Pas d'accord. Ce film n'est pas vain, c'est une oeuvre montrant ce que vaut l'artiste Woody Allen dans sa propension scénaristique, ainsi que sa démarche d'auteur pour savoir si oui ou non son cinéma peut se cataloguer. Réponse dans ce film délicatement introspectif, très injustement sous-estimé.Gounou a écrit :Je doute qu'il soit inférieur au très moyen et vain Melinda Melinda
Anything Else (Woody Allen - 2003)
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Ah enfin un défenseurWatkinssien a écrit :Pas d'accord. Ce film n'est pas vain, c'est une oeuvre montrant ce que vaut l'artiste Woody Allen dans sa propension scénaristique, ainsi que sa démarche d'auteur pour savoir si oui ou non son cinéma peut se cataloguer. Réponse dans ce film délicatement introspectif, très injustement sous-estimé.Gounou a écrit :Je doute qu'il soit inférieur au très moyen et vain Melinda Melinda
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Re: Anything else (Woody Allen, 2003)
Un net regain de forme après Hollywood Ending...Woody retrouve un rythme et une vitalité, bien aidé par Christina Ricci, dont le jeu offre une ampleur inattendue à ses névroses et angoisses. Et Jason Biggs ne s'en sort pas trop mal...souvent en retrait derrière Woody, il n'en rajoute pas dans la caricature, et trouve une certaine justesse dans la discrétion. Dans les méandres de son récit, Allen suit une inspiration musicale avec une tendresse affectueuse.
Quelques fautes de goût cependant....les interpellations du spectateur, un peu systématiques, sonnent comme un aveu de faiblesse...et certains personnages manquent un peu de nuances (Danny DeVito notamment). Mais avec ses maladresses, le film laisse une trace, subtile et touchante. On se retrouve comme Jerry Falk, à la croisée des chemins.
Quelques fautes de goût cependant....les interpellations du spectateur, un peu systématiques, sonnent comme un aveu de faiblesse...et certains personnages manquent un peu de nuances (Danny DeVito notamment). Mais avec ses maladresses, le film laisse une trace, subtile et touchante. On se retrouve comme Jerry Falk, à la croisée des chemins.
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Re: Anything else (Woody Allen - 2003)
Le dernier Woody Allen qu'il me restait à voir et une très bonne surprise, surtout après les grosses déceptions que furent ses quelques films précédents. J'ai retrouvé le Woody Allen que j'aime le plus, le chroniqueur de quelques névrosés new-yorkais.
On y trouve un jeune auteur comique (excellent Jason Biggs que je ne connaissais pas) en prise avec un professeur obsédé par la Shoah (Woody Allen himself, bien meilleur et plus drôle que dans ses quelques films ayant précédés), un agent minable (Danny de Vito) ainsi et surtout avec sa petite amie (délicieuse et craquante Christina Ricci), peste désirable qui va se refuser à lui plusieurs mois durant. Le principal argument est sa tentative pour lui faire retrouver sa libido. Et c'est un suspense quasi insoutenable pour le spectateur masculin car la compassion marche à fond pour le pauvre Jason Biggs privé de câlin alors que sa jolie partenaire passe toute la journée en petite tenue sous ses yeux. La séquence de l'hôtel est de ce point de vue difficilement supportable
Autre grand moment (en plus de celui du pétage de plomb de Woody après s'être fait agresser par deux beaufs), l'un des plus amusants de la filmo allenienne, la séquence dans le cabaret avec Diana Krall au piano alors que Biggs acquiesce à toutes les passions de Christina Ricci dont il vient de tomber amoureux, sous les yeux éberlués de sa petite amie du moment qui n'en croit pas ses oreilles qu'il puisse à ce point aller à l'encontre de ses véritables goûts. Jubilatoire soundtrack, très belle photographie en scope (assez rare chez Woody), rythme harmonieux, dialogues enthousiasmants, ... un des très bons Woody des années 2000.
On y trouve un jeune auteur comique (excellent Jason Biggs que je ne connaissais pas) en prise avec un professeur obsédé par la Shoah (Woody Allen himself, bien meilleur et plus drôle que dans ses quelques films ayant précédés), un agent minable (Danny de Vito) ainsi et surtout avec sa petite amie (délicieuse et craquante Christina Ricci), peste désirable qui va se refuser à lui plusieurs mois durant. Le principal argument est sa tentative pour lui faire retrouver sa libido. Et c'est un suspense quasi insoutenable pour le spectateur masculin car la compassion marche à fond pour le pauvre Jason Biggs privé de câlin alors que sa jolie partenaire passe toute la journée en petite tenue sous ses yeux. La séquence de l'hôtel est de ce point de vue difficilement supportable
Autre grand moment (en plus de celui du pétage de plomb de Woody après s'être fait agresser par deux beaufs), l'un des plus amusants de la filmo allenienne, la séquence dans le cabaret avec Diana Krall au piano alors que Biggs acquiesce à toutes les passions de Christina Ricci dont il vient de tomber amoureux, sous les yeux éberlués de sa petite amie du moment qui n'en croit pas ses oreilles qu'il puisse à ce point aller à l'encontre de ses véritables goûts. Jubilatoire soundtrack, très belle photographie en scope (assez rare chez Woody), rythme harmonieux, dialogues enthousiasmants, ... un des très bons Woody des années 2000.
- Jeremy Fox
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Re: Anything Else (Woody Allen - 2003)
D'ailleurs j'ai eu la bonne surprise en ouvrant le DVD français de découvrir qu'il y en avait un second en bonus, le téléfilm Don't Drink the Water (Nuits de chine) : Ca vaut le coup ?
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Re: Anything Else (Woody Allen - 2003)
Je l'avais acheté il y a 10 ans tel quel avec ce tvfilm "légendaire" sur un autre disque... et je l'ai perdu, ou l'ai prêté à quelqu'un sans me rappeler qui (j'ai quelques exemples comme ça..).Jeremy Fox a écrit :D'ailleurs j'ai eu la bonne surprise en ouvrant le DVD français de découvrir qu'il y en avait un second en bonus, le téléfilm Don't Drink the Water (Nuits de chine) : Ca vaut le coup ?
Dans mon souvenir, Nuits de Chine n'a pas d'intérêt cinématographique particulier mais est vraiment poilant.
C'est donc un dvd que je regrette beaucoup..
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Anything Else (Woody Allen - 2003)
Ah ben voilà : merciAlexandre Angel a écrit : Dans mon souvenir, Nuits de Chine n'a pas d'intérêt cinématographique particulier mais est vraiment poilant.
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Re: Anything Else (Woody Allen - 2003)
y'a quelques séquences comiques extraordinaires dans Don't drink thé waterJeremy Fox a écrit :Ah ben voilà : merciAlexandre Angel a écrit : Dans mon souvenir, Nuits de Chine n'a pas d'intérêt cinématographique particulier mais est vraiment poilant.
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Re: Anything Else (Woody Allen - 2003)
Jeremy Fox a écrit :Ah ben voilà : merciAlexandre Angel a écrit : Dans mon souvenir, Nuits de Chine n'a pas d'intérêt cinématographique particulier mais est vraiment poilant.
Oui, c'est un vieille pièce de théâtre de la fin des 60s qu'il a refait pour la télé 30 ans plus tard. C'est anecdotique mais drôle. A voir sans hésiter.