Bertrand Tavernier (1941-2021)

[Jack Carter]

[Torrente]

Noooooon

[holst]

[primus]

Grande tristesse. Merci pour tout Monsieur Tavernier.

[Karras]

Petite rétrospective du réalisateur

[Flol]

Du coup, question : dans ce strict rôle de passeur cinéphile, vous lui voyez qui comme héritier ?

[El Dadal]

Franchement, comme l'écrit Jack dans l'obituaire, il va laisser un vide important. Sa disparition, c'est un trou d'air, et le signal de la fin d'une époque. Des gens comme Rauger, Père et Thoret expriment très bien leur passion, mais je ne leur vois pas exactement les mêmes mécanismes critiques.

[Flol]

Je pensais aussi à Thoret, mais j'ai l'impression qu'il s'est un peu détaché de tout ça. Et il est dans une posture plus clivante que Tavernier, qui lui était davantage dans la transmission pure et bienveillante (même s'il avait ses têtes de turc, évidemment).
Ou sinon, on a toujours :

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[odelay]

Le seul grand cinéaste qui est l’équivalent de Tavernier sur ce terrain n’est pas Français. C’est Martin Scorsese (qui jouait dans Autour de Minuit d’ailleurs) Sinon je ne vois pas car les anciens des cahiers sont soit morts soit ne sont pas dans le transmission de passion (cf Godard). Là je parle de cinéastes et transmetteurs de passion, pas de gens qui seraient seulement des critiques.

[Flol]

Ok donc que des vieux déjà morts ou pas loin de l'être.
Mais parmi la génération précédente, j'ai beau chercher, je ne lui trouve pas d'équivalent.
A vous les stylos !

[Jack Carter]

Ou sinon, on a toujours :

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[El Dadal]

Tavernier qui lui était davantage dans la transmission pure et bienveillante (même s'il avait ses têtes de turc, évidemment).

C'est bien ça, et c'est marrant car en parcourant son blog, on peut y trouver une certaine quantité de Jeremy Foxeries (comprendre "retournements de veste"). Il n'avait pas peur de changer d'avis et ne souffrait pas de complexe interprétatif. Ses notules étaient très "historiciennes", ce qui n'était d'ailleurs pas pour me déplaire.

[LeRationaliste]

Le seul cinéaste de cette envergure que j'ai rencontré avec Shoji Kawamori. C'était à une projection de son documentaire.

Bon, je vais aller reprendre deux fois des moules.

L.R

[shubby]

Gros - gros - coup de cafard, là.

[-magik-]

Ça fout un coup putain.