ses facettes. L'intrigue policière est décorative, seule compte cette femme, celle qui donne le titre du film et qui occupe la pensée des personnages comme des spectateurs. Certes je grossis le trait, l'intrigue est au cordeau et les persos secondaires ont un rôle primordial à jouer, mais ce n'est que pour surligner combien Pam Grier/Jackie Brown est le cœur du film. Un cœur badass, drôle, mais surtout mélancolique et touchant. Une femme en fin de course, étranglée par un job alimentaire, prise de court par des êtres peu scrupuleux, qui va renverser la balance, faire fondre la princesse (Robert Forster dans le rôle de vierge effarouchée) et partir avec la caisse. La love story arrose les paupières, la BO est celle de mon Ipod, la mise en scène est moins démonstrative mais s'impose par son élégance, sa pudeur même (oui oui QT peut l'être... voir l'est plus qu'on ne peut le croire). Jackie Brown est un film dans lequel je me sens bien, Tarantino est un cinéaste avec qui se m'entend parfaitement.
Le plus beau film de Quentin Tarantino, tout simplement. J'ai beau retourner la question dans tous les sens, revoir avec une même délectation sa filmographie inlassablement, c'est sur Jackie Brown que mes larmes se font les plus lourdes, c'est sur son troisième film que mon bonheur de spectateur atteint le plus haut niveau. C'en est presque ironique, quand on sait combien ma découverte du film, à l'époque des premiers boutons d'acné, m'avait laissé sur ma faim moi qui portait Reservoir Dogs (1992) et Pulp Fiction (1994) au plus panthéon du cinéma contemporain. Car Jackie Brown est un film que l'on consomme, que l'on aime, que l'on chérit avec le temps, avec de l'âge. Les autres films du cinéastes impressionnent, touchent (la deuxième partie de Kill Bill), dérange même (ses deux westerns), mais celui-ci émeu, car il ne filme rien d'autre qu'un personnage sous toutes ses facettes. L'intrigue policière est décorative, seule compte cette femme, celle qui donne le titre du film et qui occupe la pensée des personnages comme des spectateurs. Certes je grossis le trait, l'intrigue est au cordeau et les persos secondaires ont un rôle primordial à jouer, mais ce n'est que pour surligner combien Pam Grier/Jackie Brown est le cœur du film. Un cœur badass, drôle, mais surtout mélancolique et touchant. Une femme en fin de course, étranglée par un job alimentaire, prise de court par des êtres peu scrupuleux, qui va renverser la balance, faire fondre la princesse (Robert Forster dans le rôle de vierge effarouchée) et partir avec la caisse. La love story arrose les paupières, la BO est celle de mon Ipod, la mise en scène est moins démonstrative mais s'impose par son élégance, sa pudeur même (oui oui QT peut l'être... voir l'est plus qu'on ne peut le croire). Jackie Brown est un film dans lequel je me sens bien, Tarantino est un cinéaste avec qui se m'entend parfaitement.
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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
Très bel hommage à ce film magnifique qui laisse effectivement les larmes aux yeux au final.
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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
Entièrement d'accord, mon Tarantino préféré également. Et je porte très haut la totalité de sa filmographie, c'est dire à quel point j'adore celui là.Kevin95 wrote: Le plus beau film de Quentin Tarantino, tout simplement. J'ai beau retourner la question dans tous les sens, revoir avec une même délectation sa filmographie inlassablement, c'est sur Jackie Brown que mes larmes se font les plus lourdes, c'est sur son troisième film que mon bonheur de spectateur atteint le plus haut niveau.
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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
Celui que je préfère, avec Inglourious Basterds..
Ce qui est remarquable, avec Jackie Brown, est qu'il est le film le plus tranquille, en termes de violence, de toute la filmo.
Ce qui est remarquable, avec Jackie Brown, est qu'il est le film le plus tranquille, en termes de violence, de toute la filmo.
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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
Et en même temps, lorsque De Niro colle une prune à Fonda on reste bouche bée.
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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
le dernier grand role de BobKevin95 wrote:Et en même temps, lorsque De Niro colle une prune à Fonda on reste bouche bée.

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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
"Louissss, Louissss....."Kevin95 wrote:Et en même temps, lorsque De Niro colle une prune à Fonda on reste bouche bée.
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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
Jackie Brown ferme la formidable période ouverte avec Mean Streets et Le parrain II. Ca correspond curieusement aussi à peu près au même moment où il a cessé sa collaboration avec Scorsese (Casino date de l'année précédente).Jack Carter wrote:le dernier grand role de BobKevin95 wrote:Et en même temps, lorsque De Niro colle une prune à Fonda on reste bouche bée.
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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
Ce soir à 20h50 sur France Ô.
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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
Grande année pour lui d'ailleurs, 1997.Jack Carter wrote:le dernier grand role de Bob
Entre Jackie Brown, Cop Land et Wag the Dog, ça donnait confiance quand à la suite. Il a vite fait de tout saboter.
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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
De Niro n'a plus rien à prouver, il a tout fait.
Jackie Brown est son dernier grand rôle, c'est vrai. Après ça rien, qu'il prenne sa retraite ou bien qu'il enchaine les mauvais films...
Il restera à jamais l'un des plus grands acteurs de l'Histoire du Cinéma.
Une filmographie pareille, même jusqu'en 1997, c'est imperméable à n'importe quelle centaine de navets.
Jackie Brown est son dernier grand rôle, c'est vrai. Après ça rien, qu'il prenne sa retraite ou bien qu'il enchaine les mauvais films...
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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
Il essaie d'ailleurs de le prouverMosin-Nagant wrote:De Niro n'a plus rien à prouver, il a tout fait.
Jackie Brown est son dernier grand rôle, c'est vrai. Après ça rien, qu'il prenne sa retraite ou bien qu'il enchaine les mauvais films...
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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
Quel sacré boute-en-train tu fais, AtClose'! 
Mais ne rigole pas trop avec De Niro, veux-tu ? Un peu de respect.

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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
The Good Shepherd en 2006, c'était pas mal ! Et puis il est touchant pépère dans Silver Linings Playbook.
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Re: Jackie Brown (Quentin Tarantino - 1997)
Et là, je réfléchis: est-ce que c'est dans la même division que Taxi driver, Voyage Au Bout de l'Enfer ou Il Etait Une Fois en Amérique?Kevin95 wrote:The Good Shepherd en 2006, c'était pas mal ! Et puis il est touchant pépère dans Silver Linings Playbook.
J'hésite

