Supfiction a écrit :Bon ben tu me fais douter. Ayant détesté Les fantômes d'Ismaël, je ne sais pas cela dit si je dois te faire confiance.
Une bonne chose qu’il sorte un peu du Dedalus Cinematic Universe.
Ne sois pas inquiet, mon rapport aux
Fantômes d'Ismaël est assez particulier :
- Spoiler (cliquez pour afficher)
- 1) c'est le premier Desplechin que j'ai vu. Eh oui, on peut être cinéphile et avoir des lacunes, je ne sais pas vraiment pourquoi mais j'avais toujours pensé que je n'aimerais pas son cinema. Depuis, j'ai vu à peu près tous les autres, mais j'ai pris le Dedalus Universe à l'envers, donc ce n'est que bien après ce premier film que j'ai compris que ça tournait un peu en rond. Ça m'a fait un peu le même effet avec The Grand Budapest Hôtel que j'ai adoré. Ce n'est qu'après avoir découvert les autres que j'ai compris que Wes Anderson se répétait pas mal dans son univers.
2) C'est en Avril 2017, juste avant la sortie du film - et c'est d'ailleurs pour ça que j'ai été le voir après avoir vu la BA pourtant assez grotesque - que j'ai été contacté par mon très grand premier amour, perdue de vue depuis 25 ans. Ça c'est d'ailleurs finalement révélé être un immense désastre, même si ça a moins foutu la merde dans ma vie que dans celle d'Ismaël. Mon rapport au film est donc spécial
Je ne peux te garantir que tu aimeras
Roubaix, une lumière mais c'est complètement hors du Dedalus Universe.
Ah si Roubaix bien sûr. Mais c'est vraiment un autre Roubaix. Et une lumière, je la cherche encore même si je la devine: une lumière du Nord, entre deux pluies. J'ai un grand souvenir du Nord quand j'étais gamin. Les nuages qui filent à toute vitesse, dans le ciel de Dunkerque. Jamais vu les nuages filer aussi vite, mais entre les nuages, un soleil court mais éblouissant. Rien à voir avec ma Bretagne ou il fait très beau entre deux averses. Là, la lumière, il faut vraiment savoir la choper. Mais elle est éblouissante. Mais si courte que triste, trop rapide au milieu de la misère des nuages qui vont très vite.
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker
