Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
ça fait peur...Rick Deckard a écrit :Tiens? Un fan.George Bailey a écrit :Un réalisateur qui me bouleverse. Ma première découverte fut Breaking the waves, un film bouleversant, puissant émotionnellement. Son dancer in the dark est un sommet de la narration. Un film qui me fait chialer parce que c'est beau et non mélodramatique (au sens hollywoodien du style Philadelphia).
Je n'ai pas encore vu Dogville mais j'attend sa sortie dvd avec beucoup d'impatience.
George Bailey a écrit :Son dancer in the dark est un sommet de la narration. Un film qui me fait chialer parce que c'est beau et non mélodramatique (au sens hollywoodien du style Philadelphia).
) m'exaspère un peu. De même que certaines affeteries et le côté démonstratif (un peu indigeste) de son discours, m'ennuient. Malgré ça je le défends souvent dans les conversations...pas simplement parce que j'ai bon coeur , mais peut être aussi parce que j'aime bien les provocateurs et que je suis content que son cinéma existe.Quand je parlais de mélo, j'avais précisé de style hollywoodien c'est à dire lourd, arrache larme avec musique pompeuse dont le parfait exemple est Philadelphia. Or Dancer in the dark est tout le contraire : SPOILER Quand Bjork s'en va pour être executé, elle chante et de plus la chanson est enjouée. On fait pire dans le style Mélo non ? Maintenant je suis d'accord, ce n'est pas une comédie.Philip Marlowe a écrit :George Bailey a écrit :Son dancer in the dark est un sommet de la narration. Un film qui me fait chialer parce que c'est beau et non mélodramatique (au sens hollywoodien du style Philadelphia).
DitD pas mélo? Et pourquoi pas Psychose pas thriller, Certains l'aiment chaud pas comédie, ou Assurance sur la mort pas film noir pendant que t'y es?
. ) mais je déteste l'évolution du scénario dans la deuxième partie, invraisemblable, voyeuriste et immonde.SPOILER:George Bailey a écrit :Quand je parlais de mélo, j'avais précisé de style hollywoodien c'est à dire lourd, arrache larme avec musique pompeuse dont le parfait exemple est Philadelphia. Or Dancer in the dark est tout le contraire : SPOILER Quand Bjork s'en va pour être executé, elle chante et de plus la chanson est enjouée. On fait pire dans le style Mélo non ? Maintenant je suis d'accord, ce n'est pas une comédie.Philip Marlowe a écrit :
DitD pas mélo? Et pourquoi pas Psychose pas thriller, Certains l'aiment chaud pas comédie, ou Assurance sur la mort pas film noir pendant que t'y es?
Le film touchant, bouleversant...
Plus mélo, tu meurs même si je pense que c plus une comédie...un peu comme les nanars gores qui font peur à personneLa fin de ce film est absolument extraordinaire d'émotion... lorsque que l'une des participantes au jeu retourne dans sa famille pour continuer à jouer l'idiote... ce qu'aucun autre n'aura le courage de faire. C'est bouleversant, et enfin tout le film prend son sens... et dieu sait si çà m'avait agacé jusque là... et tous ceux qui ont quitté la salle avant la fin ne peuvent se permettre de critiquer le film car il est entièrement justifié par cette scène finale extraordinaire et qui porte tout le sens de la démarche de ses protagonistes.Jordan White a écrit :De façon paradoxale, Les idiots est un film à l'exact opposé de ce premier processus de création, avec une image granuleuse en DV.
Je n'ai vu qu'une fois Les idiots mais il m'a marqué, surtout la scène où les faux idiots sont confrontés pour la première fois à des gens qui ne sont pas semblant de l'être. Les deux univers - celui du jeu d'acteurs et celui du réel- se confrontent et le résultat est perturbant à l'image et joue sur notre émotion.
Pourrais-tu expliquer ce qui te fais détester les idiots ?Roy Neary a écrit :Lars Von Trier est un artiste que j'aimais et respectais depuis ses débuts jusqu'à Breaking the Waves compris, que je considère comme l'un des films les plus importants des années 90. Element of Crime, Epidemic et Europa ont une puissance et une sophistication visuelles peu communes. J'aime aussi beaucoup son Kingdom.
Un artiste qui a eu l'ambition d'interroger les formes, de créer un univers où les dialogues et la narration classique s'effacent derrière le travail des images et des sons. Une oeuvre marquée par l'histoire et le cinéma (Dreyer en particulier).
Et puis il y eut une cassure avec son "invention" ridiculement provocatrice du Dogme. Et depuis, ce personnage ne m'intéresse plus. Les idiots est certainement l'un des films que je déteste le plus de ma vie de cinéphile, ce qui n'est pas peu dire. La suite, et ses poses de cinéaste "novateur/rebelle/roublard" à trois sous, me laissent indifférent.
Tout. Le sujet, les "personnages", la "mise en scène", la complaisance puissance 1000 dans la vulgarité et la beauferie, le sentiment de véritable foutage de gueule adressé au spectateur. Je préfère en rester là, il est rare que je m'en prenne violemment à un film. La vision de ce déchet fut une véritable torture et la lecture de ce que je pourrais en dire le serait aussi pour les amateurs de ce film.Majordome a écrit :Pourrais-tu expliquer ce qui te fais détester les idiots ?
Bien au contraire ! Pour moi, la vraie réussite de cette imposture que fut le Dogme. Un film qui m'a bouleversé par son sujet et son traitement. Je vois autant de rapport entre Festen et Les Idiots qu'entre un diamant et une diarrhée.Majordome a écrit :Détestes tu aussi Festen (qui a mon avis "respecte" beaucoup plus le dogme que le film de LVT) ?
