Philip Kaufman
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
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- Mister Ironbutt 2005
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Philip Kaufman
Voilà un réalisateur américain particulièrement intéressant mais peu considéré du point de vue critique. Sans doute parce que son oeuvre est assez hétérogène et porte à une analyse un peu différente de ceux auquel on est du moins habitué dans la cinéphilie française.
Le réalisateur commence sa carrière par revisiter des mythes américains via une version du western avec Jesse James et une autre de Body Snachers... L'Etoffe des héros est une autre vision de l'amérique, à la fois une forme de western comme une revisitation de l'Histoire du cinéma américain, comme les films de Griffith. Il y a souvent une touche d'ironie.
Un pied dans cette amérique et un autre en Europe avec un intéret porté à la Littérature. Kundera avec un superbe L'insoutenable Légèreté de l'être ou la rencontre Anaïs Nin/ henry Miller dans Henry and June...
Cinéaste pas toujours heureux au box-office, il se fait souvent rare: il faut attendre presque 10 ans entre Soleil levant et Quills. L'année prochaine, il reviendra sur le devant de la scène avec Twisted, un thriller avec Ashley Judd, Andy garcia et Sameul L.Jackson.
Bien que ses projets sois tous différents, le thème de la liberté, de la relation de l'individu fasse à la société, des différences de civilisations et idées intellectuelles, la création artistique, semblent important aux yeux du réalisateur. D'ou un intéret porté aussi à l'érotisme...
Dans "L'Etoffe des Héros" et dans "L'insoutenable Légèreté de l'être", Kaufman réussis à marier ficition et images d'archives de manière exemplaire... ses mise en scènes sont souvent très soignées, pleines de références, cinématographiques de la part d'un ancien critique, ou aussi de quelqu'un qui se déplace dans un univers ouvertement intellectuel, qui tranche avec le cinéma des studios avec lesquel il collabore pourtant...
Son dernier film, "Quills", prend une fable théatrale cynique aux résonnances universelles et contemporaines, marié avec une forme plus désinvolte qui renvoit aux films d'horreurs de la hammer, au cinéma italien de genre...
Un cinéma ambitieux et intelligent. Que pensez vous de ce cinéaste, à qui l'on doit aussi les scénarios de "Josey Wales hors la Loi" et "Les aventuriers de l'Arche Perdue"?
Le réalisateur commence sa carrière par revisiter des mythes américains via une version du western avec Jesse James et une autre de Body Snachers... L'Etoffe des héros est une autre vision de l'amérique, à la fois une forme de western comme une revisitation de l'Histoire du cinéma américain, comme les films de Griffith. Il y a souvent une touche d'ironie.
Un pied dans cette amérique et un autre en Europe avec un intéret porté à la Littérature. Kundera avec un superbe L'insoutenable Légèreté de l'être ou la rencontre Anaïs Nin/ henry Miller dans Henry and June...
Cinéaste pas toujours heureux au box-office, il se fait souvent rare: il faut attendre presque 10 ans entre Soleil levant et Quills. L'année prochaine, il reviendra sur le devant de la scène avec Twisted, un thriller avec Ashley Judd, Andy garcia et Sameul L.Jackson.
Bien que ses projets sois tous différents, le thème de la liberté, de la relation de l'individu fasse à la société, des différences de civilisations et idées intellectuelles, la création artistique, semblent important aux yeux du réalisateur. D'ou un intéret porté aussi à l'érotisme...
Dans "L'Etoffe des Héros" et dans "L'insoutenable Légèreté de l'être", Kaufman réussis à marier ficition et images d'archives de manière exemplaire... ses mise en scènes sont souvent très soignées, pleines de références, cinématographiques de la part d'un ancien critique, ou aussi de quelqu'un qui se déplace dans un univers ouvertement intellectuel, qui tranche avec le cinéma des studios avec lesquel il collabore pourtant...
Son dernier film, "Quills", prend une fable théatrale cynique aux résonnances universelles et contemporaines, marié avec une forme plus désinvolte qui renvoit aux films d'horreurs de la hammer, au cinéma italien de genre...
Un cinéma ambitieux et intelligent. Que pensez vous de ce cinéaste, à qui l'on doit aussi les scénarios de "Josey Wales hors la Loi" et "Les aventuriers de l'Arche Perdue"?
- Jeremy Fox
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Soleil levant est une daube et c'est le seul que j'ai vu, mais j'adorrais voir Right Stuff, Body Snatchers.... Donc pour le moment je sais pas trop quoi penser...
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- Flol
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Pour ma part, j'ai vu The Right Stuff à l'époque de la primaire, et j'avais beaucoup aimé.
Mais j'avais 10 ans, donc qu'en serait-il si je le revoyais maintenant ?
Le seul autre que j'ai vu, c'est Quills que j'ai trouvé excellent (et Geoffrey Rush y est fabuleux).
Donc je ne peux pas dire grand chose non plus de ce réalisateur.
Mais j'avais 10 ans, donc qu'en serait-il si je le revoyais maintenant ?
Le seul autre que j'ai vu, c'est Quills que j'ai trouvé excellent (et Geoffrey Rush y est fabuleux).
Donc je ne peux pas dire grand chose non plus de ce réalisateur.
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- Mister Ironbutt 2005
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Concernant Soleil Levant c'est l'exemple typique de la commande qui tourne au vinaigre... Kaufman a voulu se concentrer sur le personnage de Connery, la relation à l'Orient, mais la connerie des propos d'origines de Chrichton était toujours là. L'astuce moyenne du scénario a été de mettre toute les saloperies sur le personnage de Keitel.
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- Mister Ironbutt 2005
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Malgré la musique atroce de Bill Conti, c'est un des plus grands films américains des années 80. Je me le suis repassé en DVd recemment, et ça tue...ratatouille a écrit :Pour ma part, j'ai vu The Right Stuff à l'époque de la primaire, et j'avais beaucoup aimé.
Mais j'avais 10 ans, donc qu'en serait-il si je le revoyais maintenant ?
Le demi-heure de scènes coupées du DVd collector ne sont pas ininteressantes.
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Exactement, le même avis que toi.Jeremy Fox a écrit :L'étoffe des héros, L'insoutenable légèreté de l'être et L'invasion des profanateurs de sépultures, trois films que j'aime énormément
A côté de ça, il réalise de très mauvais trucs du style Soleil levant
Mais dans l'ensemble, cinéaste très intéressant
Je rajouterai Quills qui est assez réussi si on aime sade l'écrivain.
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D'après dvdrama l'image est identique à la précédente (bon je n'ai pas trop de regrets alors)...Qu'est ce qu'apporte les scènes coupées?Mac Lean a écrit :Malgré la musique atroce de Bill Conti, c'est un des plus grands films américains des années 80. Je me le suis repassé en DVd recemment, et ça tue...ratatouille a écrit :Pour ma part, j'ai vu The Right Stuff à l'époque de la primaire, et j'avais beaucoup aimé.
Mais j'avais 10 ans, donc qu'en serait-il si je le revoyais maintenant ?
Le demi-heure de scènes coupées du DVd collector ne sont pas ininteressantes.
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- Mister Ironbutt 2005
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par exemple, tu as une rallonge de la scène d'ouverture: pas de coupe sur la femme du pilote qui séveille, mais pour précéder un très beau travelling ou la caméra arrive sur elle en train de dormir.Tuck pendleton a écrit :D'après dvdrama l'image est identique à la précédente (bon je n'ai pas trop de regrets alors)...Qu'est ce qu'apporte les scènes coupées?Mac Lean a écrit : Malgré la musique atroce de Bill Conti, c'est un des plus grands films américains des années 80. Je me le suis repassé en DVd recemment, et ça tue...
Le demi-heure de scènes coupées du DVd collector ne sont pas ininteressantes.
Pour avoir comparé les deux DVd, c'est la mème image, avec toujours les plans de moyenne qualité dans les scènes de transition. Le making of est synthétique mais complet.
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Et qui a pourtant remporté l'Oscar au nez et à la barbe de Williams et de son Retour du Jedi, ainsi que devant Under Fire de Papy Jerry.Mac Lean a écrit :Malgré la musique atroce de Bill Conti...ratatouille a écrit :Pour ma part, j'ai vu The Right Stuff à l'époque de la primaire, et j'avais beaucoup aimé.
Mais j'avais 10 ans, donc qu'en serait-il si je le revoyais maintenant ?
Comme quoi ils ont vraiment tout compris...
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- Jeremy Fox
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En tant que fan d'Henry Miller, je brulerais volontiers "Henry et June".
Ce navet prétentieux...
Je me souviens d'un plan : un type joue de la guitare. Gros plan sur sa main en train de gratter. Puis fondu enchainé : on passe sur un gros plan de sein. Illusion de la caresse...
A hurler de rire !!!!!!!!
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Je me souviens d'un plan : un type joue de la guitare. Gros plan sur sa main en train de gratter. Puis fondu enchainé : on passe sur un gros plan de sein. Illusion de la caresse...
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