Je ne comprends vraiment pas cette critiquechristian a écrit :J'ai vu ce film lors de sa dernière diffusion sur Arte mais j'avoue que ça m'a laissé froid (pourtant j'adore le fantastique, y compris "les yeux sans visage"), je n'ai pas aimé le traitement du sujet, comme "Crash" de Cronenberg, j'ai trouvé ça original mais, comment dire, mou et froid (au niveau de l'interpretation), et sans force véritable (ça manque un peu d'humour en plus), et puis j'ai pas raffolé non plus de la musique (contrairement à celle de "Crash" que j'avais adorée littéralement !!), mais bon, je comprend que ça puisse plaire mais ce n'est pas pour moi...
Trouble Every Day (Claire Denis - 2001)
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par manque d'humour, je veux dire que le film est totalement 1er degré en fait... à fleur de peau (c'est le cas de le dire ), on ne sent pas de distanciation... manque de bol, c'est souvent un regard un peu distant, grinçant et ironique, que je recherche au cinéma (celui d'un Bunuel ou d'un Ferreri)... le nombril du cinéaste : je m'en fiche un peu en définitive (attention, je précise que ça s'applique pas seulement pour ce film, mais pour plein d'autres...)Nikita a écrit :Je ne comprends vraiment pas cette critiquechristian a écrit :J'ai vu ce film lors de sa dernière diffusion sur Arte mais j'avoue que ça m'a laissé froid (pourtant j'adore le fantastique, y compris "les yeux sans visage"), je n'ai pas aimé le traitement du sujet, comme "Crash" de Cronenberg, j'ai trouvé ça original mais, comment dire, mou et froid (au niveau de l'interpretation), et sans force véritable (ça manque un peu d'humour en plus), et puis j'ai pas raffolé non plus de la musique (contrairement à celle de "Crash" que j'avais adorée littéralement !!), mais bon, je comprend que ça puisse plaire mais ce n'est pas pour moi...
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Tout le contraire de moi!christian a écrit :par manque d'humour, je veux dire que le film est totalement 1er degré en fait... à fleur de peau (c'est le cas de le dire ), on ne sent pas de distanciation... manque de bol, c'est souvent un regard un peu distant, grinçant et ironique, que je recherche au cinéma (celui d'un Bunuel ou d'un Ferreri)... le nombril du cinéaste : je m'en fiche un peu en définitive (attention, je précise que ça s'applique pas seulement pour ce film, mais pour plein d'autres...)Nikita a écrit : Je ne comprends vraiment pas cette critique
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oui mais le film, s'il avait été traité au second degré, aurait perdu toute sa force...le film est un constat, une étude et non une critique d'un aspect peu connu de la nature humaine et de la relation entre désir sexuel et cannibalisme...Philip Marlowe a écrit :Tout le contraire de moi!christian a écrit : par manque d'humour, je veux dire que le film est totalement 1er degré en fait... à fleur de peau (c'est le cas de le dire ), on ne sent pas de distanciation... manque de bol, c'est souvent un regard un peu distant, grinçant et ironique, que je recherche au cinéma (celui d'un Bunuel ou d'un Ferreri)... le nombril du cinéaste : je m'en fiche un peu en définitive (attention, je précise que ça s'applique pas seulement pour ce film, mais pour plein d'autres...)
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Pas mieuxO'Malley a écrit :oui mais le film, s'il avait été traité au second degré, aurait perdu toute sa force...le film est un constat, une étude et non une critique d'un aspect peu connu de la nature humaine et de la relation entre désir sexuel et cannibalisme...Philip Marlowe a écrit : Tout le contraire de moi!
Un peu de premier degré ne fait pas de mal
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oui, tu as raison, ça définis bien le film mais rien à faire, ce genre d'étude clinique me laisse froid... je préfere l'ironie, les clins d'oeil et une légère distance à l'hyper-réalisme en général...O'Malley a écrit :oui mais le film, s'il avait été traité au second degré, aurait perdu toute sa force...le film est un constat, une étude et non une critique d'un aspect peu connu de la nature humaine et de la relation entre désir sexuel et cannibalisme...
tu expliques mieux que moi en tout cas pourquoi je n'ai pas aimé ce film
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Trouble Every Day a agit sur moi comme un poison lent qu'on inocule. D'abord, j'ai pu paraître désintéressé en tout cas je n'étais pas rentré dedans, même si je comprenais le sens et encore pas tout, je l'avoue, parce que l'histoire est complexe même si elle parle avant tout d'amour. Puis les choses deviennent plus précises et atteignent le reste du corps. La vision des images est alors plus intense et radicale. Et quand je l'ai revu je suis resté bouche bée, tétanisé par le force et la limpidité de la mise en scène. C'est plus que de l'interprétation, c'est une cannibalisation de l'écran, ce sont des personnages qui irradient de leur présence la moindre scène. Gallo et Dalle sont hyper photogéniques, hyper sensuels.
Ca reste le plus grand film français d'horreur du début des années 2000. J'aimerais découvrir Dans ma peau, même si je n'ai pas envie de les comparer.
Ca reste le plus grand film français d'horreur du début des années 2000. J'aimerais découvrir Dans ma peau, même si je n'ai pas envie de les comparer.
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j'ai vu le film quand le dvd est sorti (ça fait dejà longtemps)
mais je garde de ce film son esthétisme, les acteurs (dalle/gallo/duvauchelle), son coté "hypnotique" (contraste avec le sujet ce qui peut derouter certains) et sa musique génialissime en parfaite cohésion (Tindersticks)
mais je garde de ce film son esthétisme, les acteurs (dalle/gallo/duvauchelle), son coté "hypnotique" (contraste avec le sujet ce qui peut derouter certains) et sa musique génialissime en parfaite cohésion (Tindersticks)
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Trouble every days de Claire Denis.
Après “S’en fout la mort” que j’ai découvert récemment, Claire Denis a réellement le don pour m’impressionner. Même si je trouve que le film s’embarrasse d’une histoire pas forcément intéressante (des expérience scientifiques sur le cannibalisme), ce sont avant tout l’ambiance et les personnages qui m’ont séduits. Une angoisse sourde parcoure tout le film, faite de sonorités anxiogènes, de plans tout en tension et de scènes mariant habilement thanatos et libido (mais vraiment pas de quoi en faire un scandale cannois). Claire Denis semble être une cinéaste du corps, du désir (et de son corollaire, la frustration), du toucher, presque de l’odeur. Çà n’est jamais glauque ou malsain, mais troublant, fascinant. Comme un film de Lynch.
C’est clair, Claire est à éclaircir (notez l’allitération en "clair"…hihihi, je suis mutin du matin…).
Après “S’en fout la mort” que j’ai découvert récemment, Claire Denis a réellement le don pour m’impressionner. Même si je trouve que le film s’embarrasse d’une histoire pas forcément intéressante (des expérience scientifiques sur le cannibalisme), ce sont avant tout l’ambiance et les personnages qui m’ont séduits. Une angoisse sourde parcoure tout le film, faite de sonorités anxiogènes, de plans tout en tension et de scènes mariant habilement thanatos et libido (mais vraiment pas de quoi en faire un scandale cannois). Claire Denis semble être une cinéaste du corps, du désir (et de son corollaire, la frustration), du toucher, presque de l’odeur. Çà n’est jamais glauque ou malsain, mais troublant, fascinant. Comme un film de Lynch.
C’est clair, Claire est à éclaircir (notez l’allitération en "clair"…hihihi, je suis mutin du matin…).
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Oui, on est d'accord, mais pas seulement. Claire Denis est une cinéaste de la sensualité (du moins pour les deux films que j'ai vu d'elle), et elle le retranscrit par sa mise en scène très charnelle, viscérale et cérébrale en même temps. Et çà me plaît.MJ a écrit :Trouble Every Day ne vaut la peine ne serait-ce que pour son esthetique visuelle qui est tout simplement superbe !