Et vous, qu'allez-vous regarder ce soir ?

[Supfiction]

Ce soir, il y a les potes qui apportent les pizzas et viennent découvrir Titane, le film préféré de tout le forum

Bon courage ! Petit conseil en passant : mangez la pizza avant de lancer le film.

Y a même pas Léa Seydoux dedans, on se demande vraiment pourquoi et comment il a pu obtenir la palme d’or.

[tchi-tcha]

Ce soir, il y a les potes qui apportent les pizzas et viennent découvrir Titane, le film préféré de tout le forum

Bon courage ! Petit conseil en passant : mangez la pizza avant de lancer le film.

Trop tard, -magik- a déjà mangé tous les champignons :

...le couple Thimothée Chalamet - Léa Seydoux est parfait dans ces deux films.

Mais nan, Titane c'est un super film, candygirl va le kiffer "grave"

[TheGentlemanBat]

Ce soir, il y a les potes qui apportent les pizzas et viennent découvrir Titane, le film préféré de tout le forum

Bon courage ! Petit conseil en passant : mangez la pizza avant de lancer le film.

Moi j'aurais conseillé de dire aux potes de ne surtout pas oublier de ramener des bières, ça atténuera un peu (beaucoup selon le nombre de bouteilles descendues) le 2ème effet KissPasCool qu'ils pourraient ressentir devant le film

[AtCloseRange]

Probable révision du Prêteur sur Gages de Lumet.

[Torrente]

Il FAUT que je revoie ce film !!

[Dale Cooper]

Pas de film. C'est l'été, j'ai décidé de retrouver la forme alors ce soir, ce sera ça...



Et d'autres vidéos dans ce style, que je regarderai en mangeant des chips.

Yeah !

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[Thesix]

Ce soir : Gulli, le son coupé... en écoutant Rickie Lee Jones...

[Courleciel]

Se soir se sera :

[Torrente]

Ce soir, je ne sais pas trop. Sûrement Netflix.
Si je ne suis pas persuasif, je vais devoir m'appuyer les nouvelles saisons de Umbrella academy ou Stranger things... alors il faut que je trouve une contre-proposition alléchante mais ce n'est pas gagné, je ne suis pas inspiré.

Erreur de planning.
J'ai confondu Vendredi avec Samedi.
Sans commentaire.

Mais comme j'étais quand même sans inspiration : direction étagère DVD Criterion...

• Secret honor est un 'one man show' éreintant de Philip Baker Hall, quoique sûrement moins efficace que la pièce de théâtre. Un spectacle déceptif et longuet mais dans lequel l'acteur déploie un arsenal impressionnant.
  
  N'étant pas spécialiste de l'Histoire américaine des années 60-70, je me suis retrouvé perdu à plusieurs reprises, passant à côté de tonnes de références sans comprendre tous les tenants et aboutissants, abruti par un flot de paroles (et de sous-titres) incessant mais Altman opère un bon travail de découpage et capte assurément l'un des plus grand numéro d'acteur des années 80.
  
  Marrant d'avoir choisi ce film le jour du tweet de l'un des étudiants de l’École de la Cité, embauché sans expérience sur le tournage d'Arthur, malédiction, quand on sait que Secret honor fut réalisé alors qu'Altman était professeur de cinéma à l’université de Michigan et que ses étudiants constituaient l'équipe technique du film.
  2 salles, 2 ambiances.

• Border radio (cette jaquette pourrie aurait dû me mettre la puce à l'oreille) est un film choral en noir et blanc, à moitié improvisé, de 3 réalisateurs indépendants américains pas encore totalement prêts / mûrs / finis.
  Parmi eux, l'immense Allison Anders (que j'adore et qui réalisera 5 ans plus tard son premier bijou) et Kurt Voos (dont j'aime à peu près tous les films, même les plus BZ).
  
  Malheureusement, Border radio est un chemin de croix que j'ai peiné à terminer (j'ai étendu mon linge en même temps). Décousue, par moment même lunaire, je n'ai rien compris à l'histoire (sans rire, impossible d'expliquer de quoi ça parle... au bout d'une heure, je me suis fait une raison, je ne le saurai jamais, les réalisateurs eux-mêmes doivent encore se le demander), très mal sonorisé (post synchro' atroce, prise son d'amateur) et très mal joué par des anonymes / non-acteurs / vrais acteurs / tout sauf acteurs.
  Les voies de Criterion sont parfois impénétrables.
  
  Il faudrait que je trouve Strutter maintenant... le film censé boucler la "trilogie" entamée avec ce film et poursuivie avec Sugar town (qui, lui, vaut le coup d’œil !).

• Monstres invisibles a.k.a. Fiend without a face est une série BZ de science-fiction horrifique (presque) typique des années 50 qui en comptent des milliers.
  Exploitant la paranoïa atomique pour le pire et pour le rire, ce petit film a marqué son époque grâce à son climax.
  Jusque-là, le métrage se traîne un peu avec sa galerie de personnages clichés, ses rebondissements téléphonés, sa mise en scène scolaire et son action quasi absente :
  des jeeps roulent, des avions volent, des radars tournent... bref, des 'stock-shots' shootent, des portes se ferment, d'autres s'ouvrent, des militaires se lèvent, d'autres se saluent, certains s'assoient et des gens parlent, parlent et reparlent encore...
  
  Heureusement, les acteurs sont corrects.
  Barbara Griselle fait même son petit effet... les noms des personnages sont assez marrants (l'action est censée se dérouler au Canada), le véritable nom de l'actrice, lui, est un peu plus passe-partout : Kim Parker.
  

  Spoiler (cliquez pour afficher)

  

  L'idée de faire monter la sauce à coup de bruitages et d'explications fumeuses est d'autant plus ingénieuse que ne pas montrer les monstres avant la dernière bobine permet de garder le budget le plus serré possible et de mettre en pratique la formule gagnante : "less is more". Et puis cette décision donne lieu à des plans et des bruitages d'un autre monde mais surtout à un monologue de scientifique un peu cramé du bulbe vraiment cocasse.
  Tout bénéf', donc.
  
  Ainsi débute la dernière bobine qui aura valu au film : censure britannique, remontages ci et là selon les pays d'exploitation sans oublier des critiques assez virulentes un peu partout dans le monde, mais quelle dernière bobine ?!
  Au moment de mes recherches à l'annonce de cette sortie, j'avais d'ailleurs été très surpris de lire autant de retours circonspects. D'autant plus surprenant qu'il s'agissait d'une sortie Criterion pour qui les louanges sont plus souvent de mises mais c'était peut-être justement parce qu'il s'agissait d'une sortie Criterion que les avis étaient si durs (pourtant, ils avaient déjà sorti quelques films détonants dans leur ligne éditoriale habituelle), faisant du film un pur produit de son époque sans le moindre intérêt, pire, allant même jusqu'à écrire que le film ne se démarquait jamais de ses congénères des années 50.
  De deux choses l'une : soit ces critiques ont stoppé le visionnage en cours, soit ces braves gens n'ont que des souvenirs brumeux des films de science-fiction américains de cette époque, parce que bon sang de bois, quel climax !
  10 minutes d'attaques en 'stop motion' gore, oui : "GORE" ! Comme si l'on tenait le chaînon américain manquant entre les séries BZ des années 50 et Herschell Gordon Lewis ! De cet ordre-là.
  10 minutes de cervelles explosées sur le papier peint avec force bruitages peu ragoutants, morts graphiques, déluge de balles incessant et tension paroxystique dans une maison assiégée la nuit, préfigurant avec 10 ans d'avance non moins que La nuit des morts vivants mais en plus gore et quelques effets dont le petit Sam Raimi se souviendra pour ses Evil dead.
  
  1h10 qui ont donc filées à vive allure pour aboutir à un feu d'artifice inespéré, dont je ne regrette ni le visionnage, ni l'achat.

Ce soir ?
Netflix, donc...

[Invité1]

Moi j'aurais conseillé de dire aux potes de ne surtout pas oublier de ramener des bières

Aucune inquiétude à ce sujet, ils seraient capables d'oublier de commander les pizzas, mais n'oublieront JAMAIS la Chouffe.
JAMAIS

Bon du coup, j'ai bien aimé Titane. Cette histoire d'êtres cabossés par la vie qui se rencontrent pour le meilleur et le pire m'a touchée et je n'ai pas du tout trouvé cela ridicule ou affligeant comme la plupart des classikiens. Au contraire, j'ai apprécié le message d'espoir (jusqu'au-boutiste) que souhaite exprimer Julia Ducournau avec le personnage incarné par Lindon, tout comme le rejet de personnalité et la transformation du corps qu'aborde le personnage joué avec grand talent par Agathe Rousselle. Et puis j'ai trouvé ça drôle (la tuerie sur la chanson de Caterina Caselli ou encore la fête des pompiers sur la track hardcore -non créditée au générique-) et esthétiquement beau dans son ensemble. On pense bien sûr parfois à Cronenberg (qui a adoré le film) et il y a encore quelques maladresses de-ci de-là, mais rien de bien grave. Perso', j'attends le 3ème film de Julia Ducournau avec beaucoup d'impatience.
7/10



Comme mes potes avaient envie de sortir en boite, je suis restée chez moi avec une amie et on s'est fait une seconde séance avec Casino Royale, première interprétation de James Bond par Daniel Craig et reboot de la (longue) saga débuté sur les écrans en 1962. Ce fut d'ailleurs une redécouverte exceptionnelle puisque je l'avais vu il y a une bonne dizaine d'années et que je ne me souvenais que d'une seule chose

Spoiler (cliquez pour afficher)

la mort d'Eva Green, ce qui ne m'avait pas poussée à découvrir les suites.

Quoi qu'il en soit, j'ai pris une chouette claque en le redécouvrant la nuit dernière et je vais me plonger dans les 4 autres épisodes dès ce soir en espérant ressentir le même plaisir.
8.5/10



Ce soir, ce sera donc la découverte de Quantum of Solace, peut-être même enchaîné de Skyfall.

[Torrente]

Ce soir, ce sera donc la découverte de Quantum of Solace

Demain, j'en saurai donc un peu plus à ton sujet...

[Invité1]

Ce soir, ce sera donc la découverte de Quantum of Solace

Demain, j'en saurai donc un peu plus à ton sujet...

Waow, le 1er degré de ta phrase fait limite flipper
Que se passe-t-il donc avec Quantum of Solace ?

NB : Je viens de m'apercevoir que j'ai Fiend Without a Face (collection "Trésors du Fantastique"), tu m'as donnée envie de le découvrir au plus vite, du coup...

[Torrente]

Demain, j'en saurai donc un peu plus à ton sujet...

Waow, le 1er degré de ta phrase fait limite flipper
Que se passe-t-il donc avec Quantum of Solace ?

Non, pas d'inquiétude, c'est juste que c'est l'un des Bond qui se fait le plus dézinguer pour plein de raisons (que je trouve fumeuses).
Mais je l'aime beaucoup et je le défends coûte que coûte sans succès. Je trouve que c'est l'introduction d'un film Bondien la plus époustouflante qui ait jamais été filmée et qu'il regorge de morceaux de bravoure technique (montage, sons, images... comme la séquence de l'opéra, par exemple). J'ai juste "peur" que tu le dézingues toi aussi.

Pour Fiend without a face, il faut :
- être prêt à tenir bon donc avoir bien dormi la veille,
- accepter de rire mais pas autant que devant un film d'Edward D. Wood Jr.,
- se préparer un petit encas (à base de beurre de cacahuètes ou, au pire, de pâte à tartiner au Speculoos),
- choisir un coussin confortable pour son fessier (important !),
- accepter de se laisser faire,
- et surtout, surtout, ne pas stopper en route !

[Boubakar]

Ce soir, c'est barbecue !
Mais avant, ça sera Sans un bruit.

[Alibabass]

Un tour vers le cinéma Américain indépendant avec Property de Penny Allen ce soir, avant un (re)tour sur The Host demain.