Tu m'incites à lancer un topic sur ce thème: dans le prolongement des meilleures prestations d'enfants acteurs?Jeremy Fox a écrit :J'aimerais rajouter (certains en ont parlé) d'un des meilleurs films sur l'enfance sorti ces dernières années : King of the hill qui pourrait même plaire à ses détracteurs
Steven Soderbergh
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Je n'aurais pas aimé.Momo la crevette a écrit :C'est moi que tu traites de coq ?Beule a écrit :Merci Nut'. Ceci dit je ne suis pas fan des encouragements distillés lors de combats de coqs. Momo et moi nous sommes plus avant expliqués par MP, et sur son initiative, je le précise. L'affaire est close en ce qui me concerne
Momo
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Toi, t'aimes rien...Star Maker a écrit :Je n'aurais pas aimé.Momo la crevette a écrit :
C'est moi que tu traites de coq ?
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L'alcool, c'est mal.styx a écrit :Je comprends pas grand chose à vos salades, mais vous avez l'air bien sur de vous, donc zetes plus à même hein de parler, de sacrés rigolos que vous faites en fait, merde ça rime lourd là, je vais éditer. mdr
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Full Frontal
Steven Soderbergh va plus loin ici à déshabiller ses personnages et les mettres à nus que dans son "Sexe mensonge et Vidéos". Naviguant entre fiction hollywoodienne lissée et réel au filmage cru et gros grain, le film est une cour de récré pour la nouvelle idole d'hollywood qui se sert de son nouveau status en vogue pour reprendre ses expérimentations d'antans. Son film est drôle (les remarques sur les black et le sexe à Hollywood, avec l'inévitable référence, du coup hilarante, à "l'affaire pélican") et émouvant, baignant dans une embiance quasi irréel.
J'apprécie beaucoup le travail sur la photo très critiqué: Soderbergh pousse tellement loin cette lumière façon dogme qu'on arrive à un point de désaturation ou c'est la fiction qui apparait comme point d'encrage le plus réaliste. Ici tout est filtre révélateur, et embiance ou les éclairages et les flous sont au diapason de l'humeur flottante et bougeante de ce monde superficiel, tournant autour d'une figure quasi mythifié pour pas grand chose: le producteur Gus Monroe joué par Duchovny.
On n'est plus dans les traitements presques métalliques de "L'anglais" ou "Traffic", mais dans quelque chose de plus inssaissable et diffus qui se rapproche de "Solaris". C'est malicieux et touchant. Catherine Keener, Mary McCormack et Julia Roberts sont excellentes, et les divers caméos sont assez amusants. Brad Pitt est transformé en sorte d'icône presque fantastique. Il y a des scènes et une humanité qui sont parmis les choses les plus belles livrées par le cinéaste. Fascinant, assurément pas grand public, mais du bel arty dans le sens non péjoratif du terme.
5/6
Steven Soderbergh va plus loin ici à déshabiller ses personnages et les mettres à nus que dans son "Sexe mensonge et Vidéos". Naviguant entre fiction hollywoodienne lissée et réel au filmage cru et gros grain, le film est une cour de récré pour la nouvelle idole d'hollywood qui se sert de son nouveau status en vogue pour reprendre ses expérimentations d'antans. Son film est drôle (les remarques sur les black et le sexe à Hollywood, avec l'inévitable référence, du coup hilarante, à "l'affaire pélican") et émouvant, baignant dans une embiance quasi irréel.
J'apprécie beaucoup le travail sur la photo très critiqué: Soderbergh pousse tellement loin cette lumière façon dogme qu'on arrive à un point de désaturation ou c'est la fiction qui apparait comme point d'encrage le plus réaliste. Ici tout est filtre révélateur, et embiance ou les éclairages et les flous sont au diapason de l'humeur flottante et bougeante de ce monde superficiel, tournant autour d'une figure quasi mythifié pour pas grand chose: le producteur Gus Monroe joué par Duchovny.
On n'est plus dans les traitements presques métalliques de "L'anglais" ou "Traffic", mais dans quelque chose de plus inssaissable et diffus qui se rapproche de "Solaris". C'est malicieux et touchant. Catherine Keener, Mary McCormack et Julia Roberts sont excellentes, et les divers caméos sont assez amusants. Brad Pitt est transformé en sorte d'icône presque fantastique. Il y a des scènes et une humanité qui sont parmis les choses les plus belles livrées par le cinéaste. Fascinant, assurément pas grand public, mais du bel arty dans le sens non péjoratif du terme.
5/6
- Boubakar
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Full frontal ; une approche expérimentale que je n'ai pas du tout aimé !
Certes, la démarche est honorable (dévoiler les dessous des stars), mais le film prend une telle distance avec ses spectateurs qu'on se sent étranger à leurs histoires. Sans compter le montage décousu (à l'histoire de leurs vies ?), qui nuit grandement à la compréhension, ainsi que l'omniprésence des voix off.
Un des rares trucs sympas est la présence de Brad Pitt, qui tourne un film pour David Fincher, nommé Rendez-vous. Le moment est court, mais présente une mise en abîme très intéressante sur la vie dans le plateau, comme si on y était.
Quant aux acteurs... jouent-ils ? Jouent-ils pas ? C'est probablement ce qu'a voulu Soderbergh dans ce que ressemble finalement (j'ai dit "ressemble" par les règles) à un Dogme américain.
Petit top Soderbergh
1 - Solaris
2 - Traffic
3 - Erin Brockovich
4 - Ocean's Eleven
5 - Hors d'atteinte
6 - Full Frontal
7 - Ocean's Twelve
Certes, la démarche est honorable (dévoiler les dessous des stars), mais le film prend une telle distance avec ses spectateurs qu'on se sent étranger à leurs histoires. Sans compter le montage décousu (à l'histoire de leurs vies ?), qui nuit grandement à la compréhension, ainsi que l'omniprésence des voix off.
Un des rares trucs sympas est la présence de Brad Pitt, qui tourne un film pour David Fincher, nommé Rendez-vous. Le moment est court, mais présente une mise en abîme très intéressante sur la vie dans le plateau, comme si on y était.
Quant aux acteurs... jouent-ils ? Jouent-ils pas ? C'est probablement ce qu'a voulu Soderbergh dans ce que ressemble finalement (j'ai dit "ressemble" par les règles) à un Dogme américain.
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Je profite de la remontée de ce topic pour dire ce que je pense de la polémique autour de son Solaris (quelques pages avant), maintenant que j'ai vu le Tarkovski. Donc si en effet je pense que son film ne joue pas dans la même cour que l'oeuvre du maître russe, les choix de Soderbergh par rapport à l'histoire de base sont quand même bien différents. Chez Tarkovski, on sait très peu de choses sur le passé du couple, et on se focalise sur la relation entre Kris et son visiteur. D'autre part, le film de Tarkovski, par sa durée, prend le temps de se pencher sur d'autres thèmes chers à son auteur comme la relation à la nature, à la Terre, et traite le thèmes de l'amour et de la mémoire de manière quasi-philosophique, cherche à en atteindre l'essence-même. Soderbergh choisit un traitement romantique, ne se focalise que sur le couple(la durée plus courte montre que son ambition est plus réduite) et son passé. Le héros de Soderbergh va a Solaris pour faire le deuil(ou pas) de son couple, celui de Tarkovski fait le deuil de sa vie sur Terre et de tout son passé, de toute sa vie affective(ici, on voit aussi ses parents et la datcha familiale).
Bref, je trouve qu'il y a assez de différences pour que l'on considère ces 2 films comme 2 adaptations différentes de la même histoire. Et si on ne peut s'empêcher de penser à Tarkovski en voyant le Soderbergh, je l'ai plus vu comme une influence que comme une volonté de le copier.
Bref, je trouve qu'il y a assez de différences pour que l'on considère ces 2 films comme 2 adaptations différentes de la même histoire. Et si on ne peut s'empêcher de penser à Tarkovski en voyant le Soderbergh, je l'ai plus vu comme une influence que comme une volonté de le copier.
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J'adore Steven Soderbergh, même si je n'aime pas toute son oeuvre.
C'est un cinéaste qu se définirait bien par l'amalgame entre vraie sensibilité d'auteur et plaisir du spectateur. Cinéphile, ces films sont souvent inspirés d'oeuvres originales. Soderbergh expérimente à loisir ses références pour en donner une moelle singulière, s'attelant souvent à plusieurs tâches dans ses projets, comme pour revendiquer une appartenance complète et globale sur ce qu'il tourne.
King of the Hill, Schizopolis et Full frontal sont les ratés d'une filmographie riche, démontrant le travil d'un véritable artiste, libre et passionné, que j'admire énormément.
Mon trio de tête :
- Traffic (2001)
- Ocean's eleven (2002)
- Bubble (2006)
C'est un cinéaste qu se définirait bien par l'amalgame entre vraie sensibilité d'auteur et plaisir du spectateur. Cinéphile, ces films sont souvent inspirés d'oeuvres originales. Soderbergh expérimente à loisir ses références pour en donner une moelle singulière, s'attelant souvent à plusieurs tâches dans ses projets, comme pour revendiquer une appartenance complète et globale sur ce qu'il tourne.
King of the Hill, Schizopolis et Full frontal sont les ratés d'une filmographie riche, démontrant le travil d'un véritable artiste, libre et passionné, que j'admire énormément.
Mon trio de tête :
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- Bubble (2006)
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