Arnaud Desplechin
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Arnaud Desplechin
J'ai regardé 'La Vie des Morts" en DVD.
C'est hallucinant de simplicité, d'intelligence et de vivacité. Des familles se réunissent suite à une tentative de suicide d'un des leurs. Et nous, on observe les réactions de tout ce petit monde. Pas de pathos, pas de sentimentalisme, pas de chantage à l'émotion. Ca dure 50 minutes à peine, et c'est déjà l'un des plus grands films français des années 90.
Du coup, j'ai vraiment trop hâte de découvrir "La Sentinelle".
C'est hallucinant de simplicité, d'intelligence et de vivacité. Des familles se réunissent suite à une tentative de suicide d'un des leurs. Et nous, on observe les réactions de tout ce petit monde. Pas de pathos, pas de sentimentalisme, pas de chantage à l'émotion. Ca dure 50 minutes à peine, et c'est déjà l'un des plus grands films français des années 90.
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Re: Arnaud Desplechin
Pour moi, La sentinelle reste le meilleur film de Desplechin (même si j'aime beaucoup le reste de sa production). Emmanuel Salinger y est brillant et fascinant (autant qu'il est fasciné par ce qu'il va trouver dans sa valise). Le film oscille en permanent entre réalisme, étrangeté, fable poétique, fantastique, et thriller politique. C'est tout bonnement inclassable et extrèmement frustrant (autant le savoir tout de suite) mais incroyablement INTRIGUANT. Un modèle du cinéma français des années 90, que certains détestent définitivement, mais dont on parlera surement encore dans 20 ou 30 ans...Bill Harford a écrit :J'ai regardé 'La Vie des Morts" en DVD.
C'est hallucinant de simplicité, d'intelligence et de vivacité. Des familles se réunissent suite à une tentative de suicide d'un des leurs. Et nous, on observe les réactions de tout ce petit monde. Pas de pathos, pas de sentimentalisme, pas de chantage à l'émotion. Ca dure 50 minutes à peine, et c'est déjà l'un des plus grands films français des années 90.
Du coup, j'ai vraiment trop hâte de découvrir "La Sentinelle".
- Vic Vega
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De Desplechin je garde un très bon souvenir de la Sentinellle découvert lors de sa sortie salles: un oeuvre déconcertante par son mélange des genres (thriller, fantastique, intimisme) à part dans le cinéma français. Quant à Comment je me suis disputé..., meme si l'univers décrit dans le film ne m'a pas particulièrement touché, je lui reconnais un style de mise en scène assez original pour ce type de sujet, un vrai sens de la construction scénaristique malgré quelques longueurs et une voix off parfois inutile. Un réalisateur à suivre.
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La sentinelle.. Pdt tout le film, je me suis demandé ce qu'Hitchcok aurait fait d'un tel sujet - un homme trouve une tête - Je trouve ce film soporifique, navrantissime (ne parlont même pas de Comment je me suis disputé...) et je pleure de voir que cet adepte des dialogues à n'en plus finir va traumatiser des générations d'élèves de la FEMIS.
Le cercle est l'ombre bi-dimensionelle de la sphère, elle même perçue à travers l'histoire socio-culturelle comme un icone de l'ineffable ouverture d'esprit, l'indivisible accomplissement de l'univers.
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Je comprends que certains n'adhèrent pas aux films de Desplechin - qu'on puisse être rebuté par le côté très parisiano-parisien de Comment je me suis disputé... par exemple. Mais très franchement, dans le cinéma français d'aujourd'hui, des réalisateurs de sa trempe je n'en vois pas beaucoup.
Pourvu que les petits cochons ne le mangent pas !
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"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
Dans mes brasCosmo Vitelli a écrit :Je comprends que certains n'adhèrent pas aux films de Desplechin - qu'on puisse être rebuté par le côté très parisiano-parisien de Comment je me suis disputé... par exemple. Mais très franchement, dans le cinéma français d'aujourd'hui, des réalisateurs de sa trempe je n'en vois pas beaucoup.
Le cinéma français des années 90 a vu naître trois chefs d'oeuvre, et c'est tout : Van Gogh (Pialat), Les Patriotes (Rochant) et... Comment je me suis disputé (Desplechin). C'est mon opinion et je la partage aussi !
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Malgré sa courte filmo, Depleschin est un cinéaste dont j'adore absolument toute la films. Esther Khan qui n'a pas été mentionné est à mes yeux un des plus beaux films de ces dernières années.
Son dernier long est apparemment décevant malheureusement, sorte de docu sur des acteurs...A voir.
Son dernier long est apparemment décevant malheureusement, sorte de docu sur des acteurs...A voir.
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Pour moi, même si je reste sceptique, je trouve que Noé enfonce Desplechin d'une force... Le langage cinématographique de Desplechin (ds j'ai par ailleur apprecié la thématique sur la DCut d'Esther Khan) est qd même bien pauvre, ayant bcp trop recours aux dialogues - encore une fois, j'espère qu'il ne polura pas trop ses élèves à la femis. Ferait peut-être un bon metteur en scène de théâtre...
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Ouhlà, comment ça ? Un cinéaste misant - en partie - son cinéma sur les dialogues serait donc indigne d'être qualifié de metteur en scène. Et Bergman, c'est de la bouse ? Et Moretti ? D'autant que Desplechin est à mes yeux un maitre metteur en scène, notamment dans Comment je me suis disputé... qui est tout sauf un "je pose ma caméra là, et je regarde mes personnages blablater". Je tiesn même certaines csènes de ce film, le jogging de Mathieu Amalric notamment, comme de grands grands moments de cinéma.Sven Ben Israel a écrit :Pour moi, même si je reste sceptique, je trouve que Noé enfonce Desplechin d'une force... Le langage cinématographique de Desplechin (ds j'ai par ailleur apprecié la thématique sur la DCut d'Esther Khan) est qd même bien pauvre, ayant bcp trop recours aux dialogues - encore une fois, j'espère qu'il ne polura pas trop ses élèves à la femis. Ferait peut-être un bon metteur en scène de théâtre...
Et je suis le premier défenseur de Noé
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Pour moi, rien à voir entre Bergman et Desplechin... C'est de la mauvaise foix que de les comparer. Morreti à la rigueur. Mais là encore, même si certains de ses sujets m'intéressent, je ne le considère vraiment pas cmome un grand cinéaste! Un auteur à la rigueur... Et c'est déjà pas mal. idem pr Desplechin, sauf qu'en plus je trouve ses sujets peu passionants d'un point de vue cinématographique.
Selon moi, Desplechin mise plus qu'"en partie" son cinéma sur les dialogues. Parfois il se souvient qu'il fait du cinéma, mais c'est rare.
Selon moi, Desplechin mise plus qu'"en partie" son cinéma sur les dialogues. Parfois il se souvient qu'il fait du cinéma, mais c'est rare.
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Le brio dans la mise en scène d'Esther Kahn je ne l'ai quand même pas inventé.Sven Ben Israel a écrit :Pour moi, rien à voir entre Bergman et Desplechin... C'est de la mauvaise foix que de les comparer. Morreti à la rigueur. Mais là encore, même si certains de ses sujets m'intéressent, je ne le considère vraiment pas cmome un grand cinéaste!
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
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Certes Mais il était bien entouré aussi..... (quelle mauvaise foie ce Sven ). Je l'ai reconnu plus, je liu trouve effectivement quelques qualités. Mas c'est pas non plus Mankiewicz, Walsh, Preminger ou Lang (ou même Noé - même si je n'aime pas tant que ça ses thèmes)
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OK, là je suis d'accordSven Ben Israel a écrit :Mas c'est pas non plus Mankiewicz, Walsh, Preminger ou Lang (ou même Noé - même si je n'aime pas tant que ça ses thèmes)
Ne l'enterrons pas sous les comparaisons, mais je persiste : un film comme Comment je me suis disputé... cache derrière son apparent bavardage de brillantes idées de mise en scène, de superbes idées de montage, de cadrage, une ampleur scénaristique que je trouve tout simplement géniale, de grands numéros d'acteurs, des dialogues ciselés (les confidences sexuelles d'Amalric lol) et tout ce qui fait à es yeux un des plus beaux films qui soient.
Et ma comparaison avec Bergman ne me semble pas si fortuite