Woody Allen
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Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe… sans jamais oser le demander
Derrière un titre à rallonge prometteur, « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir… » rassemble sept sketches inégaux, qui manquent concrètement d’intérêt mais qui prêtent parfois à sourire. Woody Allen participe à sa manière à la révolution sexuelle des années 70 en se jouant de la morale et de ses propres troubles. Il aborde ainsi les thèmes de la zoophilie, du travestissement, de la sexologie ou du plaisir féminin, avec l’humour noir et décalé qui lui est propre, mais qui malheureusement ne fait pas toujours mouche. Le dernier sketch, intitulé « Que se passe t’il pendant l’éjaculation ? », où W.Allen explore le corps humain et interprète le rôle d’un petit spermatozoïde angoissé, vaut cependant son pesant de cacahouètes, et clôt en beauté un film qui jusque là décevait presque.
6,5/10
Derrière un titre à rallonge prometteur, « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir… » rassemble sept sketches inégaux, qui manquent concrètement d’intérêt mais qui prêtent parfois à sourire. Woody Allen participe à sa manière à la révolution sexuelle des années 70 en se jouant de la morale et de ses propres troubles. Il aborde ainsi les thèmes de la zoophilie, du travestissement, de la sexologie ou du plaisir féminin, avec l’humour noir et décalé qui lui est propre, mais qui malheureusement ne fait pas toujours mouche. Le dernier sketch, intitulé « Que se passe t’il pendant l’éjaculation ? », où W.Allen explore le corps humain et interprète le rôle d’un petit spermatozoïde angoissé, vaut cependant son pesant de cacahouètes, et clôt en beauté un film qui jusque là décevait presque.
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"What am I doing here?! What am I doing here?!"Miss Nobody a écrit :Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe… sans jamais oser le demander
Derrière un titre à rallonge prometteur, « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir… » rassemble sept sketches inégaux, qui manquent concrètement d’intérêt mais qui prêtent parfois à sourire. Woody Allen participe à sa manière à la révolution sexuelle des années 70 en se jouant de la morale et de ses propres troubles. Il aborde ainsi les thèmes de la zoophilie, du travestissement, de la sexologie ou du plaisir féminin, avec l’humour noir et décalé qui lui est propre, mais qui malheureusement ne fait pas toujours mouche. Le dernier sketch, intitulé « Que se passe t’il pendant l’éjaculation ? », où W.Allen explore le corps humain et interprète le rôle d’un petit spermatozoïde angoissé, vaut cependant son pesant de cacahouètes, et clôt en beauté un film qui jusque là décevait presque.
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J'ai beaucoup aimé ce film, je me suis bien marré et je suis pas tellement fan de Woody Allen.Helward a écrit :"What am I doing here?! What am I doing here?!"Miss Nobody a écrit :Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe… sans jamais oser le demander
Derrière un titre à rallonge prometteur, « Tout ce que vous avez toujours voulu savoir… » rassemble sept sketches inégaux, qui manquent concrètement d’intérêt mais qui prêtent parfois à sourire. Woody Allen participe à sa manière à la révolution sexuelle des années 70 en se jouant de la morale et de ses propres troubles. Il aborde ainsi les thèmes de la zoophilie, du travestissement, de la sexologie ou du plaisir féminin, avec l’humour noir et décalé qui lui est propre, mais qui malheureusement ne fait pas toujours mouche. Le dernier sketch, intitulé « Que se passe t’il pendant l’éjaculation ? », où W.Allen explore le corps humain et interprète le rôle d’un petit spermatozoïde angoissé, vaut cependant son pesant de cacahouètes, et clôt en beauté un film qui jusque là décevait presque.
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Coups de feux sur Broadway de Woody Allen
Ambiance rétro année 30 pour une histoire qui mêle film de gangsters et théatre. Jeune auteur snob façon Barton Fink, John Cusack doit se coltiner une horripilante débutante sans talant dans sa pièce car son fiancé ponte de la mafia finance le tout. Gros hic quand le garde du corps de la belle incarné par Chazz Palminteri s'avère avoir des idées plus brillante que l'auteur sur la pièce. Comme d'habitude avec Allen, diolagues aux petits oignons, intrigue très originale qui prend des directions surprenante et un cast brillant notammant Diane Wiest qui s'est prise pour Gloria Swanson dans Sunset Boulevard en actrice narcissique et capricieuse. Et la reconstitution est discrète mais bien classieuse. 5/6
Ambiance rétro année 30 pour une histoire qui mêle film de gangsters et théatre. Jeune auteur snob façon Barton Fink, John Cusack doit se coltiner une horripilante débutante sans talant dans sa pièce car son fiancé ponte de la mafia finance le tout. Gros hic quand le garde du corps de la belle incarné par Chazz Palminteri s'avère avoir des idées plus brillante que l'auteur sur la pièce. Comme d'habitude avec Allen, diolagues aux petits oignons, intrigue très originale qui prend des directions surprenante et un cast brillant notammant Diane Wiest qui s'est prise pour Gloria Swanson dans Sunset Boulevard en actrice narcissique et capricieuse. Et la reconstitution est discrète mais bien classieuse. 5/6
- Eusebio Cafarelli
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Très curieux de voir ce film qui semble effectivement étrange et qui rendrait surtout hommage à Kafka, d'après ce que j'ai compris.Eusebio Cafarelli a écrit :Ombres et brouillard
Hommage (?) aux films en N&B et en particulier à M le Maudit et d'autres de l'expressionnisme allemand (et peut-être à Freaks ?), qui tourne à la farce. Beau N&B mais un film ni dramatique ni drôle, plutôt vain et ennuyeux. J'y suis resté complètement étranger.
Sinon, moi c'était Another Woman, du même Woody, avec une Gena Rowlands marquée par le temps, magnifique.
Un voyage dans le passé affectif d'une femme qui, arrivée à une étape charnière de sa vie (la cinquantaine), vient à tout remettre en question, à commencer par ses propres certitudes.
Faire remonter les choix, les erreurs, les regrets à la surface pour mieux repartir, peu importe le temps écoulé... ne pas perdre l'occasion de faire le point sur sa place sur terre, réussir à constater le déni de soi-même et accepter de repartir à zéro.
Woody Allen nous raconte ce cheminement avec intelligence et force, sous inspiration Bergmanienne, avec une grâce et un optimisme qui en font un film bouleversant.
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Si Ombres et brouillard est un des films les plus décevants de Woody, Une Autre Femme est un chef d'oeuvre, formellement un de ses plus beaux et avec une Gena Rowlands sublime. Je ne peux plus entendre Satie sans penser à ce film.Gounou a écrit :Très curieux de voir ce film qui semble effectivement étrange et qui rendrait surtout hommage à Kafka, d'après ce que j'ai compris.Eusebio Cafarelli a écrit :Ombres et brouillard
Hommage (?) aux films en N&B et en particulier à M le Maudit et d'autres de l'expressionnisme allemand (et peut-être à Freaks ?), qui tourne à la farce. Beau N&B mais un film ni dramatique ni drôle, plutôt vain et ennuyeux. J'y suis resté complètement étranger.
Sinon, moi c'était Another Woman, du même Woody, avec une Gena Rowlands marquée par le temps, magnifique.
Un voyage dans le passé affectif d'une femme qui, arrivée à une étape charnière de sa vie (la cinquantaine), vient à tout remettre en question, à commencer par ses propres certitudes.
Faire remonter les choix, les erreurs, les regrets à la surface pour mieux repartir, peu importe le temps écoulé... ne pas perdre l'occasion de faire le point sur sa place sur terre, réussir à constater le déni de soi-même et accepter de repartir à zéro.
Woody Allen nous raconte ce cheminement avec intelligence et force, sous inspiration Bergmanienne, avec une grâce et un optimisme qui en font un film bouleversant.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Bananas (1971)
Les premiers Woody Allen, totalement absurdes, sont un vrai régal pour les zygomatiques. Je poursuit donc mes revisionnages de l'oeuvre de Msieur Allen pour le faire découvrir a ma mère. La dernière fois, c'était Annie Hall, là, ce Bananas. ça reste a mourir de rire mais le son en mono est clairement étouffé : les voix sont dures a entendre là où la musique est plus mis en avant. Heuresement y'a les sous-titres mais quand même... -5/6
Les premiers Woody Allen, totalement absurdes, sont un vrai régal pour les zygomatiques. Je poursuit donc mes revisionnages de l'oeuvre de Msieur Allen pour le faire découvrir a ma mère. La dernière fois, c'était Annie Hall, là, ce Bananas. ça reste a mourir de rire mais le son en mono est clairement étouffé : les voix sont dures a entendre là où la musique est plus mis en avant. Heuresement y'a les sous-titres mais quand même... -5/6
- cinephage
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Annie Hall, de Woody Allen (1977)
Film très ludique, formellement plein d'ingéniosité, de trouvailles et au texte hilarant quoique lucide, sans doute à mes yeux son meilleur (Manhattan sera plus esthétique, mais dans Annie Hall, Allen joue sans filet, sa sensibilité est mise à nu, et ça me touche beaucoup).
Les dialogues sont remarquables, les situations souvent droles, sans faire artificiel ni outré. Et le tout est fait de manière fort subtile.
Sauf qu'il y a 15 ans, lorsque je l'ai vu pour la première fois, Annie Hall était un grand film dans lequel Allen parlait de lui-même. Hier, j'ai vu un film dans lequel Woody Allen me parlait de moi.
J'ai manifestement avalé des pans entiers de ce film (citations, références, raisonnements) sans m'en rendre compte, et ça fait bizarre : en général, je m'approprie des éléments de films de manière consciente, mais là, je m'aperçois a postériori que j'ai fait ça avec ce film...
Film très ludique, formellement plein d'ingéniosité, de trouvailles et au texte hilarant quoique lucide, sans doute à mes yeux son meilleur (Manhattan sera plus esthétique, mais dans Annie Hall, Allen joue sans filet, sa sensibilité est mise à nu, et ça me touche beaucoup).
Les dialogues sont remarquables, les situations souvent droles, sans faire artificiel ni outré. Et le tout est fait de manière fort subtile.
Sauf qu'il y a 15 ans, lorsque je l'ai vu pour la première fois, Annie Hall était un grand film dans lequel Allen parlait de lui-même. Hier, j'ai vu un film dans lequel Woody Allen me parlait de moi.
J'ai manifestement avalé des pans entiers de ce film (citations, références, raisonnements) sans m'en rendre compte, et ça fait bizarre : en général, je m'approprie des éléments de films de manière consciente, mais là, je m'aperçois a postériori que j'ai fait ça avec ce film...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
- Major Dundee
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C'est joliment ditcinephage a écrit :Sauf qu'il y a 15 ans, lorsque je l'ai vu pour la première fois, Annie Hall était un grand film dans lequel Allen parlait de lui-même. Hier, j'ai vu un film dans lequel Woody Allen me parlait de moi.
Charles Boyer (faisant la cour) à Michèle Morgan dans Maxime.
- Ah, si j'avais trente ans de moins !
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Henri Jeanson
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- Dédé du Pacifique
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Si c'est en effet très joliment dit, c'est aussi un sentiment que j'ai ressenti lors de ma découverte du film !Major Dundee a écrit :C'est joliment ditcinephage a écrit :Sauf qu'il y a 15 ans, lorsque je l'ai vu pour la première fois, Annie Hall était un grand film dans lequel Allen parlait de lui-même. Hier, j'ai vu un film dans lequel Woody Allen me parlait de moi.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- Alphonse Tram
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Une interview du monsieur pour le Premiere US, après la sortie de Cassandra's dream.
Souhaits : Alphabétiques - Par éditeurs
- « Il y aura toujours de la souffrance humaine… mais pour moi, il est impossible de continuer avec cette richesse et cette pauvreté ». - Louis ‘Studs’ Terkel (1912-2008) -
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Re: Woody Allen
Revu l'un des fleurons de la filmographie du monsieur, période comique new-yorkais, Everything You Always Wanted to Know About Sex * But Were Afraid to Ask.
Film à sketchs, donc par définition inégale, qui encore aujourd'hui surprend par l'audace de l'écriture et les thèmes abordés (on regrettera seulement que certains sketchs trainent en longueur, comme le sketch moyenâgeux sorte de prémices aux Visiteurs pas très drôle), à tel point que l'on peut se demander si un tel film sera possible aujourd'hui (rien que pour le sketch de la brebis ! ).
Mais le film demeure indispensable, pour uniquement un sketch, peut être l'un des plus drôle et inventif qu'il m'ait été donné de voir... je parle bien sur du sketch sur ce qui se passe à l'intérieur du corps d'un homme durant un rapport sexuel.
Film à sketchs, donc par définition inégale, qui encore aujourd'hui surprend par l'audace de l'écriture et les thèmes abordés (on regrettera seulement que certains sketchs trainent en longueur, comme le sketch moyenâgeux sorte de prémices aux Visiteurs pas très drôle), à tel point que l'on peut se demander si un tel film sera possible aujourd'hui (rien que pour le sketch de la brebis ! ).
Mais le film demeure indispensable, pour uniquement un sketch, peut être l'un des plus drôle et inventif qu'il m'ait été donné de voir... je parle bien sur du sketch sur ce qui se passe à l'intérieur du corps d'un homme durant un rapport sexuel.
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Charles H. Joffe (1929/2008)
AP - Mardi 15 juillet , 05 h 20 LOS ANGELES - Charles Joffe, le producteur de longue date de Woody Allen, qui avait obtenu un Oscar pour "Annie Hall", est mort. Il avait 78 ans.