Oui mais c'est lui qui crève tandis que le minable retourne lavé à sa petite vieOuf Je Respire wrote:Roy, 13125% d'accord avec toi.Roy Neary wrote: Vas-y, franchis-le !
Il n'y a pas de manichéisme dans ce film. Le personnage de Nolte est un type minable qui perd tout contrôle sur sa vie et qui a commis une faute grave. Le personnage de De Niro est un monstre, mais à bien des égards il est une victime. Il est né une deuxièmè fois grâce à la faute commise par son avocat. Il est une figure incarnée de la faute morale de Nolte.
Les Nerfs à Vif (Martin Scorsese - 1991)
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oké oké du moment que je te sais adoré Scorsese je vais pas t'embêterNUTELLA wrote:pour le "n'importe quel tacheron" tu me connais John,je force le trait
![]()
content de voir que je ne suis pas le seul à trouver sa mise en scéne differente dans Cape fear,certes je veux bien avouer qu'on reconnait de temps en temps son style,on ne peut tout effacer meme pour un film de commande,mais je là trouve ce coup-ci grandiloquente dans le mauvais sens du terme,voire meme vulgaire.et puis pour une fois que je n'aime pas un Scorcese,on va pas m'en faire une pendule![]()
GONY est le choc de l'année pour moi

Et puis tu à bien le droit de ne pas l'aimer, je le détestais cordialement avant, c'est la revision dans de bonnes conditions (DVD, vo, avec presque toute la filmo de Marty en tête) qui m'a fait prendre un sacré plaisir.

Et puis puisque personne ne semble m'écouté et que je vais encore m'enfoncer : j'y vois, avant tout, à une critique du système, m'enfin bon si vous préférer parlez d'icônes religieux je peut pas dire que je sois pas d'accord, m'enfin merde

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Re: "Les Nerfs à Vif" (Cape Fear) de Scorsese
je suis assez partagé sur ce film. J'aimais beaucoup étant jeune et c'est d'ailleurs avec Cape fear que j'ai commencé à aimer scorsese...Maintenant, en tentant de le revoir, je ne peux m'empecher de trouver le film grotesque. En quelque sorte c'est une de ses qualités mais j'y prend moins de plaisir qu'auparavant. Ceci dit, avec ce film, scorsese pete la forme et filme de Niro de manière impressionante, donnant au personnage des proportions assez effrayantes... j'aurais aimé qu'il reprenne de cette vigueur sur GONY.
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Mouais bof ... Pas de quoi en faire un plat de ce film, ni dans un sens ni dans l'autre. Il se laisse bien voir, mais je dirais qu'il a les défauts de ses qualités : en forçant le trait sur De Niro, sur son aspect presque croquemitaine à la Michael Myers qui en prend plein la tête sans sourciller, puis dans ses discours et attitudes grandiloquents, j'avoue que c'est alléchant. Maintenant, j'avoue que que vers la dernière demi heure, sur la péniche, ça vire au grand n'importe quoi, ça cabotine et exagère dans tous les sens, je n'ai qu'une envie, que ça finisse au plus vite. Et même la fin ne me satisfait pas des masses. Un des Scorsese que j'oublie le plus volontiers .....
Contrairement à Gangs of New York ou a fortiori A tombeau ouvert.
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Oula! Z'êtes bien sévères avec ce film!
Il y a quand même de bonnes choses dedans. Le splendide générique de Saül Bass, par exemple. J'ai également bien aimé le parti-pris de Scorsese de reprendre intégralement, en l'adaptant, la partition originale composée par Bernard Herrmann pour le film de Lee-Thompson. Sur les dernières séquences, il a même utilisée des extraits de la partition du Rideau Déchiré, qui avait été refusée par Hitchcock. Cette utilisation de la musique, ajoutée à certains partis-pris visuels (utilisation de la profondeur de champ) m'a beaucoup fait penser au style des premiers De Palma.
Sinon, je reconnais que la fin est un peu trop too much et que De Niro surjoue un maximum, mais il ne faut pas oublier que ça reste quand même, à la base, un film de commande. Personnellement, je trouve que Scorsese ne s'en est pas trop mal tiré, même si c'est vrai qu'on est très loin de ses plus belles réussites.

Il y a quand même de bonnes choses dedans. Le splendide générique de Saül Bass, par exemple. J'ai également bien aimé le parti-pris de Scorsese de reprendre intégralement, en l'adaptant, la partition originale composée par Bernard Herrmann pour le film de Lee-Thompson. Sur les dernières séquences, il a même utilisée des extraits de la partition du Rideau Déchiré, qui avait été refusée par Hitchcock. Cette utilisation de la musique, ajoutée à certains partis-pris visuels (utilisation de la profondeur de champ) m'a beaucoup fait penser au style des premiers De Palma.
Sinon, je reconnais que la fin est un peu trop too much et que De Niro surjoue un maximum, mais il ne faut pas oublier que ça reste quand même, à la base, un film de commande. Personnellement, je trouve que Scorsese ne s'en est pas trop mal tiré, même si c'est vrai qu'on est très loin de ses plus belles réussites.
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Je l'ai revu hier et malgré que Scorsese ait fait un film de commande et que ce n'est pas trop son style, c'est quand même un thriller efficace, angoissant et bestial.
7.5 / 10
Pour en revenir au cabotinage de De Niro, tous les grands acteurs sont passés par-là. Exemples : Al Pacino dans Scarface, Anthony Hopkins dans Hannibal et Samuel L Jackson dans Basic.
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Y a cabotiner et cabotiner : Anthony Hopkins s'auto caricature chez Scott, Al Pacino fait dans la démesure, mais le rôle l'exige, c'est différent. Il n'est pas ridicule.Commissaire Bialès wrote:Pour en revenir au cabotinage de De Niro, tous les grands acteurs sont passés par-là. Exemples : Al Pacino dans Scarface, Anthony Hopkins dans Hannibal et Samuel L Jackson dans Basic.
L'exemple ultime du cabotinage réussi est Nicholson dans Shining, ou Jim Carrey dans Dumb and dumber. Ils apportent une touche de démesure à leurs personnages, mais restent archi crédibles.
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Cape fear - Martin Scorcese
Plus je vois ce film plus je l'apprecie. Ce qui aurait pu être une banale série B , basé sur un suspense classique devient entre les mimines habiles de Scorcese un patchwork d'émotions stylisé à base de matte-painting flamboyant. La famille americaine moyenne est torpillée dans les grandes largeurs : mari volage qui porte le poids d'une faute professionnelle, femme sexuellement insatisfaite à peine sorti de depression, fille en pleine mutation, au bord de la rupture avec ses géniteurs. La dessus intervient Max Cady, (De Niro impec') qui fait exploser toute cette tension dramatique qui planait au dessus du foyer familial. La figure du salaud est complexe, parfois attanchante, parfois terrifiante. Il en fait un type imprevisible. Ce qui rend chacune de ses rencontres avec ses cibles plus intense. La musique d'Hermann dramatise à l'extreme ces séquences et les transitions nerveuses de Scorcese couplées au travail superbe sur l'image electrise chaque plan. J'adore.
Le DVD vendu par la fourmi aux alentours de 7 euros est de très bonne facture.
Plus je vois ce film plus je l'apprecie. Ce qui aurait pu être une banale série B , basé sur un suspense classique devient entre les mimines habiles de Scorcese un patchwork d'émotions stylisé à base de matte-painting flamboyant. La famille americaine moyenne est torpillée dans les grandes largeurs : mari volage qui porte le poids d'une faute professionnelle, femme sexuellement insatisfaite à peine sorti de depression, fille en pleine mutation, au bord de la rupture avec ses géniteurs. La dessus intervient Max Cady, (De Niro impec') qui fait exploser toute cette tension dramatique qui planait au dessus du foyer familial. La figure du salaud est complexe, parfois attanchante, parfois terrifiante. Il en fait un type imprevisible. Ce qui rend chacune de ses rencontres avec ses cibles plus intense. La musique d'Hermann dramatise à l'extreme ces séquences et les transitions nerveuses de Scorcese couplées au travail superbe sur l'image electrise chaque plan. J'adore.
Le DVD vendu par la fourmi aux alentours de 7 euros est de très bonne facture.
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J'aime beaucoup la scène ou Cady discute avec Juliette Lewis dans le théâtre, cependant le film m'a laissé froid dans l'ensemble; en fait je n'ai pas compris où Scorsese voulait en venir, "Cape Fear" étant assez éloigné de l'univers du cinéaste. Il y a bien la jemellité entre le Travis Bickle de "Taxi Driver" et Cady (le corps comme expression de la rage), mais à part ça, je n'ai pas retrouvé l'âme ni le ton personnel des autres films de Martytakezo wrote:Cape fear - Martin Scorcese
Plus je vois ce film plus je l'apprecie. Ce qui aurait pu être une banale série B , basé sur un suspense classique devient entre les mimines habiles de Scorcese un patchwork d'émotions stylisé à base de matte-painting flamboyant. La famille americaine moyenne est torpillée dans les grandes largeurs : mari volage qui porte le poids d'une faute professionnelle, femme sexuellement insatisfaite à peine sorti de depression, fille en pleine mutation, au bord de la rupture avec ses géniteurs. La dessus intervient Max Cady, (De Niro impec') qui fait exploser toute cette tension dramatique qui planait au dessus du foyer familial. La figure du salaud est complexe, parfois attanchante, parfois terrifiante. Il en fait un type imprevisible. Ce qui rend chacune de ses rencontres avec ses cibles plus intense. La musique d'Hermann dramatise à l'extreme ces séquences et les transitions nerveuses de Scorcese couplées au travail superbe sur l'image electrise chaque plan. J'adore.
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« Quand la mort de mourir de la peur de mourir fait plus peur de périr de la mort de pourrir… de la mort »
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Un homme de bon goût.takezo wrote:Cape fear - Martin Scorcese
Plus je vois ce film plus je l'apprecie. Ce qui aurait pu être une banale série B , basé sur un suspense classique devient entre les mimines habiles de Scorcese un patchwork d'émotions stylisé à base de matte-painting flamboyant. La famille americaine moyenne est torpillée dans les grandes largeurs : mari volage qui porte le poids d'une faute professionnelle, femme sexuellement insatisfaite à peine sorti de depression, fille en pleine mutation, au bord de la rupture avec ses géniteurs. La dessus intervient Max Cady, (De Niro impec') qui fait exploser toute cette tension dramatique qui planait au dessus du foyer familial. La figure du salaud est complexe, parfois attanchante, parfois terrifiante. Il en fait un type imprevisible. Ce qui rend chacune de ses rencontres avec ses cibles plus intense. La musique d'Hermann dramatise à l'extreme ces séquences et les transitions nerveuses de Scorcese couplées au travail superbe sur l'image electrise chaque plan. J'adore.
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Je n'aime pas ce film, sa fin, sur laquelle je n'ai pu m'entendre avec Roy Neary, le sang lavé, me reste en travers de la gorgetakezo wrote:Cape fear - Martin Scorcese
Plus je vois ce film plus je l'apprecie. Ce qui aurait pu être une banale série B , basé sur un suspense classique devient entre les mimines habiles de Scorcese un patchwork d'émotions stylisé à base de matte-painting flamboyant. La famille americaine moyenne est torpillée dans les grandes largeurs : mari volage qui porte le poids d'une faute professionnelle, femme sexuellement insatisfaite à peine sorti de depression, fille en pleine mutation, au bord de la rupture avec ses géniteurs. La dessus intervient Max Cady, (De Niro impec') qui fait exploser toute cette tension dramatique qui planait au dessus du foyer familial. La figure du salaud est complexe, parfois attanchante, parfois terrifiante. Il en fait un type imprevisible. Ce qui rend chacune de ses rencontres avec ses cibles plus intense. La musique d'Hermann dramatise à l'extreme ces séquences et les transitions nerveuses de Scorcese couplées au travail superbe sur l'image electrise chaque plan. J'adore.
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C'est sans doute du au fait que c'est un film de commande. Scorcese devait un film à Universal et il l'a réalisé, après de multiples remaniement de scénario, parce que De Niro et Spielberg souhaitait le voir aux manettes. Il faut plus le voir comme un brillant exercice de style, que comme un film personnel. Mais je trouve qu'il parvient à exprimer enormement de choses dans le cadre qui lui etait fixé. Il est beaucoup pluis riche qu'il n'en a l'air au premier abord. Je te conseille de le revoir.Solaris wrote:J'aime beaucoup la scène ou Cady discute avec Juliette Lewis dans le théâtre, cependant le film m'a laissé froid dans l'ensemble; en fait je n'ai pas compris où Scorsese voulait en venir, "Cape Fear" étant assez éloigné de l'univers du cinéaste. Il y a bien la jemellité entre le Travis Bickle de "Taxi Driver" et Cady (le corps comme expression de la rage), mais à part ça, je n'ai pas retrouvé l'âme ni le ton personnel des autres films de Martytakezo wrote:Cape fear - Martin Scorcese
Plus je vois ce film plus je l'apprecie. Ce qui aurait pu être une banale série B , basé sur un suspense classique devient entre les mimines habiles de Scorcese un patchwork d'émotions stylisé à base de matte-painting flamboyant. La famille americaine moyenne est torpillée dans les grandes largeurs : mari volage qui porte le poids d'une faute professionnelle, femme sexuellement insatisfaite à peine sorti de depression, fille en pleine mutation, au bord de la rupture avec ses géniteurs. La dessus intervient Max Cady, (De Niro impec') qui fait exploser toute cette tension dramatique qui planait au dessus du foyer familial. La figure du salaud est complexe, parfois attanchante, parfois terrifiante. Il en fait un type imprevisible. Ce qui rend chacune de ses rencontres avec ses cibles plus intense. La musique d'Hermann dramatise à l'extreme ces séquences et les transitions nerveuses de Scorcese couplées au travail superbe sur l'image electrise chaque plan. J'adore.
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A propos de la scène entre Lewis et DeNiro, on apprend dans les bonus, que cette scène sensuelle a été tourné en une prise (la deuxième partie pour etre precis), et que l'idée du pouce a été improvisé par De Niro (le film contient beaucoup de scènes improvisées ou remaniées à la dernière minutes), pour voir la reaction de Lewis, qui se prend au jeu manifestement.

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SPOILERS CAPE FEAR
Sans parler de la séquence pendant laquelle De Niro s'aprête à violer Juliette Lewis mais est convaincu par la mère de s'attaquer plutôt à elle, je la trouve totalement illogique et donc sans aucune crédibilité
Nolte est un connard, il finit par tuer De Niro, il a song sur les mains mais elles sont lavées, il est pardonné alors qu'il ne devrait sûrement pas l'êtretakezo wrote:On peut savoir pourquoi ? Moi je ne mord pas.Nikita wrote: Je n'aime pas ce film, sa fin.
Sans parler de la séquence pendant laquelle De Niro s'aprête à violer Juliette Lewis mais est convaincu par la mère de s'attaquer plutôt à elle, je la trouve totalement illogique et donc sans aucune crédibilité
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