The_Thing a écrit :Non The Thing n'est pas qu'une honnête série b,le film est bien trop abouti et sérieux pour n'être que ça,
Tu reduis la série B à un cinéma non sérieux et non abouti?
Si l'on prenait un exemple, je dirais qu'Assault de John Carpenter est à la fois un film abouti et sérieux, idem pour son Halloween et Fogainsi que pour certains films de Larry Cohen. C'est dommage de ne pas prendre le cinéma de série B plus au sérieux que ca. A la base, la série B ne se distingue de la série A (les grosses productions) que par son budget.
The_Thing a écrit :Non The Thing n'est pas qu'une honnête série b,le film est bien trop abouti et sérieux pour n'être que ça,
Tu reduis la série B à un cinéma non sérieux et non abouti?
Si l'on prenait un exemple, je dirais qu'Assault de John Carpenter est à la fois un film abouti et sérieux, idem pour son Halloween et Fogainsi que pour certains films de Larry Cohen. C'est dommage de ne pas prendre le cinéma de série B plus au sérieux que ca. A la base, la série B ne se distingue de la série A (les grosses productions) que par son budget.
C'est exactement ce que je disais quelques heures avant :
Jeremy Fox a écrit :
Série B et chef-d'oeuvre ne sont pas des notions forcément incompatibles.
Et je suis bien placé pour le dire ; il suffit de voir les notes de mes films vus depuis début décembre
Je me suis peut-être mal exprimé étant donné que je suis un grand fana de série B aussi,mais la série B ne peut que très rarement accéder pour ma part au rang d'oeuvre définitivement classique et prétendre ainsi pouvoir se ranger aux côtés de classiques indéboulonnable tels Alien ou 2001 qui ont une envergure et un déploiement énorme pour justement éviter ce côté B movies (dans le domaine du fantastique ou de la Sf donc)par exemple,la série B ne veut pas dire mauvais film loin de là mais il faut s'entendre sur la notion de classique et de série B,pour moi The Thing ne marche pas sur les brisées d'un Trémors ou d'un Hardware pour ne citer que deux exemples probant de pure série B jouissives et iconoclastes,je voulais donc juste dire par là que The Thing a de la gueule et dépasse largement le film fun bricolé.Quand à la série A n'en parlons pas tant une bonne partie des films actuels explosent leur budget pour des résultats proches de la série Z.
Je suis assez d'accord avec toi: par son manque d'ambition initial, la série B ne peut que très rarement être un chef-d'oeuvre. De même qu'elle ne peut que très rarement aboutir à un ratage absolu puisque son but reste simple.
On peut considèrer les deux versions de "The thing" comme des séries B. Mais justement la première aboutit à un film totalement inattendu et atypique se terminant sur une note de poésie. Alors que le film de Carpenter est un film gore classique comme on en faisait à cette époque là.
Cadichon a écrit :Je suis assez d'accord avec toi: par son manque d'ambition initial, la série B ne peut que très rarement être un chef-d'oeuvre. De même qu'elle ne peut que très rarement aboutir à un ratage absolu puisque son but reste simple.
On peut considèrer les deux versions de "The thing" comme des séries B. Mais justement la première aboutit à un film totalement inattendu et atypique se terminant sur une note de poésie. Alors que le film de Carpenter est un film gore classique comme on en faisait à cette époque là.
En disant cela, tu sembles ne pas percevoir le pendant lyrique, sinon poétique, de la fin du Carpenter, qui allie le feu et la glace, le déchainement et l'épuisement, le bleu et le rouge, dans un final qui doit une bonne partie de sa puissance à la beauté des images et de la musique à ce moment précis. Rien de classique pour moi dans cette conclusion.
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Cadichon a écrit :Alors que le film de Carpenter est un film gore classique comme on en faisait à cette époque là.
Tu pourrais nous citer d'autres exemples de films "gores" (je mets des guillemets parce que, selon moi, ce film n'a RIEN de gore) classiques tels que le Carpenter, s'il-te-plaît ?
Perso, des films aussi ambitieux, angoissants, pessimistes et maîtrisés que celui-là...j'en redemande.
Ben comme films gore, outre les vieux Herschell Gordon Lewis, tu as les films cannibales du début des années 80 "Cannibal holocaust", "Cannifal ferox" et "Antrophageous". Deodato avait aussi réalisé un autre film sadique dont je ne me rappelle pas le titre exact "La maison...quelque chose".
Signalons aussi que ce fut la période la plus sanglante d'Argento: "Ténèbres", "Phenomena".
Oui ok, mais là tu me cites quelques-uns des plus célèbres films gores, certains étant antérieurs d'une vingtaine d'années au Carpenter....
Mais si je te comprends bien (?), tu compares les films de Deodato ou de d'Amato à The Thing de Carpenter ?
Tu me demandes de citer des films gore, je le fais. Il est évident que les films de Deodato sont bien plus violents que "The thing". Mais le film de Carpenter a lui aussi été interdit aux moins de 18 ans. Je dois néanmoins par honnêteté préciser que cela fait bien longtemps que je n'ai pas vu le film de Carpenter. Mais je n'en ai pas de souvenir impérissable.
Les deux mon général. Une série B a généralement pour ambition de raconter une histoire simple (thriller, film d'horreur, bluette...) avec des acteurs pas trop chers et sans trop d'effets spéciaux. Une série B ne donnera jamais un film comme "Le mépris". Parce que ce n'est pas son but.
Oui mais derrière il y a un metteur en scène qui lui n'est pas Sergio Martino ou Lucio Fulci ou encore Larry Cohen.
Ce qui fait la différence.La question d'argent n'y change absolument rien,que l'on donne de l'argent ou pas, un génie
reste un génie Spielberg en l'occurence, est un foutu génie tout comme Carpenter .C'est simple non?