C'est possible.
Men (Alex Garland - 2022)
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Re: Men (Alex Garland - 2022)
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Re: Men (Alex Garland - 2022)
La charge sur ta toxicité masculine a l'intelligence de se faire au travers d'un parcours très personnel, et ne se pose pas comme une leçon. On est plus dans l'allégorie, à grand coups de symboles religieux ou païens qui m'ont semblés justifiés.
C'est un peu lent, mais quel final ! J'ai vraiment beaucoup aimé cette fin.
AU petit jeu des comparaisons, j'ai plutôt pensé à Anomalisa, pour le coté dépression qui homogénéise la perception du monde extérieur.
C'est un peu lent, mais quel final ! J'ai vraiment beaucoup aimé cette fin.
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Re: Men (Alex Garland - 2022)
Un peu de respect, veux-tu bien ?
AtCloseRange a tenu 70 pages dans le topic West Side Story sans avoir vu le t'émane de Spielberg, un exploit. Alors il réussira bien à nous trouver des petites polémiques sympa autour de Men pour tuer le temps
Et on continue à compiler les votes, même si ces notes ne vous diront pas grand chose sur le film, à part qu'il a une meilleure moyenne par ici que Morbius ou Firestarter. Heureusement, certains votants ont également développé dans ce sujet (qui ne fait que deux pages, donc ce sera facile à retrouver) :
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Re: Men (Alex Garland - 2022)
Quelques mots sur le film quand même. Attention spoilers!
J'ai retrouvé avec grand plaisir le style visuel d'Alex Garland (la scène d'intro rappelle l'ambiance de la série Devs que je vous recommande chaudement), bien aidé par le travail formidable du directeur photo Rob Hardy.
Le problème, c'est que j'ai très vite deviné que tous les hommes de la campagne étaient interprétés par le même acteur (heureusement que je n'avais pas vu la bande-annonce d'ailleurs). Dès la visite du gardien de la maison, qui m'avait paru un peu "déguisé", ce qu'a confirmé le plan furtif du visage de profil du policier menottant la créature sur la pelouse, puis ensuite (là c'était sûr et certain) dans le pub.
Là où Shining que vous citez jouait sur l'ambiguité réel/hallucination, Men m'est apparu très vite comme un simple délire subjectif, sans vraiment jouer avec autre chose. Donc plus de suspense possible pour moi, plus d'ambiguité, je savais où j'étais, je n'avais plus à chercher. Je ne sais pas si Garland espérait tromper le public longtemps ou si c'était visible très vite (donc casse-gueule quand même). L'explication/interprétation est compréhensible mais demeure pour moi bien mince (je suis sorti du film en me disant "tout ça pour ça"). Reste les quelques moments glaçants, heureusement.
Je ne vois pas trop le rapport avec Midsommar, hormis le rapport à la nature, mais il ne m'en reste aucun souvenir.
Les accouchements m'ont rappelé X-TRO, dont j'ai un très lointain souvenir, où on voit quelqu'un (ou quelque chose) déjà accoucher d'un adulte.
Alex Garland a annoncé arrêter le cinéma, espérons qu'il revienne sur sa décision. Il reste encore à sortir Civil War, actuellement en post-production.
J'ai retrouvé avec grand plaisir le style visuel d'Alex Garland (la scène d'intro rappelle l'ambiance de la série Devs que je vous recommande chaudement), bien aidé par le travail formidable du directeur photo Rob Hardy.
Le problème, c'est que j'ai très vite deviné que tous les hommes de la campagne étaient interprétés par le même acteur (heureusement que je n'avais pas vu la bande-annonce d'ailleurs). Dès la visite du gardien de la maison, qui m'avait paru un peu "déguisé", ce qu'a confirmé le plan furtif du visage de profil du policier menottant la créature sur la pelouse, puis ensuite (là c'était sûr et certain) dans le pub.
Là où Shining que vous citez jouait sur l'ambiguité réel/hallucination, Men m'est apparu très vite comme un simple délire subjectif, sans vraiment jouer avec autre chose. Donc plus de suspense possible pour moi, plus d'ambiguité, je savais où j'étais, je n'avais plus à chercher. Je ne sais pas si Garland espérait tromper le public longtemps ou si c'était visible très vite (donc casse-gueule quand même). L'explication/interprétation est compréhensible mais demeure pour moi bien mince (je suis sorti du film en me disant "tout ça pour ça"). Reste les quelques moments glaçants, heureusement.
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"Un film n'est pas une envie de faire pipi" (Cinéphage, août 2021)
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Re: Men (Alex Garland - 2022)
Mais enfin... C'est le MEME ACTEUR. Tu penses que le réalisateur voulait vraiment qu'on ne s'en rende pas compte ?? Quel serait le sens de choisir le même acteur pour des personnages différents, si c'est pour qu'ils ne se ressemblent pas du tout et que personne ne s'en aperçoive ?
En tout cas, bravo à toi, moi je ne savais pas où j'étais, et je n'ai pas arrêté de chercher. Quelques explications de ta part seraient les bienvenues, tu as l'air d'avoir eu une compréhension du film bien plus limpide que la mienne...
En tout cas, bravo à toi, moi je ne savais pas où j'étais, et je n'ai pas arrêté de chercher. Quelques explications de ta part seraient les bienvenues, tu as l'air d'avoir eu une compréhension du film bien plus limpide que la mienne...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Men (Alex Garland - 2022)
Oui c'est le même acteur mais je me suis demandé si c'était si visible que ça en fait,si le démasquer était voulu si tôt (parce qu'ils sont quand même déguisés, ma compagne n'avait rien vu par exemple). Ca a tout l'air d'un twist de fin, clarifié par les multiples accouchements du final.
En tout cas ça m'a sorti du film en quelque sorte. Et au-delà de cette symbolique, je n'ai pas ressenti d'autres subtilités. J'ai sans doute raté des trucs si ça se trouve
En tout cas ça m'a sorti du film en quelque sorte. Et au-delà de cette symbolique, je n'ai pas ressenti d'autres subtilités. J'ai sans doute raté des trucs si ça se trouve
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Re: Men (Alex Garland - 2022)
Alors que pour moi, c'était précisément un élément supplémentaire de l'énigme, une stimulation supplémentaire... J'étais enchanté de me poser tant de questions (même si je n'ai pas eu toutes mes réponses).Nestor Almendros a écrit : ↑14 juin 22, 15:57 En tout cas ça m'a sorti du film en quelque sorte. Et au-delà de cette symbolique, je n'ai pas ressenti d'autres subtilités. J'ai sans doute raté des trucs si ça se trouve
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Re: Men (Alex Garland - 2022)
Que tous les personnages aient la même tête était montré dans la bande annonce, je ne pense pas qu'il y ait tellement de surprise autour de ça. Ce qui peut intriguer c'est "pourquoi".
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Re: Men (Alex Garland - 2022)
Oui j'avais bien saisi ça, la culpabilité (les blessures à la main et au pied identiques à celles de son mari, par exemple) et la cicatrisation comme tu dis. Bon, donc ça ne m'a pas touché suffisamment, tout simplement.monk a écrit : ↑14 juin 22, 16:10 Que tous les personnages aient la même tête était montré dans la bande annonce, je ne pense pas qu'il y ait tellement de surprise autour de ça. Ce qui peut intriguer c'est "pourquoi".
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Re: Men (Alex Garland - 2022)
Mais oui, bien vu !Nestor Almendros a écrit : ↑14 juin 22, 15:46 Les accouchements m'ont rappelé X-TRO, dont j'ai un très lointain souvenir, où on voit quelqu'un (ou quelque chose) déjà accoucher d'un adulte.
Dans le genre dérangeant, ce film se pose bien là, lui aussi. Et je suis persuadé que Garland le connait.
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Re: Men (Alex Garland - 2022)
C'est Jerry ton avatar?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Men (Alex Garland - 2022)
Yep. Avec des bretelles de couleurs et un air coquin.
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Re: Men (Alex Garland - 2022)
même impression que toi, l'imagerie n'est pas déplaisante, c'est joliment cadré et photographié mais il y a un côté un peu vain au final où on se dit en effet "tout ça pour ça", le final m'a paru aussi un peu longuet dans sa répétition et surtout je trouve que ça manque d'incarnation -malgré la bonne prestation de l'actrice principale-, je regardais ça un peu à distance du coup, c'est la limite souvent de ces films "Elevated horror" A24 qui se veulent théoriques.Nestor Almendros a écrit : ↑14 juin 22, 15:46Là où Shining que vous citez jouait sur l'ambiguité réel/hallucination, Men m'est apparu très vite comme un simple délire subjectif, sans vraiment jouer avec autre chose. Donc plus de suspense possible pour moi, plus d'ambiguité, je savais où j'étais, je n'avais plus à chercher. Je ne sais pas si Garland espérait tromper le public longtemps ou si c'était visible très vite (donc casse-gueule quand même). L'explication/interprétation est compréhensible mais demeure pour moi bien mince (je suis sorti du film en me disant "tout ça pour ça").