Parmi les films que j'aime bien (je les aime tous en fait) il manque Une semaine de vacances et Des enfants Gâtés, ça vaut le coup de les voir, même s'ils ne bouleverseront peut-être pas ton top.
J'aurais tendance au contraire à penser qu'ils le pourraient. Pour ma part, je pense qu'ils y entreraient.
Thaddeus a privilégié des films plus rythmés et/ou plus engagés. Ceux là prennent plus leur temps (comme un Dimanche), du coup je préfère ne pas m'engager.
A suivre alors ; curieux de savoir ce qu'il en pensera. Ceux qui me font le plus plaisir dans son top 5 sont Ca commence aujourd'hui et Coup de torchon que je ne me lasse pas de voir et revoir.
Ratatouille wrote:Marrant, j'allais justement dire que le Tavernier était l'anti Polisse.
Je suis d'accord. J'aime bien Polisse mais c'est un film qui joue, comme toujours avec Maïwenn, sur l'excès, la primauté de l'effet sur le réalisme, le déséquilibre permanent, voire le raccourci et la manipulation. Tout le contraire d'L.627 qui est un modèle de rigueur et d'exigence. Les points communs entre les deux films sont trompeurs.
Il me semble qu'il y a une parenté flagrante entre les deux films, dans ce qu'ils veulent raconté et dans la manière de le faire.
Dans ce qu'ils veulent dire, oui : on sent que Maïwenn a bien vu le Tavernier et le Pialat. Mais dans sa manière de le faire, y a quand même 150 classes d'écart avec ses glorieux aînés.
Ratatouille wrote:Marrant, j'allais justement dire que le Tavernier était l'anti Polisse.
Je suis d'accord. J'aime bien Polisse mais c'est un film qui joue, comme toujours avec Maïwenn, sur l'excès, la primauté de l'effet sur le réalisme, le déséquilibre permanent, voire le raccourci et la manipulation.
Il me semble qu'il y a une parenté flagrante entre les deux films, dans ce qu'ils veulent raconté et dans la manière de le faire.
Dans ce qu'ils veulent dire, oui : on sent que Maïwenn a bien vu le Tavernier et le Pialat. Mais dans sa manière de le faire, y a quand même 150 classes d'écart avec ses glorieux aînés.
Comme Rick, je ne trouve pas. Il m'a d'ailleurs encore plus pris aux tripes que ses illustres ainés. Vu 3 fois de suite la même quinzaine (pour le faire découvrir à ma femme et mes deux filles qui en sont désormais fans également), toujours avec le même "plaisir" ; un chef-d’œuvre me concernant. Probablement le DVD qui a le plus tourné chez les Fox, chacun voulant le faire découvrir à leur tour à leurs copains/copines.
Jeremy Fox wrote:Comme Rick, je ne trouve pas. Il m'a d'ailleurs encore plus pris aux tripes que ses illustres ainés. Vu 3 fois de suite la même quinzaine (pour le faire découvrir à ma femme et mes deux filles qui en sont fans également), toujours avec le même "plaisir" ; un chef-d’œuvre me concernant.
Alors la famille Fox va littéralement adorer Mon Roi.
Rick Blaine wrote:Je n'ai pas vu ça dans le film de Maiwenn.
Je l'ai au moins trouvé, à certains endroits, maladroit. Ce que n'est jamais le film de Tavernier.
Mais Maïwenn a le défaut de ses qualités, ou en l'occurrence la qualité de ses défauts : son ardeur très rentre-dedans et un tantinet naïve favorise une approche viscérale qui vaut des scènes très fortes.
Jeremy Fox wrote:Comme Rick, je ne trouve pas. Il m'a d'ailleurs encore plus pris aux tripes que ses illustres ainés. Vu 3 fois de suite la même quinzaine (pour le faire découvrir à ma femme et mes deux filles qui en sont fans également), toujours avec le même "plaisir" ; un chef-d’œuvre me concernant.
Alors la famille Fox va littéralement adorer Mon Roi.
A suivre mais c'est vrai que je l'attends avec impatience malgré les mauvais premiers retours. J'ai aimé ses trois premiers films.
Thaddeus wrote: son ardeur très rentre-dedans et un tantinet naïve favorise une approche viscérale qui vaut des scènes très fortes.
Tu as raison ; et je dois avouer être souvent assez bon public pour ce type d'approche. D'où mon admiration pour ses films comme pour ceux de Xavier Dolan. Ils me prennent aux tripes.
Thaddeus wrote: son ardeur très rentre-dedans et un tantinet naïve favorise une approche viscérale qui vaut des scènes très fortes.
Tu as raison ; et je dois avouer être souvent assez bon public pour ce type d'approche. D'où mon admiration pour ses films comme pour ceux de Xavier Dolan. Ils me prennent aux tripes.
Et tant pis s'ils font dans la facilité la plus atroce ? (mon dieu, cette séquence finale de Polisse...)