Paul Verhoeven
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Je ne suis pas un grand fan du cinéaste... j'ai revu LA CHAIR ET LE SANG récemment, j'ai trouvé ça très moyen, ROBOCOP ne me laisse pas un souvenir impérissable, l'intérêt principal de SHOWGIRLS, on le connaît ( ), et HOLLOW MAN, venant de Verhoeven, ne va pas assez loin dans la perversion (alors que les possibilités étaient énormes dans la 2e partie du film)... seul BASIC INSTINCT me laisse un bon souvenir, un thriller esthétique pas mal fichu, qui pose une ambiance bien particulière...
- Flol
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Martin Brody a écrit :et il faut pas que j'oublie de parler de la musique (bonne mais fonctionnelle) de Goldsmith, sinon je vais me faire disputer par ratatouille !
C'est bien, je vois que t'as compris la leçon !!
J'aime bien ce score, certes il ne casse pas des briques, mais ce "Main Title" très "basic instinctien" est magnifique.
Pour ce qui est du film, je partage votre avis : les transformations, aidées par des SFX hallucinnants (comme d'hab chez Paulo), sont impressionnantes, on sent par moments la perversité du perso joué par Bacon...mais je pensais que ça irait beaucoup plus loin que ça, surtout avec l'ami Paulo aux manettes.
Ensuite ça vire au film de psychokiller de base, rien d'original là-dedans. Les 20 dernières minutes sont archiconvenues et le final est expédié en 5mn, comme s'ils ne savaient absolument pas comment terminer leur film.
Bref pas un ratage total...mais presque (et on ne voit pas assez Rhona Mitra !!! ).
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T'en fais pas c'est l'avis de Verhoeven aussiDoug Quaid a écrit :Bonsoir à tous
J'ai l'impression que personne n'a encore dit un mot sur Total Recall, qui est pour moi le meilleur film US de Verhoeven ( juste avant Starship Troopers). Schwarzie en pleine forme, deux actrices formidables ( Sharon Stone et Rachel Ticotin), deux bad guys tout aussi formidables ( Ronny Cox et Michael Ironside), les effets spéciaux pas trop datés, et puis surtout la musique de Jerry Goldsmith.
D'ailleurs, à votre avis, Schwarzie vit-il réellement ce qui lui arrive, ou s'agit-il d'un rêve? Je pencherais plutôt pour la 2ème hypothèse, mais bon, ce n'est que mon humble avis.
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Verhoeven a dit dans plusieurs interviews qu'il privilégiait la seconde hypothèse. D'ailleurs, plusieurs indices sont particulièrement évidents dans la séquence d'implantation (les paysages martiens et le visage de Melina sur les écrans de contrôle). Pour lui, le fondu au blanc qui intervient à la fin signifie tout bonnement que le personnage de Quaid a été lobotomisé.
J'aime aussi beaucoup Total Recall. L'intrigue est tordue et ambigue à souhait, les méchants (Michael Ironside et Ronny Cox) sont putassiers à souhait, la musique de Goldsmith à la fois speedée et violente (avec de très beaux thèmes, comme celui de la "visite" du site extra-terrestre). Le seul truc qui me fait un peu grincer des dents, ce sont les maquillages de Rob Bottin, qui ne sont pas toujours très réussis et qui ont pris un petit coup de vieux. La fin, avec la restauration de l'atmosphère martienne, je la trouve un peu ridicule, encore qu'elle soit parfaitement cohérente si on considère le film comme un rêve (là encore, c'est annoncé au tout début, Quaid "sauve la planète et embarque la fille"). Personnellement, j'aurais tendance à préférer Starship Troopers que je trouve plus réussi sur le plan technique et beaucoup plus subversif. Mais Total Recall reste quand même une belle réussite.
J'aime aussi beaucoup Total Recall. L'intrigue est tordue et ambigue à souhait, les méchants (Michael Ironside et Ronny Cox) sont putassiers à souhait, la musique de Goldsmith à la fois speedée et violente (avec de très beaux thèmes, comme celui de la "visite" du site extra-terrestre). Le seul truc qui me fait un peu grincer des dents, ce sont les maquillages de Rob Bottin, qui ne sont pas toujours très réussis et qui ont pris un petit coup de vieux. La fin, avec la restauration de l'atmosphère martienne, je la trouve un peu ridicule, encore qu'elle soit parfaitement cohérente si on considère le film comme un rêve (là encore, c'est annoncé au tout début, Quaid "sauve la planète et embarque la fille"). Personnellement, j'aurais tendance à préférer Starship Troopers que je trouve plus réussi sur le plan technique et beaucoup plus subversif. Mais Total Recall reste quand même une belle réussite.
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C'est ce que dit également Jerry Goldsmith dans son interview sur le dvd.Martin Brody a écrit :Verhoeven a dit dans plusieurs interviews qu'il privilégiait la seconde hypothèse. D'ailleurs, plusieurs indices sont particulièrement évidents dans la séquence d'implantation (les paysages martiens et le visage de Melina sur les écrans de contrôle). Pour lui, le fondu au blanc qui intervient à la fin signifie tout bonnement que le personnage de Quaid a été lobotomisé.
Et il précise que l'utilisation finale du petit thème mystérieux aux synthés signifie peut-être que tout ceci se passait uniquement dans la tête de Quaid.
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J'aime beaucoup cette scène aussi, avec cette caméra qui fonce, s'arrête, puis repart. Concernant la scène dans la mine, effectivement, je n'avais pas vu la chose sous cet angle, mais si je me souviens bien, il y a quand même un moment où ils se tirent dessus à travers l'hologramme de Melina. Avec Quaid, je penserai plutôt à une erreur de continuité.Doug Quaid a écrit : D'autre part, ma scène préférée, c'est quand Kuato pémnètre l'esprit de Quaid. On a alors une scène quasi-onirique, avec la superbe musique de Goldsmith, et les mouvements de caméra dans la mine.
Qu'en penses-tu?
La remarque de ratatouille est très juste concernant l'utilisation du thème musical. Cela fait partie des petits détails que je n'avais jamais relevé à l'écoute de la musique, que je connais pourtant très bien.
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Bonjour,
Si Paul Verhoeven pouvait se passer du cinéma, ce dernier ne s'en porterai pas plus mal. Cela nous éviterait quelques films supplémentaires pour adolescents américain.
D'une façon générale, les ressorts sur lesquels reposent les films de ce metteur en scène sont plus que douteux. Non pas que l'on ne puisse montrer des situations douteuses au cinéma, mais encore faut il éviter de s'y vautrer avec la pire complaisance.
Cordialement,
Claude.
Si Paul Verhoeven pouvait se passer du cinéma, ce dernier ne s'en porterai pas plus mal. Cela nous éviterait quelques films supplémentaires pour adolescents américain.
D'une façon générale, les ressorts sur lesquels reposent les films de ce metteur en scène sont plus que douteux. Non pas que l'on ne puisse montrer des situations douteuses au cinéma, mais encore faut il éviter de s'y vautrer avec la pire complaisance.
Cordialement,
Claude.
Cette remarque est compréhensible, Paul Verhoeven a toujours suscité ce genre de réactions de rejet (et ce, depuis ses débuts en Hollande).Claude Couillec a écrit :Si Paul Verhoeven pouvait se passer du cinéma, ce dernier ne s'en porterai pas plus mal. Cela nous éviterait quelques films supplémentaires pour adolescents américain.
D'une façon générale, les ressorts sur lesquels reposent les films de ce metteur en scène sont plus que douteux. Non pas que l'on ne puisse montrer des situations douteuses au cinéma, mais encore faut il éviter de s'y vautrer avec la pire complaisance.
Si l'on dépasse le premier degré souvent agressif de ses films, on se rend compte que Verhoeven est réellement un artiste subversif et adulte. Sa tendance à la complaisance est contrebalancée par une ironie mordante, qui pointe les pires instincts de l'être humain, et un goût pour le chaos qui libère l'homme des contraintes politiques et sociales (ce qui en ferait presque un cinéaste anar , mais heureusement ou malheureusement lucide ).
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Cool, faut qu'il reste celui là!Claude Couillec a écrit :Bonjour,
Si Paul Verhoeven pouvait se passer du cinéma, ce dernier ne s'en porterai pas plus mal. Cela nous éviterait quelques films supplémentaires pour adolescents américain.
D'une façon générale, les ressorts sur lesquels reposent les films de ce metteur en scène sont plus que douteux. Non pas que l'on ne puisse montrer des situations douteuses au cinéma, mais encore faut il éviter de s'y vautrer avec la pire complaisance.
Cordialement,
Claude.