le pb sur le 13ème guerrier, c'est que crichton est mort et MT refuse de parler du film (voir la featurette dans son ranch). Je connais très bien le journaliste qui est allé chez lui. Au départ, il était prévu qu'il revienne sur le film et arrivé sur place : "non, je veux uniquement parlé des films que j'aime". Ce BR s'est fait contre le réal, ce qui n'est pas évident.cinephage a écrit :Malgré l'écart temporel, une grosse partie des intervenants de ce film sont encore en fonction, et McTiernan n'est pas vraiment en mesure de se faire des ennemis. Rien que les circonstances présentes l'entourant me semblent suffisantes pour comprendre que ce n'est pas aujourd'hui qu'on entendra un discours pur et dur remonté contre ses producteurs : ça reste, aujourd'hui encore, une façon durable de se griller. Paradoxalement, les producteurs sont sensibles aux hommages des artistes qu'ils emploient (cf les remerciements aux Oscars, mais souvent même aux Cesars).
Si tant est que ce soit la vérité, pour ma part, je n'en sais rien...
Sinon, perso, moi qui travaille sur des bonus de films de patrimoine, j'ai vraiment une grande liberté d'action. Sur Emmanuelle, j'ai pu dire que c'était le chef op qui avait vraiment tourné le film et pas le réal. Sur Le Grand pardon 2, Richard Berry et Gerard Darmon en ont pris pour leur grade par Hanin et Arcady. Et sur Papillon, on revient sans pb sur les problèmes de fric ou de méthode de travail différentes entre Hoffman et McQueen. Et récemment sur Casque d'or et To be or not to be, on évoque sans soucis les échecs publics des films à leur sortie. Je doute que les bonus de John Carter s'attardent sur l'échec du film, mais dans 10 ou 15 ans, si le film devient culte, pourquoi pas.
après, le pb sur les films anciens, c'est qu'on a toujours une partie de la vérité, les gens sont morts, ou ont oublié les pb pour se remémorer que les bons souvenirs. Il faut aussi éviter les purs réglements de compte ou l'aigreur de certains. Balance difficile parfois.