Claude Lelouch

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Jeremy Fox
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Re: Claude Lelouch

Message par Jeremy Fox »

Un homme et une femme – 1966

Anne (Anouk Aimée), scripte de cinéma ; Jean-Louis, coureur automobile. Tous deux veufs avec un enfant à charge ; ils se rencontrent à Deauville alors qu'en fin de Week-end ils raccompagnent leur progéniture dans le même pensionnat. En faisant plusieurs fois ensemble le voyage en voiture de Paris à Deauville ils en viennent à s’aimer. La seule ombre au tableau ; l’amour qu’Anne éprouvait pour son époux l’empêche d’être totalement heureuse avec quelqu’un d’autre. Mais quelques 'chabadabadas' et le nouvel amour finira par triompher…

"Quand ça va mal, je vais à Deauville. C'était le 13 septembre... je marchais donc sur la plage et très loin – il faisait très mauvais ce jour-là – j'ai vu une femme qui marchait aussi. De très loin, elle semblait très très belle. Et il y avait une petite fille qui jouait à côté d'elle. J'essayais de me rapprocher de cette dame... et tout en me rapprochant j'essayais de trouver une explication... Les idées venaient comme ça, et, tout en marchant, j'écrivais l'histoire d'Un homme et une femme. " expliquait un jour Claude Lelouch. Est-il encore besoin de présenter ce film français que tout le monde connaît au moins pour en avoir entendu parler ? Cependant, qu'il soit bien entendu que si jamais certains n’auraient absolument pas voulu le découvrir à cause d’une certaine ritournelle rédhibitoire, sachez que la fameuse scie musicale de Francis Lai, chabadabada, que l’on pourrait penser qu’elle phagocyterait le film, n’est en fait entendue qu’à peine plus de cinq minutes sur l’ensemble, lors des retrouvailles à deux reprises de notre inoubliable couple cinématographique alors que la caméra leur tournoie autour. Voilà qui est dit ! Et maintenant reprenons le film depuis le début et que ceux qui ne supportent pas de se faire 'divulgâcher' stoppent immédiatement la lecture ! En même temps tout a déjà été raconté dans le court résumé qui précède.

Un homme et une femme a obtenu la Palme d’or 1966 pour le 20ème anniversaire du festival de Cannes, l’oscar 1967 du meilleur film étranger, l’Oscar 1967 du meilleur scénario, le Golden Globe 1967 du meilleur film étranger, le Golden Globe 1967 de la meilleure actrice pour Anouk Aimée et 39 récompenses internationales. Préambule un peu intimidant avant que le film ne se lance mais qu’il semble nécessaire de rappeler tellement ce classique a souvent été conspué – surtout par ceux ne l’ayant pas vu -, considéré comme une vulgaire bluette populaire. Avant l'apparition de quelconque image, l’on entend une corne de brume et, sur ce fond sonore, la voix d’Anouk Aimée raconter Le Petit chaperon rouge a sa petite fille. Le brouillard se lève petit à petit et le premier plan visible est celui de tâches de couleur se détachant de cette opacité de brume, rouge vive pour le phare en arrière-plan, bleue 'Technicolor' pour le bonnet de l’enfant. Et par ce plan magnifique nous sommes d'emblée forcés d'admettre que Lelouch est un excellent chef-opérateur puisqu'en plus de la mise en scène il a également signé la photo - superbe - de son film. Un chalutier passe derrière elles ; la caméra les abandonne pour le suivre par un lent panoramique horizontal supporté par le premier thème musical de Francis Lai, un air extrêmement doux et calme. Le générique commence à défiler avec la caméra qui se détourne du bateau de pêche pour rattraper à nouveau la femme et sa fille qui quittent la jetée pour rejoindre la ville de Deauville. Voilà pour la présentation de la femme, Anne !

L’homme maintenant, Jean-Louis : Trintignant avec ses lunettes noires de Play-Boy que l’on prend pour un riche homme d’affaires un peu hautain. En effet il monte dans sa voiture décapotable auprès de son chauffeur que l’on ne voit pas ; il déplie le Times et a beaucoup de difficultés à se décider où il pourrait bien aller passer son temps libre : au golf, au karting… n’arrêtant pas de changer d’avis comme un enfant gâté un peu capricieux. Mais il s’agit là au sein de l’imposante filmographie de Lelouch de la première d’une longue série de ‘blague potache’ de pure mise en scène de la part de l’auteur/cinéaste qui n’a jamais cessé toutes ces années durant de s'amuser comme un gamin malicieux à gentiment manipuler le spectateur ; et il n'avait pas son pareil pour le faire mais sur un ton gracile et non grave comme celui pour lequel on a inventé cette expression, Alfred Hitchcock. En effet un léger recadrage de la caméra au centre de la voiture nous fait découvrir que le chauffeur n’est autre que son petit garçon à peine âgé d’une huitaine d’années et qu’ils étaient tous deux en train de jouer. Reprise du générique avec la première mais furtive apparition du thème musical principal dont nous parlions plus haut sur un superbe travelling avant au soleil couchant sur une jetée d’une plage de Deauville ; on passe successivement d’un duo à l’autre, les deux garçons continuant à s’égayer tous deux au volant de la voiture faisant des embardées sur le sable, les filles arpentant les rues commerçantes. Une complicité très forte de part et d’autre.

Premier passage au noir et blanc ; on se dit qu’on est peut-être dirigé sur une autre trame temporelle ; pas du tout ! Lelouch aime se faire plaisir avec la photographie et passera sans cesse du noir et blanc à la couleur sans que ça n’ait nécessairement une signification précise, tout à fait gratuitement et par pur esthétisme. Et pourquoi pas d’ailleurs ! Ca lui permet d’expérimenter et ce n’est aucunement désagréable. La séquence est celle de la rencontre alors que l’on constate que les deux adultes ramènent leurs enfants dans le même pensionnat après avoir passés le Week-end en leur compagnie. La femme a raté son train et l’homme lui propose de la raccompagner à Paris en voiture. Longue scène de voyage sous la pluie qui débute par un temps de silence assez conséquent, les deux un peu gênés ne sachant pas trop quoi se dire et écoutant une chanson des années 10 qui les fait sourire : “Faut pas rire vous savez ; ces chansons-là faisaient pleurer en 14” dit Jean-Louis à Anne ; à partir de là, la glace se rompt et ils vont se mettre à discuter avec plus d'aisance. Ce qui marque d’emblée le plus est la beauté du visage d’Anouk Aimé, l’une des comédiennes les plus cinégéniques du cinéma français et que le réalisateur filme divinement bien. La discussion va commencer alors qu'ils se questionnent mutuellement sur leurs situations familiales ; et comme Lelouch apprécie autant les scènes dialoguées étirées que les explications par l’image, retour à la couleur avec de brèves scénettes qui font comprendre que le mari de Anne est cascadeur et comment Anne a pu tomber amoureuse de lui en étant sur le même tournage en tant que scripte.

“C’est un roman photo votre histoire !” semble par l’intermédiaire de Trintignant nous prévenir Lelouch de ce que va être entre autre son film. D’ailleurs beaucoup de critiques lui feront longtemps et chèrement payer le fait de s’être fait avoir par un ‘roman de gare’ en ne lui pardonnant pas grand-chose par la suite, le cinéaste pouvant s’en moquer un peu par le fait d’avoir été suivi par un public fidèle et par la chance d’avoir toujours pu réaliser ce qu’il voulait suite à ce succès sans précédent. Les surdoués ont souvent mauvaise presse après avoir été découverts avec enthousiasme ; voire Xavier Dolan de nos jours ! "Mon mari est si passionnant, si exclusif, si entier. Il se passionne pour des choses, pour des gens, pour des idées, pour des pays… A son retour du Brésil il m’a parlé de la samba pendant une semaine : la samba était rentrée dans notre vie." Et voilà que Lelouch nous prouve son talent de réalisateurs de scopitones, précurseurs des clips vidéo dont il a mis en boite plusieurs dizaines par le passé. C’est ‘Samba Saravah’, superbe chanson interprétée en intégralité par Pierre Barouh qui campe le rôle du mari de Anne, hommage à cette musique brésilienne et à ses plus grands artistes, de Vinicius de Moraes à Baden Powell… Mouvements de caméra très souples, travellings virtuoses, superbes plans sur le couple qui s’embrasse avec une Anouk Aimée éblouissante qui lit Astérix, Lelouch faisant montre – comme Godard à la même époque – de son amour pour la culture populaire. Il qualifiera même son cinéma de ‘cinéma d’auteur populaire’, ce qui s’avérera d’une grande justesse. Arrivée à Paris : l’homme laisse la femme en bas de chez elle sans oublier de lui avoir proposé de la remonter en Normandie le Week-end suivant "en espérant faire la connaissance de votre mari". Plan suivant : on assiste à un flash-back muet de quelques secondes sur la mort de ce dernier lors d’un accident de tournage. Larmes aux yeux de Anne en racontant la tragédie.

Première écoute du thème un peu martial ‘Aujourd’hui c’est toi’ qui sera celui dédié à Trintignant et les voitures ; c'est en effet seulement à cet instant que l'on apprend que Jean-Louis est pilote automobile. On le voit se rendre sur un circuit où ont lieu des essais. Après un premier quart d’heure assez virtuose et plastiquement très léché, on passe au style documentaire (n’oublions pas que Lelouch réalisera l’excellent film sur les Jeux Olympiques de Grenoble de 1968 intitulé 13 jours en France). Pas de paroles mais de longues minutes sur la préparation et les tours de piste. La caméra très mobile suit les voitures à leurs côtés ou bien au-dessus en aérien. Ça dure pas mal de temps et cette fois sans musique, avec juste les bruits de moteurs pétaradants. Lelouch aime les voitures et fera beaucoup de séquences entières avec elles quasiment devenues personnages principaux durant de longues minutes comme dans Le Chat et la souris (la fameuse traversée à toute allure d’un Paris matinal et désert) ou Partir, revenir (la séquence initiale au cours de laquelle la caméra est une fois encore placée à l’avant du véhicule donnant le tournis au spectateur). Cette parenthèse autour du circuit pourra en lasser certains mais pour autant le sport automobile étant assez cinégénique, Lelouch se fait plaisir ainsi qu’à une partie de son public. Par la radio, on apprend le prochain départ du rallye de Monte Carlo auquel participera Jean-Louis. A signaler à ce propos que de nombreuses informations du film seront abondamment données par les médias : radio, télévision ou journaux ; une autre manière pour Lelouch que les images ou les dialogues pour distiller des éléments de son histoire. Puis Jean-Louis donne un coup de téléphone à Anne et se retrouve le plan suivant au bas de son immeuble pour la prendre et l’emmener en Normandie. Sur la forme, Lelouch joue beaucoup non seulement avec sa caméra mais également avec le montage signé ici Claude Barrois, le futur réalisateur du Bar du téléphone.

Durant ce nouveau voyage en voiture de Paris à Deauville, une scénette facétieuse quant au supposé métier de Jean-Louis que Anne ne connaît toujours pas, une pique au passage à l'encontre des chasseurs "qui ne méritent aucune pitié" avant que Jean-Louis et Anne ne récupèrent leurs enfants et se rendent tous quatre au restaurant pour une séquence mémorable, étonnante de naturel à tel point qu’on pourrait penser que Lelouch a laissé tourner quatre caméras cachées au sein de l’établissement tellement adultes comme enfants semblent avoir improvisés tout ce qui est dit durant ces inestimables mais trop courtes minutes. Rares sont les enfants aussi justes au cinéma à cet âge-là ! La séquence est longue mais on aurait aimé qu’elle s’éternise. Fiction et réalité semblent se mêler et s’emmêler. Trintignant parle de sa passion pour le sport automobile, de la superstition des coureurs pour le chiffre 13 - le nombre fétiche de Lelouch et le nom de sa société de production (les Films 13) -, de cinéma, du métier d’acteur…
"Dans la vie, quand une chose n’est pas sérieuse, on dit que c’est du cinéma. Pourquoi vous pensez qu'on ne prend pas le cinéma au sérieux."
"Pourquoi vous n’avez pas été acteur ? Vous avez un beau physique vous aussi ?"

S’ensuit une promenade en bateau digestive sur le sublime thème mélancolique 'plus fort que nous', peut-être le plus beau de Francis Lai avec aussi le morceau final dans un homme qui me plaît sur les yeux embués d’Annie Girardot. Sans aucuns dialogues, des images d'un bonheur parfait s'instillant parmi les quatre protagonistes ; visages riants et souriants, beauté et calme de la mer en osmose avec leurs sentiments ; les deux adultes qui semblent de plus en plus se désirer avec ce jeu des mains qui se cherchent et qui manquent de peu de se toucher. Lelouch n’hésite pas à jouer de ce 'suspense amoureux' et il le fait admirablement bien. Sans musique cette fois, sur la plage avec bruits des vagues et de mouettes, et ce sublime travelling arrière qui finit sur un immense plan d’ensemble avec les voix de l’homme et de la femme que l’on entend toujours d’aussi près malgré la distance entre le spectateur et les protagonistes qui s’allonge presque à l’infini. Relance du thème musical et images de Deauville avec encore un magnifique panoramique sur la jetée avec un vieil homme et son chien qui donneront à Anne et Jean-Louis un sujet de discussion : “Vous avez entendu parler du sculpteur Giacometti ? Il a dit une phrase extraordinaire. Il a dit « dans un incendie, entre un Rembrandt et un chat je sauverais le chat ; et même je laisserais partir le chat après. » C’est ça qui est merveilleux. Entre l’art et la vie je choisis la vie." C’est évidemment très naïf, comme souvent le cinéma de Lelouch l’est ; mais c’est aussi pour ce côté très premier degré et fleur bleue que nous l'apprécions aussi. Dit par des acteurs chevronnés, ce genre de phrases qui pourraient sombrer dans le ridicule acquièrent une certaine grandeur, en tout cas une très grande sincérité. Les sourires vont se faire plus cajoleurs, les mains se rejoindre enfin et nous apprendrons en très peu de temps le drame arrivé à la femme de Jean-Louis (Valérie Lagrange) tout comme le fait que ce dernier ait encore une maîtresse cachée et enfin qu’il va devoir partir une semaine pour participer au rallye de Monte-Carlo, source d’inquiétudes à venir pour Anne.

Nous en sommes à mi-parcours et cette description presque scène à scène devrait, sur le fond comme sur la forme, vous avoir donné une idée du film avec son histoire certes extrêmement simple (comme l'annonce d'ailleurs le titre ; il n'y a pas tricherie sur la marchandise) mais pas forcément simpliste comme beaucoup l’ont jugé. Accélérons donc dorénavant comme les voitures du rallye dont les images ont été filmées en 1966 au cours de cette course à laquelle a vraiment participé Trintignant au volant de sa Ford Mustang N°145. Hâtons-nous comme le montage alternatif assez cut entre la course de Jean-Louis et la vie professionnelle et privée de Anne entre Afrique du Nord et Paris qui se termine sur une très belle chanson “aujourd’hui c’est toi” interprétée par Shania Len Fajanil avec Anouk arpentant les rues de la capitale, regard perdu dans le vague pensant à son futur amant. Puis c’est le télégramme envoyé par Anne à Jean-Louis à la fin de sa course pour lui annoncer qu’elle l’aime, Jean-Louis qui remonte d’une traite à Paris faisant un arrêt essence de nuit - cette séquence nous donnant l'occasion de voir en pompiste un Paul Le Person assez drôle -, le monologue que Jean-Louis s’invente pour être certain de la meilleure manière d'annoncer à Anouk que son amour est réciproque - et dans lequel on se retrouvera tous tellement celui-ci s’avère d’une grande véracité -, la fameuse arrivée à Deauville avec un ahurissant panoramique filmant la Mustang à toute allure sur les plages, et enfin les retrouvailles avec le thème musical orchestré comme tout le monde le connaît alors que la caméra tournoie avec jubilation autour et à l’unisson des amoureux et des spectateurs, tous le sourire aux lèvres. Et pourtant ce n’est pas encore terminé, Lelouch appréciant particulièrement les doubles fins !

Reste encore la sublime et assez longue scène d’amour silencieuse et en gros plans noirs et blancs au cours de laquelle Anne va commencer à prendre du plaisir avant de se remémorer – en montage parallèle couleur sur une émouvante chanson écrite et interprétée par Pierre Barouh, ‘A l’ombre de nous’- le bonheur total dans lequel elle vivait avec son mari décédé dans les bras duquel, au bord de l’extase, elle pense encore être. Réveil douloureux pour les deux amants, l'homme étant certain que cette histoire d’amour va se terminer aussi vite qu’elle aura commencé, sa partenaire lui avouant qu’elle ne se sent pas encore capable de se remettre à aimer correctement un autre homme. ‘L’amour est bien plus fort que nous’ par Nicole Croisille et Pierre Barouh : rhabillage, départ, tristesse. Il la raccompagne à la gare :
“Il est mort mais pas encore pour moi."
"C’est incroyable de s’empêcher d’être heureux."
Flash-back en plan fixe sur le souper au restaurant juste avant la nuit d’amour que vient de nous faire vivre Lelouch. Cocasse idée de construction mais qui fonctionne pourtant toujours aussi bien car il s’agit encore une fois d’une petite farce comme il les aime tant que nous offre le cinéaste. Quant au Happy-end caméra à l’épaule, il est bluffant de simplicité et d’émotion, se terminant par une image qui se fige, le fond qui se détoure et cet instant d’intense bonheur qui disparaît assez brutalement. On imagine aisément quelles émotions ont du ressentir les spectateurs de l'époque qui n'avaient pas encore eu l'occasion de voir au cinéma une histoire d'amour écrite et filmée de la sorte, dans laquelle beaucoup ont dû se reconnaître.

Toute cette description pour essayer de faire comprendre que la nudité du récit et l’universalité qu’annonce le titre ne font pas pour autant d’un homme et une femme un film simpliste ni dans le fond ni dans la forme, mais qu’il s’agit d’un cinéma d’une grande liberté, extrêmement ludique, qui ne craint pas les bons sentiments et qui se fiche du ridicule dans lequel pour ma part il ne sombre jamais. Les romantiques que nous sommes n’oublierons pas de sitôt ce Deauville hivernal et désertique, ses plages au soleil couchant et l’émotion secrétée tout du long par cette histoire d’amour mélancolique et très photogénique. Grâce au succès de son film, Lelouch pourra ensuite faire ce qu’il voudra, libre durant toute sa carrière, essayant de ne pas tenir compte du retournement de veste des journalistes ayant eu honte de s’être laissés séduite/avoir la première fois. Un film sur lequel le temps n’a décidément aucune prise ; n’ayez donc aucuns scrupules à redevenir midinette le temps de quelques 100 minutes !
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Supfiction
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Re: Claude Lelouch

Message par Supfiction »

mannhunter a écrit : 18 janv. 22, 17:19 Un 50ème film au cinéma demain:

Personne s’est dévoué pour le dernier cru Lelouch ?
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odelay
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Re: Claude Lelouch

Message par odelay »

Vous pouvez y aller sans crainte pour le BR de Les Uns et les autres. Superbe restauration et transfert excellent. Un véritable plaisir.
Par contre on oubliera l’entretien de 7 min qui doit dater du début des 2000s dans lequel Lelouch nous dit qu’il ne se souvient de rien et c’est en effet le cas. Par contre CD de la BO remasterisée en pochette digipack à part et c’est une bonne idée.
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Re: Claude Lelouch

Message par mannhunter »

Supfiction a écrit : 31 janv. 22, 12:00
mannhunter a écrit : 18 janv. 22, 17:19 Un 50ème film au cinéma demain:

Personne s’est dévoué pour le dernier cru Lelouch ?

178 128 spectateurs:

http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=21569
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Re: Claude Lelouch

Message par hansolo »

C'est a se demander comment il continue a trouver des sources de financement ...
En dehors de Un plus une qui a fait 920 000 entrées, depuis 25 ans ses productions annuelles atteignent péniblement les 250 000 entrées.
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Boubakar
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Re: Claude Lelouch

Message par Boubakar »

hansolo a écrit : 17 févr. 22, 15:06 C'est a se demander comment il continue a trouver des sources de financement ...
En dehors de Un plus une qui a fait 920 000 entrées, depuis 25 ans ses productions annuelles atteignent péniblement les 250 000 entrées.
Je me demande si Lelouch ne vit pas grâce à son catalogue de films, car ils repassent très souvent à la télévision. D'où le fait que ça doit lui rapporter beaucoup d'argent, suffisamment en tout cas pour tourner des films.
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Re: Claude Lelouch

Message par Amarcord »

odelay a écrit : 16 févr. 22, 19:30 Vous pouvez y aller sans crainte pour le BR de Les Uns et les autres. Superbe restauration et transfert excellent. Un véritable plaisir.
Par contre on oubliera l’entretien de 7 min qui doit dater du début des 2000s dans lequel Lelouch nous dit qu’il ne se souvient de rien et c’est en effet le cas. Par contre CD de la BO remasterisée en pochette digipack à part et c’est une bonne idée.
Dommage, quand même, qu'il n'y ait pas, en bonus (même en simples DVD), la version télé... ça aurait eu de la gueule une édition pareille.
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Re: Claude Lelouch

Message par Nestor Almendros »

Amarcord a écrit : 18 févr. 22, 14:07
odelay a écrit : 16 févr. 22, 19:30 Vous pouvez y aller sans crainte pour le BR de Les Uns et les autres. Superbe restauration et transfert excellent. Un véritable plaisir.
Par contre on oubliera l’entretien de 7 min qui doit dater du début des 2000s dans lequel Lelouch nous dit qu’il ne se souvient de rien et c’est en effet le cas. Par contre CD de la BO remasterisée en pochette digipack à part et c’est une bonne idée.
Dommage, quand même, qu'il n'y ait pas, en bonus (même en simples DVD), la version télé... ça aurait eu de la gueule une édition pareille.
Comme pour Jean de Florette. Peut-être des complications de droits avec les chaînes tv?
"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Claude Lelouch

Message par Jeremy Fox »

La vision presque consécutive de Les Uns et les autres et de Viva la vie m'a presque fait vouloir remiser définitivement au placard Partir, revenir ; mais j'ai bien fait ce matin d'insister car ce dernier fut une excellente surprise, tout comme dernièrement Les Misérables, Attention bandits et Le Voyou.
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Re: Claude Lelouch

Message par Zelda Zonk »

Quelqu'un a t-il vu son documentaire Treize jours en France, sorti en 1968 à l'occasion des jeux olympiques d'hiver ?
J'ai entendu l'autre jour le très beau thème de Francis Lai, et ça m'a intrigué.
Dernière modification par Zelda Zonk le 26 févr. 22, 18:18, modifié 1 fois.
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Re: Claude Lelouch

Message par manuma »

Zelda Zonk a écrit : 26 févr. 22, 12:31 Quelqu'un a t-il vu son documentaire Treize jours en France, sorti en 1968 à l'occasion des jeux olympiques d'hiver ?
J'en entendu l'autre jour le très beau thème de Francis Lai, et ça m'a intrigué.
Pas sûr que ça t'apporte beaucoup, mais je l'ai vu, vers 12-13 ans, à la télévision, un après-midi de jour férié. Je me souviens juste m'être copieusement ennuyé.
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Re: Claude Lelouch

Message par Zelda Zonk »

manuma a écrit : 26 févr. 22, 18:16
Zelda Zonk a écrit : 26 févr. 22, 12:31 Quelqu'un a t-il vu son documentaire Treize jours en France, sorti en 1968 à l'occasion des jeux olympiques d'hiver ?
J'en entendu l'autre jour le très beau thème de Francis Lai, et ça m'a intrigué.
Pas sûr que ça t'apporte beaucoup, mais je l'ai vu, vers 12-13 ans, à la télévision, un après-midi de jour férié. Je me souviens juste m'être copieusement ennuyé.
Merci manuma ! Je doute que ce soit trouvable sur les plateformes, en plus.
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Re: Claude Lelouch

Message par Jeremy Fox »

Vu ce même jour : c'est fou comme fonctionne la mémoire. On se souvient à peu près du jour de diffusion mais plus vraiment du film.
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Re: Claude Lelouch

Message par manuma »

Zelda Zonk a écrit : 26 févr. 22, 18:20 Merci manuma ! Je doute que ce soit trouvable sur les plateformes, en plus.
Jamais croisé sur celles que je fréquente en tout cas. De mon côté, j'aimerais surtout que le score de Francis Lai soit un jour réédité car il est devenu difficile à trouver, du moins à un prix abordable.
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Re: Claude Lelouch

Message par manuma »

Jeremy Fox a écrit : 26 févr. 22, 18:33 Vu ce même jour : c'est fou comme fonctionne la mémoire. On se souvient à peu près du jour de diffusion mais plus vraiment du film.
J'ai d'ailleurs failli préciser que c'était un jeudi. Peut-être pourras-tu le confirmer ! (Bon, après, cela n'a pas grand intérêt pour Zelda)
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