Le topic du "one shot"

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Rockatansky
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Re: Le topic du "one shot"

Message par Rockatansky »

Disons que ce n'est pas vraiment la définition du one-shot, on n'est juste dans la provocation en citant ces réalisateurs là.
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halford66
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Re: Le topic du "one shot"

Message par halford66 »

Pour Nolan,Villeneuve certains ne comprennent pas;certains citent Andrew Niccol ou Darren Aronofsky et moi non plus je ne comprends pas.Donc si Nolan et Villeneuve ne correspondent pas à un"one shot" alors Niccol et Aronofsky non plus!
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odelay
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Re: Le topic du "one shot"

Message par odelay »

Ouais mais bon le box office peut aussi parler quand on évoque le one shot. Et un mec qui rapporté plus de 4 millards de dollars avec moins de 10 films c'est quand même très difficile de dire qu'il n'a mis dans le mille qu'une seule fois, et ce, même si on n'apprécie pas son cinéma (qui est quand même reconnu par des critiques tout à fait fréquentables). Idem pour Villeneuve à un degré moindre.
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Jean-Pierre Festina
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Re: Le topic du "one shot"

Message par Jean-Pierre Festina »

Major Tom a écrit : 23 août 20, 15:32
Kevin95 a écrit : 19 août 20, 13:07 Le problème de Leterrier père, c'est son absence de rythme comique (ou d'humour). Malgré mon affection pour Les Babas-cool, Le Garde du corps et autres Tranches de vie, je trouve sa mise en scène somnolente (du moins dans sa période 80), seuls le scénario et les comédiens arrivent à donner du panache aux films. Comme si l’intérêt du réal était ailleurs, dans les marges. Le meilleur sketch de Tranches de vie par exemple, est celui qui sort de la bonne blague pour flirter avec le film paranoïaque ("Les Âmes mortes" avec Jugnot et son jumeau). Idem pour Je vais craquer (qui a son réseau de fans) qui me touche moins pour son humour (très Lauzier-esque donc daté) que pour son portrait d'un raté, d'un type pathétique qui veut rentrer de force dans le train des 80's (le plus beau rôle de Clavier ?)
Il y a toujours dans ses films un moment d'humour noir, avec un ou plusieurs personnages de gentils ou de naïfs qui s'en prennent plein la gueule. J'ai l'impression que c'est un peu sa patte, sa marque de fabrique, un moment "bête et méchant" qu'on retrouve de film en film. À l'époque où j'ai découvert ses films (très jeune), ça me déprimait un peu, alors qu'aujourd'hui c'est ce que je préfère. :mrgreen: Le copain de Clavier dont l'infidélité est déballée pendant un coup de colère de ce dernier devant sa femme dans Les Babas cools; Clavier lui-même, notamment dans la scène où il va en soirée et se fait piquer sa nana dans Je vais craquer, parfaitement conscient mais dégonflé, et il se retrouve avec le looser de la soirée devant le buffet où ils se feront piquer la dernière part; ou encore le malheureux crétin qui croit trouver en Jugnot un ami et finira dans une ambulance tandis que Jugnot déchire sa carte de visite dans Le Garde du corps; sans oublier la pauvre Anémone dans Je vais craquer, peut-être son film qui compte le plus de moments "méchants" assez savoureux. :mrgreen:
Kevin95 a un jour mis 8/10 aux Frères Pétard. Tant que cet outrage ne sera pas réparé, il n'y aura pas de repos pour Yaplusdsaumon.
LU SUR FORUM A MONTRES : "(...) maintenant c'est clair que Festina c'est plus ce que c'était(...)"


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Re: Le topic du "one shot"

Message par Kevin95 »

Arrête, tu me donnes envie de le mater.
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Re: Le topic du "one shot"

Message par halford66 »

J'avais oublié aussi"Sophie Scholl"de Marc Rothemund,une histoire méconnue, c'est bien que des réalisateurs allemands fassent de tels films.J'avais cité Oliver Hirschbiegel aussi,après une carrière US anecdotique il avait tourné "Elser"en Allemagne ,passé inaperçu et moins marquant que la chute il est vrai,c'est tout de même un film à voir pour tout ceux s'intéressant à la 2nde guerre mondiale.
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Bogus
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Re: Le topic du "one shot"

Message par Bogus »

Yann Moix peut entrer dans cette catégorie non?
Podium avait été un joli succès à l’époque et il semblait plus ou moins parti pour démarrer une carrière cinématographique mais enchaîne derrière avec Cineman qui fut un désastre critique et commercial (film que je n’ai jamais vu et dont j’aimerai vérifier là si mauvaise réputation un jour).
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Re: Le topic du "one shot"

Message par halford66 »

Bogus a écrit : 27 août 20, 13:39 Yann Moix peut entrer dans cette catégorie non?
Podium avait été un joli succès à l’époque et il semblait plus ou moins parti pour démarrer une carrière cinématographique mais enchaîne derrière avec Cineman qui fut un désastre critique et commercial (film que je n’ai jamais vu et dont j’aimerai vérifier là si mauvaise réputation un jour).
Yann Moix je l'ai cité ,Cinéman l'a totalement grillé et du coup il se concentre sur mon métier d'écrivain. Il y a aussi Jacques Dorfmann réalisateur du"célèbre "Vercingétorix avec Christophe Lambert mais là c'est pire car en plus d'être réalisateur, il était aussi scénariste et producteur et depuis près de 20 ans (2001)il n'a plus rien fait! :shock: Je me demande de quoi il a vécu depuis et de ce quoi il vit actuellement!
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Bogus
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Re: Le topic du "one shot"

Message par Bogus »

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Une idée de topic intéressante mais difficile de trouver des noms!
Quand à la question pourquoi sur un film un réal a connu un succès critique/public au cours d’une carrière sans grand intérêt je répondrai modestement: l’alchimie.
La bonne idée, au bon moment avec les bonnes personnes.
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manuma
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Re: Le topic du "one shot"

Message par manuma »

Quelques noms de cinéastes US à la fortune éclair, que je m'étais amusé à lister, au cours de l'été 1994 précisément. Je mets ma liste dans sa quasi intégralité même si, rétrospectivement, je ne suis plus trop d'accord avec certains noms cités :

David Anspaugh avec Hoosiers
Steve Barron avec Electric dreams
Greg Beeman avec Licence to drive
Tony Bill avec Five corners
Bill Condon avec Sister, sister
Howard Deutch avec Some kind of wonderful
Michael Dinner avec Off beat
Robert Harmon avec The Hitcher
Tim Hunter avec River's edge
Adrian Lyne avec Jacob's ladder
Robert Mandel avec F/X
Tom Mankiewicz avec Dragnet
Russell Mulcahy avec Highlander
Roger Spottiswoode avec Under fire
Ron Underwoood avec Tremors
Andy Wolk avec Criminal justice
Thom Eberhardt avec Without a clue
Anthony Hickox avec Waxwork
Savage Steve Holland avec Better off dead...
Stephen Hopkins avec A nightmare on Helm Street: The Dream child
Jim Kouf avec Miracles
John Lafia avec The Blue iguana
et...hem... Aaron Norris avec Braddock: Missing in action III
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Re: Le topic du "one shot"

Message par El Dadal »

manuma a écrit : 27 août 20, 19:36 Quelques noms de cinéastes US à la fortune éclair, que je m'étais amusé à lister, au cours de l'été 1994 précisément. Je mets ma liste dans sa quasi intégralité même si, rétrospectivement, je ne suis plus trop d'accord avec certains noms cités :

Bill Condon avec Sister, sister > Gods and Monsters est pas mal

Adrian Lyne avec Jacob's ladder > absolument pas d'accord

Russell Mulcahy avec Highlander > absolument pas d'accord

Roger Spottiswoode avec Under fire > Randonnée pour un tueur, Air America

Stephen Hopkins avec A nightmare on Helm Street: The Dream child > absolument pas d'accord
Tous ceux-là au moins sont très loin du one-shot à mon sens, sans que leurs autres films soient des réussites éclatantes pour autant.
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Re: Le topic du "one shot"

Message par halford66 »

Stephen Hopkins je le connais surtout pour Predator 2 et le quelque peu oublié "l'ombre et la proie"avec Michael Douglas et Val Kilmer.
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Re: Le topic du "one shot"

Message par mannhunter »

manuma a écrit : 27 août 20, 19:36 Quelques noms de cinéastes US à la fortune éclair, que je m'étais amusé à lister, au cours de l'été 1994 précisément. Je mets ma liste dans sa quasi intégralité même si, rétrospectivement, je ne suis plus trop d'accord avec certains noms cités :

Adrian Lyne avec Jacob's ladder
Roger Spottiswoode avec Under fire
Anthony Hickox avec Waxwork
Pour Adrian Lyne "Infidèle" c'était pas trop mal (et j'aimerais bien voir son "Lolita" qui a ses nombreux défenseurs), Spottiswoode j'ai un bon souvenir de "20 000 dollars en cavale" et "randonnée pour un tueur" c'est sympa, Hickox Jr "Full Eclipse" c'est sympa de même que son "Payback" avec Joan :oops: Severance!
halford66 a écrit : 27 août 20, 20:25 Stephen Hopkins je le connais surtout pour Predator 2 et le quelque peu oublié "l'ombre et la proie"avec Michael Douglas et Val Kilmer.
Pas mal du tout "l'ombre et la proie" et pourtant un film mutilé (Hopkins a de très mauvais souvenirs de sa collaboration avec Michael Douglas)
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manuma
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Re: Le topic du "one shot"

Message par manuma »

Je précise qu’il s’agissait uniquement de réalisateurs ayant débuté dans les années 80…

En fait, de cette liste, je ne garderai guère que Andy Wolk et peut-être Greg Beeman, même si je doute aujourd’hui que son Licence to drive soit un must de la comédie teenager eighties, le charme juvénile d’Heather Graham m’ayant sans doute un peu aveuglé à l’époque.

Les autres, je les dégagerai soit parce qu’on trouve des trucs corrects dans le reste de leur filmo, soit parce qu’ils n’ont finalement aucun « one shot » à leur actif (Aaron Norris, Tom Mankiewicz, John Lafia)

Spottiswoode a quelques excellents téléfilms à son actif également (Third degree burn avec Virginia Madsen en femme fatale, The Last innocent man) et la plupart de ses essais ciné des années 2000 sont tout à fait honorables (The Children of Huang Shi, Ripley Under Ground, Spinning Boris)

Hopkins a signé, juste après la rédaction de ma liste, un petit Blown away que j’aime beaucoup.

Concernant Lyne, son premier film, Foxes, est également une belle réussite.

J’enlèverai aussi Harmon de cette liste car je confesse un certain attachement à l’égard de son bancal Highwaymen, qui contient 2, 3 séquences marquantes.

Enfin, Full eclipse, découvert à la fin des années 90, c’était effectivement très fréquentable…
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odelay
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Re: Le topic du "one shot"

Message par odelay »

Spottiswood, il fait un James Bond qui n’etait pas immonde.
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