Si ! D'ailleurs cette scène tournée dans le style film muet m'a bien fait marrer aussi.Bob Harris a écrit :T'as pas reconnu Sly?Ratatouille a écrit :Bananas (mon 21ème Allen)
Woody Allen
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Play it again Sam (Tombe les filles et tais-toi)
Réalisé par Herbert Ross mais d'après une pièce et un scénario de Woody Allen; on peut quasiment dire que c'est un Woody, surtout que celui-ci y fait (génialement) ses pitreries habituelles.
Outre les crises de rire que j'ai eu à certains moments, et la façon hilarante avec laquelle ce couillon essaie d'imiter Bogart, le film est très sympa, Woody et Diane Keaton sont en excellente forme.
9/10
Réalisé par Herbert Ross mais d'après une pièce et un scénario de Woody Allen; on peut quasiment dire que c'est un Woody, surtout que celui-ci y fait (génialement) ses pitreries habituelles.
Outre les crises de rire que j'ai eu à certains moments, et la façon hilarante avec laquelle ce couillon essaie d'imiter Bogart, le film est très sympa, Woody et Diane Keaton sont en excellente forme.
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Alice (Allen) : excellentissime !
Farrow en clone féminin de Woody est particulièrement touchante, aidée en cela par une mise en scène constamment inventive et des idées "fantastiques" (au sens propre du terme).
Drôle, émouvant (je pense en particulier aux séquences avec Alec Baldwin)...bref un très beau portrait de femme.
Farrow en clone féminin de Woody est particulièrement touchante, aidée en cela par une mise en scène constamment inventive et des idées "fantastiques" (au sens propre du terme).
Drôle, émouvant (je pense en particulier aux séquences avec Alec Baldwin)...bref un très beau portrait de femme.
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LA ROSE POURPRE DU CAIRE
[ce texte est appelé à figurer dans le programme du Festival d'Automne 2005 de Cinéma sans Frontières consacré à L'Amour dans tous ses états.
La ROSE POURPRE DU CAIRE
de
WOODY ALLEN – Usa - 1985 – 1h24
Années 30. Dans un New York pliant sous le poids de la Dépression économique, Cecilia (Mia Farrow) vit au diapason. Une morne existence où le quotidien se conjugue entre son époux, Monk (Dany Aiello), homme brutal et un petit boulot de serveuse dans un bar. Alors, pour oublier, Cecilia passe tout son temps libre au cinéma où elle voit et revoit sans cesse le magnifique "La Rose Pourpre du Caire" tout en rêvant au héros du film, Tom Baxter (Jeff Daniels). Mais la présence continue dans la salle de la jeune femme finit par éveiller l'attention de Tom. Il décide, au grand dam de ses partenaires, de sortir de l'écran afin de la rejoindre...
En un peu plus de 35 ans (depuis Prends l'oseille et tire-toi / Take the Money and Run, 1969), et à peu près autant de films tournés pour le grand écran – son 37ème est en cours – Woody Allen n'aura eu de cesse de décliner le thème de l'Amour, thème central ou périphérique mais toujours présent dans ses oeuvres. Il paraissait donc tout naturel de lui réserver une place de choix au sein de la programmation de ce Festival.
La Rose Pourpre du Caire, treizième film réalisé au cinéma par Woody Allen, ne fut pas sa première incursion dans l'univers du Fantastique, là où le rationnel rend les armes et où le rêve vient concurrencer le réel. Nous sommes en 1984 et celui qui rêvait d'être "le collant de Ursula Andress" a déjà tourné des films relevant de plein-pied de la Fantaisie : Woody et les Robots (Sleeper, 73) et la délicieuse Comédie érotique d'une nuit d'été (A Midsummer Night's Sex Comedy, 82) où il s'inspirait ouvertement et autant de Shakespeare que de Bergman ou Tchékhov. Zelig (1983) appartient lui aussi à cette veine magique si chère au réalisateur à lunettes et à laquelle il reviendra encore et encore : le sketch Oedipus Wrecks (dans New York Stories,89), Alice (90), le kafkaien Ombres et Brouillard (Shadows and Fog, 92), Harry dans tous ses états (Deconstructing Harry, 97), Le Sortilège du Scorpion de Jade (The Curse of the Jade Scorpion, 01). Mais si le fantastique qui baigne la réflexion allenienne sur le paradoxe du cinéma et la confrontation du Réel et de l'Imaginaire constitue l'axe central du film, c'est bien le sentiment amoureux qui le cimente.
Woody Allen part presque toujours d'une situation d'incommunicabilité, la plupart du temps au sein d'un couple (ici Cecilia et son mari), tente de la résoudre par la (re)naissance d'une pulsion amoureuse chargée tout à la fois d'espoir et de mélancolie, elle-même nourrie de nostalgie, avant de déboucher presque inévitablement sur un certain échec, en général une séparation. Woody Allen, ne l'oublions pas, est certes un comique et un fantaisiste, mais aussi un pessimiste forcené. Mais si la Vie est un enfer, seul l'Amour (non réduit au seul sentiment amoureux mais dans toute sa dimension la plus charnelle) permet de supporter l'insupportable. Tant pis si le soulagement n'est qu'éphémère. Et, visiblement, le Cinéma joue le même rôle. Celui d'une évasion. Il est donc peu surprenant de voir Cecilia compenser la morosité de sa vie quotidienne par des séjours répétés dans sa salle obscure préférée et projeter sa psyché bien mal en point dans une histoire d'amour en Noir et Blanc que, seule, sa foi en un ailleurs, une autre dimension que nous appelons l'Imaginaire, parviendra peut-être à apaiser.
Les plus beaux films de Woody Allen, ses plus tendres et ses plus touchants, sont ceux qui maîtrisent parfaitement cette sorte de va-et-vient entre la joie proche de l'excitation naissant avec toute aventure amoureuse, et la déception de l'échec, tout en diffusant une petite musique pleine de regrets et d'une douce, très douce tristesse comme dans Annie Hall, Intérieurs, Manhattan, Hannah et ses Soeurs, Radio Days ou cette Rose Pourpre du Caire, autant d'œuvres où le cinéaste, malgré ce que certains en disent, se fait bien plus tchékhovien que bergmanien. Car cette "douce tristesse", dans laquelle se glissent des instants de pure comédie toujours hilarants a le génie de nous laisser dans un état de plaisir qu'on n'hésitera pas à nommer Bonheur. Peut-être aussi car, malgré sa vision désabusée de la vie, Woody Allen finit toujours par accorder une nouvelle chance à ses personnages. Jamais il ne les méprise, bien au contraire. Une vraie tendresse les unit à eux. Cette tendresse qui nous lie aussi à Cecilia et les autres. Il ne s'agit pas ici de compassion mais bien d'amour pour des êtres qui, bien que de celluloïd, possèdent toutes les vertus de l'humain. Tout le talent de Woody Allen réside dans sa capacité à les faire vivre devant nos yeux en évitant la plupart du temps le recours au sentimentalisme le plus facile.
Les artistes ne sont pas toujours les mieux placés pour juger de leurs propres oeuvres. Mais quand Woody Allen clame que La Rose Pourpre du Caire est le film dont il se montre le plus fier, comment lui donner tort ? Passez avec Cecilia de l'autre côté de l'écran et vous verrez, tout ira soudain beaucoup mieux...
La ROSE POURPRE DU CAIRE
de
WOODY ALLEN – Usa - 1985 – 1h24
Années 30. Dans un New York pliant sous le poids de la Dépression économique, Cecilia (Mia Farrow) vit au diapason. Une morne existence où le quotidien se conjugue entre son époux, Monk (Dany Aiello), homme brutal et un petit boulot de serveuse dans un bar. Alors, pour oublier, Cecilia passe tout son temps libre au cinéma où elle voit et revoit sans cesse le magnifique "La Rose Pourpre du Caire" tout en rêvant au héros du film, Tom Baxter (Jeff Daniels). Mais la présence continue dans la salle de la jeune femme finit par éveiller l'attention de Tom. Il décide, au grand dam de ses partenaires, de sortir de l'écran afin de la rejoindre...
En un peu plus de 35 ans (depuis Prends l'oseille et tire-toi / Take the Money and Run, 1969), et à peu près autant de films tournés pour le grand écran – son 37ème est en cours – Woody Allen n'aura eu de cesse de décliner le thème de l'Amour, thème central ou périphérique mais toujours présent dans ses oeuvres. Il paraissait donc tout naturel de lui réserver une place de choix au sein de la programmation de ce Festival.
La Rose Pourpre du Caire, treizième film réalisé au cinéma par Woody Allen, ne fut pas sa première incursion dans l'univers du Fantastique, là où le rationnel rend les armes et où le rêve vient concurrencer le réel. Nous sommes en 1984 et celui qui rêvait d'être "le collant de Ursula Andress" a déjà tourné des films relevant de plein-pied de la Fantaisie : Woody et les Robots (Sleeper, 73) et la délicieuse Comédie érotique d'une nuit d'été (A Midsummer Night's Sex Comedy, 82) où il s'inspirait ouvertement et autant de Shakespeare que de Bergman ou Tchékhov. Zelig (1983) appartient lui aussi à cette veine magique si chère au réalisateur à lunettes et à laquelle il reviendra encore et encore : le sketch Oedipus Wrecks (dans New York Stories,89), Alice (90), le kafkaien Ombres et Brouillard (Shadows and Fog, 92), Harry dans tous ses états (Deconstructing Harry, 97), Le Sortilège du Scorpion de Jade (The Curse of the Jade Scorpion, 01). Mais si le fantastique qui baigne la réflexion allenienne sur le paradoxe du cinéma et la confrontation du Réel et de l'Imaginaire constitue l'axe central du film, c'est bien le sentiment amoureux qui le cimente.
Woody Allen part presque toujours d'une situation d'incommunicabilité, la plupart du temps au sein d'un couple (ici Cecilia et son mari), tente de la résoudre par la (re)naissance d'une pulsion amoureuse chargée tout à la fois d'espoir et de mélancolie, elle-même nourrie de nostalgie, avant de déboucher presque inévitablement sur un certain échec, en général une séparation. Woody Allen, ne l'oublions pas, est certes un comique et un fantaisiste, mais aussi un pessimiste forcené. Mais si la Vie est un enfer, seul l'Amour (non réduit au seul sentiment amoureux mais dans toute sa dimension la plus charnelle) permet de supporter l'insupportable. Tant pis si le soulagement n'est qu'éphémère. Et, visiblement, le Cinéma joue le même rôle. Celui d'une évasion. Il est donc peu surprenant de voir Cecilia compenser la morosité de sa vie quotidienne par des séjours répétés dans sa salle obscure préférée et projeter sa psyché bien mal en point dans une histoire d'amour en Noir et Blanc que, seule, sa foi en un ailleurs, une autre dimension que nous appelons l'Imaginaire, parviendra peut-être à apaiser.
Les plus beaux films de Woody Allen, ses plus tendres et ses plus touchants, sont ceux qui maîtrisent parfaitement cette sorte de va-et-vient entre la joie proche de l'excitation naissant avec toute aventure amoureuse, et la déception de l'échec, tout en diffusant une petite musique pleine de regrets et d'une douce, très douce tristesse comme dans Annie Hall, Intérieurs, Manhattan, Hannah et ses Soeurs, Radio Days ou cette Rose Pourpre du Caire, autant d'œuvres où le cinéaste, malgré ce que certains en disent, se fait bien plus tchékhovien que bergmanien. Car cette "douce tristesse", dans laquelle se glissent des instants de pure comédie toujours hilarants a le génie de nous laisser dans un état de plaisir qu'on n'hésitera pas à nommer Bonheur. Peut-être aussi car, malgré sa vision désabusée de la vie, Woody Allen finit toujours par accorder une nouvelle chance à ses personnages. Jamais il ne les méprise, bien au contraire. Une vraie tendresse les unit à eux. Cette tendresse qui nous lie aussi à Cecilia et les autres. Il ne s'agit pas ici de compassion mais bien d'amour pour des êtres qui, bien que de celluloïd, possèdent toutes les vertus de l'humain. Tout le talent de Woody Allen réside dans sa capacité à les faire vivre devant nos yeux en évitant la plupart du temps le recours au sentimentalisme le plus facile.
Les artistes ne sont pas toujours les mieux placés pour juger de leurs propres oeuvres. Mais quand Woody Allen clame que La Rose Pourpre du Caire est le film dont il se montre le plus fier, comment lui donner tort ? Passez avec Cecilia de l'autre côté de l'écran et vous verrez, tout ira soudain beaucoup mieux...
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Woody Allen qui ne comprend pas au juste comment ce film qu'il considère comme très mineur peut avoir eu autant de bonnes critiques. Je suis de ceux qui adorent le film je précise !Leopold Saroyan a écrit :Je n'avais jamais revu "Hannah et ses soeurs" jusque hier soir. J'étais certainement trop jeune tant le film capte avec talent le sentiment amoureux et sa beauté. Pas le film le plus rigoureux de Woody Allen mais l'un de ses plus justes.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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Bizarre, le cinéaste était plutôt (très) inspiré dans le seconde moitié des 80's. Le film doit beaucoup à son interprétation aussi: magnifiques Michael Caine et Barbara Hershey à qui l'on s'identifie sans peine.phylute a écrit :Woody Allen qui ne comprend pas au juste comment ce film qu'il considère comme très mineur peut avoir eu autant de bonnes critiques. Je suis de ceux qui adorent le film je précise !
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Très chouette. Une sorte de film passerelle entre le Woody burlesque des débuts (nombreux gags visuels franchement marrants) et le Woody loghorréique de la suite (son film suivant, Annie Hall). C'est bourré d'idées, ça tombe parfois dans le nawak inconséquent mais l'ambiance est vraiment sympa. Et puis les références fusent, entre la parodie et l'hommage, qu'il s'agisse de la grande littérature russe ou du cinéma de Bergman. Ah et puis aussi une superbe utilisation de la musique de Prokofiev.
Très chouette. Une sorte de film passerelle entre le Woody burlesque des débuts (nombreux gags visuels franchement marrants) et le Woody loghorréique de la suite (son film suivant, Annie Hall). C'est bourré d'idées, ça tombe parfois dans le nawak inconséquent mais l'ambiance est vraiment sympa. Et puis les références fusent, entre la parodie et l'hommage, qu'il s'agisse de la grande littérature russe ou du cinéma de Bergman. Ah et puis aussi une superbe utilisation de la musique de Prokofiev.
« Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur. » (Roland Cassard)
Mes films du mois...
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September de M. Allen
C'est pas la grosse déconne de Tout le monde dit I love you !!!
C'est même sur une femme qui a du mal à se sortir d'un trauma d'enfance et sur des gens qui sont à un tournant de leur vie.
C'est tès lent, souvent dans la penombre, très mélancolique. C'est souvent très bien vu dans ce que vivent les personnages.
C'est un film que j'aurais détesté si je l'avais vu il y a quelques années car il n'apporte pas de réponses au mal être du personnage de Mia Farrow. C'est un film sur la vie telle qu'elle est.
Ombres et brouillards de M. Allen
Ce film que je croyais faire partie des mélancoliques de Woody (comme celui sus-nommé) est en fait un hommage aux films expressionistes de vampires à la Nosferatu (je pense car je ne l'ai pas vu). Ca se passe la nuit, dans le brouillard, on ne sait pas trop (en Europe?), dans une ville terrorisée par un tueur en série. Des milices sont en train de se former. Les faits et gestes de chacun peuvent être suspectés.
Le personnage de Woody Allen se retrouve, bien sûr, imbriqué dans toutes les histoires et est confronté à beaucoup de quiproquos.
Cela donne l'occasion de quelques bonnes formules ("je ne manque pas de courage mais ce n'est pas la première chse à laquelle je pense et après les muscles de mon corps refusent de me suivre") mais aussi d'une réflexion sur la société et ses peurs, sur l'engagement et le sens de la vie (comme souvent chez Allen) à travers le couple d'artistes de cirque Malkovich-Farrow. qui ne vit que par son travail.
Un bon Allen au final
C'est pas la grosse déconne de Tout le monde dit I love you !!!
C'est même sur une femme qui a du mal à se sortir d'un trauma d'enfance et sur des gens qui sont à un tournant de leur vie.
C'est tès lent, souvent dans la penombre, très mélancolique. C'est souvent très bien vu dans ce que vivent les personnages.
C'est un film que j'aurais détesté si je l'avais vu il y a quelques années car il n'apporte pas de réponses au mal être du personnage de Mia Farrow. C'est un film sur la vie telle qu'elle est.
Ombres et brouillards de M. Allen
Ce film que je croyais faire partie des mélancoliques de Woody (comme celui sus-nommé) est en fait un hommage aux films expressionistes de vampires à la Nosferatu (je pense car je ne l'ai pas vu). Ca se passe la nuit, dans le brouillard, on ne sait pas trop (en Europe?), dans une ville terrorisée par un tueur en série. Des milices sont en train de se former. Les faits et gestes de chacun peuvent être suspectés.
Le personnage de Woody Allen se retrouve, bien sûr, imbriqué dans toutes les histoires et est confronté à beaucoup de quiproquos.
Cela donne l'occasion de quelques bonnes formules ("je ne manque pas de courage mais ce n'est pas la première chse à laquelle je pense et après les muscles de mon corps refusent de me suivre") mais aussi d'une réflexion sur la société et ses peurs, sur l'engagement et le sens de la vie (comme souvent chez Allen) à travers le couple d'artistes de cirque Malkovich-Farrow. qui ne vit que par son travail.
Un bon Allen au final
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- Joshua Baskin
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Elle n'en atteint pas le niveau, mais c'est le rôle qui veut ça, car elle n'a pas assez de grandes scènes dialoguées, même si la scène au bar avec le mari de son amie actrice est très forte.Joshua Baskin a écrit :Et une Geena Rowlands digne de ses prestations dans les plus grands Cassavetes.Sergius Karamzin a écrit :Sinon hier soir j'ai revu entre amis "Une autre femme" de Woody Allen, et le film est décidément l'un de ses tout meilleurs.
Peut-être un 8.8/10
Mais elle rest Gloria surtout, et l'héroïne fabuleuse d'Une femme sous influence ou de Minnie et Moskowitz. Une géante !
Vous voulez maroufler ? Je suis votre homme...
- Joshua Baskin
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- Localisation : A la recherche de Zoltar
Elle n'est certainement pas aussi expansive que dans Une femme sous influence, mais son rôle autant émouvant.Sergius Karamzin a écrit : Elle n'en atteint pas le niveau, mais c'est le rôle qui veut ça, car elle n'a pas assez de grandes scènes dialoguées, même si la scène au bar avec le mari de son amie actrice est très forte.
Mais elle rest Gloria surtout, et l'héroïne fabuleuse d'Une femme sous influence ou de Minnie et Moskowitz. Une géante !
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