Post le plus attendu de 2021.
Dune I et II (Denis Villeneuve - 2021 & 2024)
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Re: Dune (Denis Villeneuve - 2021)
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Re: Dune (Denis Villeneuve - 2021)
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Re: Dune (Denis Villeneuve - 2021)
Denis Villeneuve aurait aimé que les deux parties qu'il envisageait pour Dune soient filmées d'une seule traite, mais Warner en a décidé autrement.
https://www.ecranlarge.com/films/news/1 ... meme-temps
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"Je voulais depuis le début faire les deux parties en même temps. Pour diverses raisons, ça n'a pas eu lieu, et j'ai accepté le défi de ne faire qu'une première partie et de voir si le film suscite suffisamment d'enthousiasme pour pouvoir faire la suite. Lorsque j'ai fait la première partie, j'y ai mis toute ma passion, au cas où ça serait la seule. Mais je suis optimiste."
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Re: Dune (Denis Villeneuve - 2021)
Il m'envoie actuellement son commentaire audio en direct live de la séance...c'est à la hauteur de sa réputation!
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Re: Dune (Denis Villeneuve - 2021)
Vu hier en AP (mon 2ème film au ciné en 4 ans, c'est dire l'attente: Dune et Villeneuve)
N'ayant pas la prose de certains ici, juste quelques lignes pour exprimer mon avis:
On n'est pas dans un "pilote" (j'avais cette crainte aussi). Adaptation plutôt réussie du roman, on a évité le "gonflage" des quelques scènes d'action du roman en scène de 30min de baston à grand coup de SFX. Ces derniers sont "discrets" (utilisés pour les décors, l'atmosphère, pas pour du "t'as vu comment je peux balader la caméra dans tous les sens").
Le tout est assez cohérent/équilibré: il n'y a pas un élément du film (décors, interprétation, mise en scène,...) qui domine les autres.
Les 2h30 passent sans problème mais au rayon déception, je trouve que cela manquait un peu de souffle, de "romanesque", c'est assez "froid" (un comble sur une planète comme Dune) et détaché. Même si l'action est censée se passer à 95% sur Dune, on ne perçoit pas vraiment le reste de l'Univers (au sens premier ou au sens de l'univers de la fiction). Ce n'est pas un Space Opera, mais un opera tout court (sans la matrone ou le baryton qui chantent, je rassure)...
Conclusion: Monument, non (c'est con d'ailleurs de survendre tous les films, au final on déçoit le spectateur dans 99% de cas), film de l'année non plus mais à classer parmi les réussites...
L'adaptation "ultime" de Dune reste à faire (via une série TV, je ne vois pas comment c'est possible autrement)
Une remarque "technique" sur la projection: j'ai trouvé un passage très moche:
N'ayant pas la prose de certains ici, juste quelques lignes pour exprimer mon avis:
On n'est pas dans un "pilote" (j'avais cette crainte aussi). Adaptation plutôt réussie du roman, on a évité le "gonflage" des quelques scènes d'action du roman en scène de 30min de baston à grand coup de SFX. Ces derniers sont "discrets" (utilisés pour les décors, l'atmosphère, pas pour du "t'as vu comment je peux balader la caméra dans tous les sens").
Le tout est assez cohérent/équilibré: il n'y a pas un élément du film (décors, interprétation, mise en scène,...) qui domine les autres.
Les 2h30 passent sans problème mais au rayon déception, je trouve que cela manquait un peu de souffle, de "romanesque", c'est assez "froid" (un comble sur une planète comme Dune) et détaché. Même si l'action est censée se passer à 95% sur Dune, on ne perçoit pas vraiment le reste de l'Univers (au sens premier ou au sens de l'univers de la fiction). Ce n'est pas un Space Opera, mais un opera tout court (sans la matrone ou le baryton qui chantent, je rassure)...
Conclusion: Monument, non (c'est con d'ailleurs de survendre tous les films, au final on déçoit le spectateur dans 99% de cas), film de l'année non plus mais à classer parmi les réussites...
L'adaptation "ultime" de Dune reste à faire (via une série TV, je ne vois pas comment c'est possible autrement)
Une remarque "technique" sur la projection: j'ai trouvé un passage très moche:
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Re: Dune (Denis Villeneuve - 2021)
Pour l'aspect froid et détaché c'était assez prévisible chez Villeneuve non ?
C'est mon principal grief contre son Blade Runner 2049.
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Re: Dune (Denis Villeneuve - 2021)
Justement je trouvais que cela cadrait bien avec Blade Runner 2049 (réplicants sans sentiments, solitude, ambiance sombre, moche et sale,...) ou ses films précédents (toujours des personnages "ordinaires", alors qu'ici
Ici c'est un peu le défaut des qualités citées plus haut (retenue/sobriété dans la mise en scène/les SFX/... peut-être un peu trop donc). Peut-être suis-je influencé par la suite des romans et que c'est la première partie de l'histoire qui veut ça...
Je mets Villeneuve dans les cinéastes contemporain dont je ne raterais aucun film donc je suis plutôt réceptif à son style.
- Spoiler (cliquez pour afficher)
Ici c'est un peu le défaut des qualités citées plus haut (retenue/sobriété dans la mise en scène/les SFX/... peut-être un peu trop donc). Peut-être suis-je influencé par la suite des romans et que c'est la première partie de l'histoire qui veut ça...
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Re: Dune (Denis Villeneuve - 2021)
Horrible croûte, une de plus à l’actif de Denis Villeneuve qui, après le déjà médiocre Blade Runner 2049 suite-fan-service obsolète, décidément orfèvre dans l’enlaidissement volontaire, plonge littéralement une fascinante histoire de guerre et de messianisme dans un entonnoir tout moche monochrome. Le film, vaste hangar, où tentent de s'élaborer une vague intensité, sur la base rapiécée de scènes atones, banales, ne faisant jamais corps, et une emphase systématique, particulièrement préjudiciable quand elle touche à l’aspect spirituel (clips au ralenti sur fond de world music) ou son coeur (cliché romantique du cheveu au vent, forcement filmé au ralenti) ne se concrétise jamais à l'endroit voulu, vers le récit, mais toujours à côté, vers le style Villeneuve. Le prologue est, de ce point de vue, une véritable catastrophe et augure du pire : entre la voix off ridicule et le visuel livide de ce petit film, filmé au ralenti, qui figure le départ Harkonen de Arrakis, rien ne va. Et pourtant on sent Villeneuve très fier de ce grand moment, de ce début en solo, de son visuel affirmé, confondant majesté et emphase. Son style tout en rétention, amorti, fait d’ultra basse tonitruante et d’aplats gris, d’où émerge quelques figures humaine ou machiniques sur fond de crescendo-decrescendo sonore, comme arrachés aux ténèbres et à la ligne de basse continue, vaste écran de fumée et de son, est autant une facilité pour affirmer une grandeur qu’une absence de regard proprement indifférent au matériau.
Œuvre personnelle s’il en est, sorte de somme de ses obsessions, mais surtout labeur et quête de majesté. Les tableaux grandioses mais si inertes s’enchaînent ainsi pendant 2h30, sans que l’on ne se sente ni concerné ni impliqué. Le rythme monotone, ajouté au casting fumeux, Isaac, balai dans le...aïe, Momoa, meilleurs ami déconneur de Paul, Ferguson en Jessica, sans intérêt, rabban Chalamet en tête, sans charisme, pitoyable de fadeur, n’arrangeant rien à l’affaire. Le théâtralité du roman, si bien saisi par Lynch, est incomprise par Villeneuve visiblement trop occupé à monter le son à fond. Pire, cette esthétique si fière d’elle même, trahit aussi et hélas, un sentiment de déjà vu. Une banalité qui, de ces designs, aux costumes, en passant par les décors low-fi, pourrait se mesurer à une esthétique apple, voire de galet zen.
Et si le film, contre toute attente, engendre une telle grossièreté, un tel manque de finesse en dépit de sa pseudo sobriété, elle est à comprendre et à chercher du côté de ce qu'il désespère d’atteindre : à savoir, la sidération du spectateur. Quitte à mettre a fond tous les potards, ce qui est un peu paradoxal, vu l’apparent stoïcisme recherché, à commencer par Hans Zimmer et son horrible partition électro-orientale, bien là pendant 2h30 pour nous labourer les oreilles. L'une des pires musiques écoutée récemment.
Lynch se perdait peut être dans les détails, notamment surréalistes, survolait parfois. Chez Villeneuve, ça ne décolle jamais, son film reste finalement très, trop terre à terre. A l’image de son baron travesti en colonel Kurtz, ou de ses navigateurs de la guilde habillés en Daft Punk, ou bien encore de la passe d’arme entre Paul Atreides et de son maître d’arme Gurney (pauvre Broslin, perdu) réduit à une petite humiliation intergenerationnelle avec maniement de tonfa, ou bien encore épreuve de la boîte, partagé entre le manque sidérant d’invention et cette fameuse gravitas qui, plus que le roman de Herbert d'ailleurs, est le véritable sujet du film, et objet de mise en scène. Performante, une fois ramenée à l'échelle Villeneuve, tristement faiblarde quant au reste.
Œuvre personnelle s’il en est, sorte de somme de ses obsessions, mais surtout labeur et quête de majesté. Les tableaux grandioses mais si inertes s’enchaînent ainsi pendant 2h30, sans que l’on ne se sente ni concerné ni impliqué. Le rythme monotone, ajouté au casting fumeux, Isaac, balai dans le...aïe, Momoa, meilleurs ami déconneur de Paul, Ferguson en Jessica, sans intérêt, rabban Chalamet en tête, sans charisme, pitoyable de fadeur, n’arrangeant rien à l’affaire. Le théâtralité du roman, si bien saisi par Lynch, est incomprise par Villeneuve visiblement trop occupé à monter le son à fond. Pire, cette esthétique si fière d’elle même, trahit aussi et hélas, un sentiment de déjà vu. Une banalité qui, de ces designs, aux costumes, en passant par les décors low-fi, pourrait se mesurer à une esthétique apple, voire de galet zen.
Et si le film, contre toute attente, engendre une telle grossièreté, un tel manque de finesse en dépit de sa pseudo sobriété, elle est à comprendre et à chercher du côté de ce qu'il désespère d’atteindre : à savoir, la sidération du spectateur. Quitte à mettre a fond tous les potards, ce qui est un peu paradoxal, vu l’apparent stoïcisme recherché, à commencer par Hans Zimmer et son horrible partition électro-orientale, bien là pendant 2h30 pour nous labourer les oreilles. L'une des pires musiques écoutée récemment.
Lynch se perdait peut être dans les détails, notamment surréalistes, survolait parfois. Chez Villeneuve, ça ne décolle jamais, son film reste finalement très, trop terre à terre. A l’image de son baron travesti en colonel Kurtz, ou de ses navigateurs de la guilde habillés en Daft Punk, ou bien encore de la passe d’arme entre Paul Atreides et de son maître d’arme Gurney (pauvre Broslin, perdu) réduit à une petite humiliation intergenerationnelle avec maniement de tonfa, ou bien encore épreuve de la boîte, partagé entre le manque sidérant d’invention et cette fameuse gravitas qui, plus que le roman de Herbert d'ailleurs, est le véritable sujet du film, et objet de mise en scène. Performante, une fois ramenée à l'échelle Villeneuve, tristement faiblarde quant au reste.
Dernière modification par G.T.O le 15 sept. 21, 16:27, modifié 1 fois.
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Re: Dune (Denis Villeneuve - 2021)
Aie, on dirait une copie d'une scène du Valerian de Besson
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Re: Dune (Denis Villeneuve - 2021)
Moi j’appelle ça pompeux, voire prétentieux surtout.
Mais le pire surtout, c’est qu’après 2h30 de vide et d’ennui durant lesquels on attend ou espère qu’enfin le film démarre, entendre la réplique qui t’achèves : « Ce n’est que le commencement ». On l’avait bien compris, on l’avait bien compris.
Eh bien je préfère de très loin Valerian, même si les films n’ont formellement rien à voir. Sur le fond en revanche, on retrouve la même thématique des autochtones opprimés et la même allégorie de l’impérialisme capitaliste. D’ailleurs Dune et Valerian sont initialement des oeuvres de la même période du milieu des années 60.
Dernière modification par Supfiction le 15 sept. 21, 18:11, modifié 1 fois.
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Re: Dune (Denis Villeneuve - 2021)
Finalement, c'est pas très "Balmain".
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Re: Dune (Denis Villeneuve - 2021)
Ouch !G.T.O a écrit : ↑15 sept. 21, 15:10Horrible croûte, une de plus à l’actif de Denis Villeneuve qui, après le déjà médiocre Blade Runner 2049 suite-fan-service obsolète, décidément orfèvre dans l’enlaidissement volontaire, plonge littéralement une fascinante histoire de guerre et de messianisme dans un entonnoir tout moche monochrome. Le film, vaste hangar, où tentent de s'élaborer une vague intensité, sur la base rapiécée de scènes atones, banales, ne faisant jamais corps, et une emphase systématique, particulièrement préjudiciable quand elle touche à l’aspect spirituel (clips au ralenti sur fond de world music) ou son coeur (cliché romantique du cheveu au vent, forcement filmé au ralenti) ne se concrétise jamais à l'endroit voulu, vers le récit, mais toujours à côté, vers le style Villeneuve. Le prologue est, de ce point de vue, une véritable catastrophe et augure du pire : entre la voix off ridicule et le visuel livide de ce petit film, filmé au ralenti, qui figure le départ Harkonen de Arrakis, rien ne va. Et pourtant on sent Villeneuve très fier de ce grand moment, de ce début en solo, de son visuel affirmé, confondant majesté et emphase. Son style tout en rétention, amorti, fait d’ultra basse tonitruante et d’aplats gris, d’où émerge quelques figures humaine ou machiniques sur fond de crescendo-decrescendo sonore, comme arrachés aux ténèbres et à la ligne de basse continue, vaste écran de fumée et de son, est autant une facilité pour affirmer une grandeur qu’une absence de regard proprement indifférent au matériau.
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- Alexandre Angel
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Re: Dune (Denis Villeneuve - 2021)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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