Leopold Saroyan a écrit :Shindler List, qui devait à la base être réalisé par Scorsese.
Il faut être plus précis :
Spielberg détenait les droits du livre depuis 1982. Ne se sachant pas encore prêt pour réaliser le film, il patienta pendant des années. Une fois, dans un moment de doute énorme, il proposa à Scorsese d'échanger les projets mais celui-ci conforta Spielberg dans l'idée que lui seul devait faire le film et il se retrouva avec Les nerfs à vif.
vitobehm a écrit :
Scuse . Spielberg a bien fait de se consacrer à Schindler List. De plus, c'est le seul Scorsese que je déteste.
Bah justement il faut comprendre que dans le contexte décrit, Scorsese a décidé d'en faire un film un peu laboratoire, histoire de s'amuser un peu. Un exercice de style en quelque sorte.
Perso j'ai adoré car j'ai trouvé ce film plein d'audaces et ouvert à un grand public (c'est le plus gros succès commercial de Scorsese). Mais je comprends qu'il puisse rebuter ...
Scorsese aurait fait mieux de se casser un bras que de tourner ce film indigent, indigeste, et qui sombre le plus souvent dans un ridicule confondant de bétise. J'ai rarement vu un film aussi médiocre de la part d'un réalisateur réputé.
J'avoue que ce Nerfs à vifs m'emballe pas spécialement : si De Niro opère une transformation physique épatante, il a parfois tendance à cabotiner très mal, la fin est foutraque au possible. Restent la bonne tenue, je trouve, de la prestation de la famille menacée. Pour le reste, on verse souvent dans le "trop c'est trop", le méchant indestructible et vengeur. Vraiment pas un Scorsese mémorable.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
Jeremy Fox a écrit :
Manquant totalement de personnalité tu veux dire. Silverado n'est qu'une succession de scènes 'à faire' pour répertorier le plus de clichés possible. Pouah ! et Wyatt Earp, comme l'a dit Kaplan est d'une molesse absolu, un somnifère géant sans aucun rythme ni souffle : Beurk !
Je suis désolé, mais je retrouve dans Silverado oute les thématiques de groupes et d'amitiés qu'on peut voir dans beaucoups de film de Kasdan... sauf que c'est dans un univers westernien. je trouve ce film super divertissant, je l'adorai quand j'étais gosse. Alors bien sur, ça se sert du genre comme quelque chose de déjà vécu, il ne cherche pas à le renouveler. Mais je trouve ça super sympas.
Pour "Wyatt Earp", c'est un film certe long, dont la partie centrale est un peu laborieuse, mais c'est une manière originale de traiter le sujet. Ce qui intérèsse Kasdan, c'est de voir Wyatt quitter sa famille, échouer dans sa tentative d'en créer une, puis se fabriquer tout le long du film une bande de compagnons. Un homme seul avec les utres autour. C'est extrèmement dense, et c'est une tentative de s'amuser à disséquer la création d'une légende. On sent les personnages très proches de nous. J'aime vraiment ce film trops sous estimé.