Quel est le meilleur Bond a tes yeux?Supfiction a écrit : ↑6 oct. 21, 16:41 Lea Seydoux est grandiose. D’ailleurs le film ne marche que grâce à elle et son alchimie avec Bond/Craig. La B.O. donne des frissons (mais peut-être pas grâce à Zimmer) et j’ai bien cru jusqu’au générique que j’allais peut-être assister au meilleur James Bond. Ce ne fut pas le cas loin.
Voilà, c’est tout ce quwe j’ai à dire pour le moment.
Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
Il est où le topic Top James Bond que j’aille voir pour te répondre ?hansolo a écrit : ↑6 oct. 21, 17:20Quel est le meilleur Bond a tes yeux?Supfiction a écrit : ↑6 oct. 21, 16:41 Lea Seydoux est grandiose. D’ailleurs le film ne marche que grâce à elle et son alchimie avec Bond/Craig. La B.O. donne des frissons (mais peut-être pas grâce à Zimmer) et j’ai bien cru jusqu’au générique que j’allais peut-être assister au meilleur James Bond. Ce ne fut pas le cas malheureusement.
Voilà, c’est tout ce que j’ai à dire pour le moment.
Je crois que je les aime bien quasiment tous mais qu’il n’y a aucun Bond qui ne me satisfasse totalement. Mais à choisir, ce serait les deux Bond de Dalton. Et comme beaucoup j’ai mis le temps mais j’ai fini par beaucoup apprécier Craig dont ce dernier opus est le haut du panier.
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
Si je peux rebondir sur cette question, je pense que je préfère "Casino Royale" et "Skyfall" qui sont plus faciles d'accès. Mais j'attendrai un nouveau visionnage (sûrement d'ici 2/3 semaines avec ma femme quand les kids seront en vacances) pour me faire un nouvel avis.
Quant au reste de la saga, je dirais "You Only Live Twice" (le 1er que j'ai pu voir enfant) pour les Connery, "For Your Eyes Only" pour les Moore (vu un nombre incalculable de fois enfant).
Je déteste "GoldenEye", et "SPECTRE" m'a sévèrement déplu.
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
« Plus faciles d’accès » ? Que veux tu dire ?
En tous cas, rarement (ou probablement jamais) un Bond n’aura autant cédé à l’air du temps. Il y a une image qui m’a frappée, c’est lorsqu’il est caché et tient la petite dans ses bras pour la protéger pendant que Léa Seydoux bute les méchants.
Edit : n’ayant rien vu rien entendu sur le film avant de le voir, je découvre maintenant la très forte politisation de la campagne promotionnelle.
En tous cas, rarement (ou probablement jamais) un Bond n’aura autant cédé à l’air du temps. Il y a une image qui m’a frappée, c’est lorsqu’il est caché et tient la petite dans ses bras pour la protéger pendant que Léa Seydoux bute les méchants.
Edit : n’ayant rien vu rien entendu sur le film avant de le voir, je découvre maintenant la très forte politisation de la campagne promotionnelle.
Dernière modification par Supfiction le 6 oct. 21, 20:50, modifié 1 fois.
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
Il y a un plan « cannonbarrel » assez excellent aussi. Y a-t-il d’autres films de la saga ayant exploité diégétiquement ça faisait longtemps ce motif visuel emblématique (hors ouverture) ?
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
Les Bond ont très souvent sucé la roue à l'air du temps. Comme on enfile un anorak parce que c'est la mode des anoraks, même si ça paraît tjrs aussi ringard (bonne chance pour acheter autre chose comme blouson cet hiver !). Malgré tout son allant, Bond a toujours été en retrait finalement.Supfiction a écrit : ↑6 oct. 21, 17:46
En tous cas, rarement (ou probablement jamais) un Bond n’aura autant céder à l’air du temps.
J'y vais asap. Gros a priori pour Seydoux - qui m'avait déjà bien pollué le très fantomatique Spectre (bon titre) - et une durée qui, amha, ne convient pas au concept. Mais je kiffe le réal' depuis True Detective, donc roule. Comme pour Dune, je m'attends à entendre, si je n'aime pas : "ah bah ouais, mais tu l'as pas vu en IMAX aussi ! Il a été pensé pour l'IMAX, tu sais ?"
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
Excellent plan clin d’oeil oui.
J’ai l’impression que le film va se bonifier à la seconde vision, lorsque l’intrigue paraîtra plus clair. Le méchant n’est pas très réussi en revanche, ça, ça ne changera pas.
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
Pour Zimmer, il a une excuse : il est arrivé sur le projet très peu de temps avant la sortie. Fukunaga voulait bosser avec un collaborateur proche (comme Mendes avec Thomas Newman), Dan Romer. Les esquisses qu'il a soumises n'ont pas plu, et il a été remplacé au pied levé par Zimmer. Romer a depuis fait la musique de Luca, le Pixar de cette année.
Et c'est en tout cas assez remarquable que le film tienne à peu près la route tant les conditions de production ont été problématiques.
Le tandem Purvis & Wade avait commencé à écrire une nouvelle aventure, puis Danny Boyle avait été signé comme réalisateur, sur la base d'un pitch paraît-il épatant (dont on ne sait toujours rien) et n'ayant rien à voir avec le script des deux nigauds. Le synopsis rédigé avec John Hodge plait moins, et puis finalement, d'un "commun accord", la production, Craig et Boyle/Hodge renoncent à ce scénario. Dans l'urgence, on engage Cary Joji Fukunaga, qui avait déjà rencontré la production en d'autres occasions, on ressort le script de Purvis et Wade du placard, et on décide d'en faire aussi une suite directe à Spectre, pour que les films avec Craig aient une certaine continuité de bout en bout. Et avec aussi l'ambition en sourdine de faire pour Daniel Craig l'équivalent du diptyque Au service secret.../On ne vit que deux fois dans les romans (un gros morceau de la fin de Mourir peut attendre adapte des sections d'On ne vit...). Avec aussi la contrainte qu'une bonne part des scènes d'action est déjà gravée dans le marbre (le tournage à Matera ou dans d'autres lieux, ça prend des années pour négocier l'accord des autorités locales, et les storyboards sont sinon assez avancés), qu'il faut aussi faire avec les décors que l'on a commencé à réaliser dans la perspective du film de Boyle, etc.
C'est aussi à ce moment que le tournage a été reporté de quelques mois. Du fait de ce délai et de la disponibilité de Daniel Craig, Rian Johnson a proposé le script d'À couteaux tirés à l'acteur, qui a dit oui tout de suite, et qui a fait que tout a été tourné en vitesse du côté de Boston en prenant d'autres acteurs qui avaient un trou dans leur planning et qui avaient envie de jouer avec Craig, même pour pas trop cher. Et, paradoxalement, c'est cette histoire de report qui va être responsable du plus gros cachet de la carrière de Craig (alors qu'il y avait des chiffres délirants et fictifs qui couraient sur ce que les producteurs de Bond lui proposaient pour revenir dans le rôle) : Netflix va le payer 100 millions de dollars pour les deux suites d'À couteaux tirés.
En tout cas, je crois que cette histoire de suite directe à Spectre est responsable de plein de longueurs, surtout au début. On pouvait garder Léa Seydoux (c'était après tout la seule petite amie de l'ère Craig à être encore en vie...), mais elle n'avait pas fait forte impression dans Spectre, donc il fallait insister sur ce qui faisait qu'elle comptait pour Bond. On ne pouvait pas faire sans SPECTRE et Blofeld, mais cette histoire de frère adoptif était tellement idiote que ça avait complètement compromis cette incarnation du personnage, d'où le fait que c'est plutôt un nouveau personnage, Safin, qui devient le méchant principal dans ce volet.
Et c'est en tout cas assez remarquable que le film tienne à peu près la route tant les conditions de production ont été problématiques.
Le tandem Purvis & Wade avait commencé à écrire une nouvelle aventure, puis Danny Boyle avait été signé comme réalisateur, sur la base d'un pitch paraît-il épatant (dont on ne sait toujours rien) et n'ayant rien à voir avec le script des deux nigauds. Le synopsis rédigé avec John Hodge plait moins, et puis finalement, d'un "commun accord", la production, Craig et Boyle/Hodge renoncent à ce scénario. Dans l'urgence, on engage Cary Joji Fukunaga, qui avait déjà rencontré la production en d'autres occasions, on ressort le script de Purvis et Wade du placard, et on décide d'en faire aussi une suite directe à Spectre, pour que les films avec Craig aient une certaine continuité de bout en bout. Et avec aussi l'ambition en sourdine de faire pour Daniel Craig l'équivalent du diptyque Au service secret.../On ne vit que deux fois dans les romans (un gros morceau de la fin de Mourir peut attendre adapte des sections d'On ne vit...). Avec aussi la contrainte qu'une bonne part des scènes d'action est déjà gravée dans le marbre (le tournage à Matera ou dans d'autres lieux, ça prend des années pour négocier l'accord des autorités locales, et les storyboards sont sinon assez avancés), qu'il faut aussi faire avec les décors que l'on a commencé à réaliser dans la perspective du film de Boyle, etc.
C'est aussi à ce moment que le tournage a été reporté de quelques mois. Du fait de ce délai et de la disponibilité de Daniel Craig, Rian Johnson a proposé le script d'À couteaux tirés à l'acteur, qui a dit oui tout de suite, et qui a fait que tout a été tourné en vitesse du côté de Boston en prenant d'autres acteurs qui avaient un trou dans leur planning et qui avaient envie de jouer avec Craig, même pour pas trop cher. Et, paradoxalement, c'est cette histoire de report qui va être responsable du plus gros cachet de la carrière de Craig (alors qu'il y avait des chiffres délirants et fictifs qui couraient sur ce que les producteurs de Bond lui proposaient pour revenir dans le rôle) : Netflix va le payer 100 millions de dollars pour les deux suites d'À couteaux tirés.
En tout cas, je crois que cette histoire de suite directe à Spectre est responsable de plein de longueurs, surtout au début. On pouvait garder Léa Seydoux (c'était après tout la seule petite amie de l'ère Craig à être encore en vie...), mais elle n'avait pas fait forte impression dans Spectre, donc il fallait insister sur ce qui faisait qu'elle comptait pour Bond. On ne pouvait pas faire sans SPECTRE et Blofeld, mais cette histoire de frère adoptif était tellement idiote que ça avait complètement compromis cette incarnation du personnage, d'où le fait que c'est plutôt un nouveau personnage, Safin, qui devient le méchant principal dans ce volet.
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
C'est l'une des raisons pour lesquelles le film va autant diviser : le film est plus un drame qu'un film d'action, et Bond n'est pas le moteur de l'intrigue mais subit plus souvent celle-ci. Et il n'est plus aussi central que dans le reste de la saga, les autres personnages du MI6 ont une importance inédite dans ce film.Supfiction a écrit : ↑6 oct. 21, 17:46 « Plus faciles d’accès » ? Que veux tu dire ?
En tous cas, rarement (ou probablement jamais) un Bond n’aura autant cédé à l’air du temps. Il y a une image qui m’a frappée, c’est lorsqu’il est caché et tient la petite dans ses bras pour la protéger pendant que Léa Seydoux bute les méchants.
Et suis absolument d'accord avec cette image, elle m'a aussi beaucoup frappée.
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
Oui je suis d’accord sur le fait que Bond n’a jamais été autant en retrait. Oui, c’est avant tout un drame et d’ailleurs concernant les scènes d’action, en y repensant je n’arrive déjà plus à me souvenir de morceaux de bravoure comme dans la plupart des Bond, au point de se demander où sont passés les 200/300 millions de budget.zemat a écrit : ↑7 oct. 21, 09:46C'est l'une des raisons pour lesquelles le film va autant diviser : le film est plus un drame qu'un film d'action, et Bond n'est pas le moteur de l'intrigue mais subit plus souvent celle-ci. Et il n'est plus aussi central que dans le reste de la saga, les autres personnages du MI6 ont une importance inédite dans ce film.Supfiction a écrit : ↑6 oct. 21, 17:46 « Plus faciles d’accès » ? Que veux tu dire ?
En tous cas, rarement (ou probablement jamais) un Bond n’aura autant cédé à l’air du temps. Il y a une image qui m’a frappée, c’est lorsqu’il est caché et tient la petite dans ses bras pour la protéger pendant que Léa Seydoux bute les méchants.
Et suis absolument d'accord avec cette image, elle m'a aussi beaucoup frappée.
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Cela renforce mon idée que Madeleine Swann/Léa Seydoux est le personnage central du film qui perd fortement en intensité lorsqu’elle disparaît un moment. Les autres Bond girls n’ont que très peu d’interêt pour l’histoire, qu’il s’agisse de la 007 putatif ou malheureusement de Ana de Armas qui régale les yeux quelques minutes mais ne passe même pas à la casserole. Tout se perd.
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
Il était temps qu'il s'arrête en effet !Supfiction a écrit : ↑7 oct. 21, 10:13Ana de Armas qui régale les yeux quelques minutes mais ne passe même pas à la casserole.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
Si j'ai bien compris, c'est donc Léa Seydoux qui reprend le rôle?
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
Personne ne reprend le rôle.AtCloseRange a écrit : ↑7 oct. 21, 13:43 Si j'ai bien compris, c'est donc Léa Seydoux qui reprend le rôle?
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Re: Mourir peut attendre (Cary Joji Fukunaga - 2021)
Les successions entre Bond ont souvent été complexes.
- Connery a été rappelé en catastrophe en 1971 après avoir été evincé.
- Brosnan était en premiere ligne pour remplacer Moore dès 1986; mais a du attendre 10 ans
- Dalton a failli faire un 3e Bond (même les titres VO et VF ont été dévoilés a Cannes)
Bref, je pense qu'on peut attendre 2 ou 3 ans au moins avant d'avoir des infos fiables sur un eventuel successeur.
- Connery a été rappelé en catastrophe en 1971 après avoir été evincé.
- Brosnan était en premiere ligne pour remplacer Moore dès 1986; mais a du attendre 10 ans
- Dalton a failli faire un 3e Bond (même les titres VO et VF ont été dévoilés a Cannes)
Bref, je pense qu'on peut attendre 2 ou 3 ans au moins avant d'avoir des infos fiables sur un eventuel successeur.
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