Je parle de type qui mâche un mot sur deux, rien à voir avec un type qui sait articuler, bien sur qu'il y a des vieux films ou l'audio est difficile à entendre, par usure des bandes ou prise de son difficile, mais ce n'est pas pareil.tenia a écrit : ↑12 juil. 21, 15:09Avec de nombreuses restaurations sonores françaises ayant structurellement dégommé les aigus pendant des années, une bonne partie de mes découvertes françaises de patrimoine, notamment chez Gaumont et notamment beaucoup justement avec Gabin, se sont faites avec sous-titres français pour sourds et malentendants car je n'y comprenais rien. J'ai même fini par croire, avant de trouver quel était le souci, que c'était comme ça qu'on enregistrait le son à l'époque.Addis-Abeba a écrit : Et désolé ce n'est pas un cliché, quand je revois un vieux Gabin (ex parmi d'autres), j'ai pas besoin de revenir en arrière pour essayer de comprendre ce qu'il a dit.
Je n'ai pas le souvenir d'avoir eu le besoin de faire ça sur des films récents.
Comme quoi, les expériences de chacun.
Sinon, je me sens de plus en plus seul à avoir fortement apprécié Elle, dont le ton acerbe particulièrement méchant mais aussi bien plus fin qu'il n'y parait et à contre courant de son époque comme souvent avec Verhoeven m'avait fait mourir de rire de bout en bout. Par contre, c'est clairement pas une mise en scène à s'en relever la nuit, qu'on parle d'une esthétique de TVfilm ne me surprend pas.
Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
Moi je dis juste que ce sont 3 cinéastes pour lesquels je n'ai pas un affinité bien forte, même si j'apprécie sporadiquement certains de leur film.Alexandre Angel a écrit : ↑12 juil. 21, 14:57Ben oui mais elle veut dire quoi ?
Que ce sont des cinéastes qui n'ont aucun intérêt ? (et là le HS pointe le bout de son nez )
Et toi, c'est ce que tu penses?
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
Seul je ne pense pas, le film a trusté pas mal de top de l'année 2016, personnellement c'est peut-être (jusqu'à présent) le film que je préfère de Verhoeven.tenia a écrit : ↑12 juil. 21, 15:09Sinon, je me sens de plus en plus seul à avoir fortement apprécié Elle, dont le ton acerbe particulièrement méchant mais aussi bien plus fin qu'il n'y parait et à contre courant de son époque comme souvent avec Verhoeven m'avait fait mourir de rire de bout en bout. Par contre, c'est clairement pas une mise en scène à s'en relever la nuit, qu'on parle d'une esthétique de TVfilm ne me surprend pas.
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
Ecoute, pas de problèmes, tout ce que je te demande, c'est de pas dire du mal de L'Epouvantail.
Tu as de la marge
Dernière modification par Alexandre Angel le 12 juil. 21, 15:23, modifié 1 fois.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
tenia a écrit : ↑12 juil. 21, 15:09 Sinon, je me sens de plus en plus seul à avoir fortement apprécié Elle, dont le ton acerbe particulièrement méchant mais aussi bien plus fin qu'il n'y parait et à contre courant de son époque comme souvent avec Verhoeven m'avait fait mourir de rire de bout en bout.
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
Dans ce cas je choisis l'option du silence. J'ai le droit de dire du mal de Panique à Needle Park par contre?Alexandre Angel a écrit : ↑12 juil. 21, 15:22Ecoute, pas de problèmes, tout ce que je te demande, c'est de pas dire du mal de L'Epouvantail.
Tu as de la marge
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
Pas de problèmes
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
Moi aussi, je peux ?
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
Décidément Rivette salit tout. Déjà qu'on doit subir ses films...
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
C'est terrible : ça commençait pourtant bien, Teniatenia a écrit : ↑12 juil. 21, 15:09 Sinon, je me sens de plus en plus seul à avoir fortement apprécié Elle, dont le ton acerbe particulièrement méchant mais aussi bien plus fin qu'il n'y parait et à contre courant de son époque comme souvent avec Verhoeven m'avait fait mourir de rire de bout en bout. Par contre, c'est clairement pas une mise en scène à s'en relever la nuit, qu'on parle d'une esthétique de TVfilm ne me surprend pas.
"Se relever la nuit", j'en sais rien, mais si, c'est une bonne mise en scène, avec une belle photo (une luminosité et des éclairages que je garde en mémoire) qui m'a un peu rappelé celle de Coeurs, d'Alain Resnais.
Qu'on parle d'une esthétique de TV Film me surprendra toujours.
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
Moins que Chabrol, qui dénigre Le Tombeau hindou et Le Tigre du BengaleAtCloseRange a écrit : ↑12 juil. 21, 15:30 Décidément Rivette salit tout. Déjà qu'on doit subir ses films...
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
Et attend bientôt ca va être une photo de style AB production, on va y venir.Alexandre Angel a écrit : ↑12 juil. 21, 15:31C'est terrible : ça commençait pourtant bien, Teniatenia a écrit : ↑12 juil. 21, 15:09 Sinon, je me sens de plus en plus seul à avoir fortement apprécié Elle, dont le ton acerbe particulièrement méchant mais aussi bien plus fin qu'il n'y parait et à contre courant de son époque comme souvent avec Verhoeven m'avait fait mourir de rire de bout en bout. Par contre, c'est clairement pas une mise en scène à s'en relever la nuit, qu'on parle d'une esthétique de TVfilm ne me surprend pas.
"Se relever la nuit", j'en sais rien, mais si, c'est une bonne mise en scène, avec une belle photo (une luminosité et des éclairages que je garde en mémoire) qui m'a un peu rappelé celle de Coeurs, d'Alain Resnais.
Qu'on parle d'une esthétique de TV Film me surprendra toujours.
Dernière modification par Addis-Abeba le 12 juil. 21, 15:45, modifié 1 fois.
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
Pour une fois que j'étais d'accord avec tenia à propos d'un film J'avais bien fait exprès de ne pas citer la dernière partie de son message. Mais, je te rejoins, effectivement.Alexandre Angel a écrit : ↑12 juil. 21, 15:31C'est terrible : ça commençait pourtant bien, Teniatenia a écrit : ↑12 juil. 21, 15:09 Sinon, je me sens de plus en plus seul à avoir fortement apprécié Elle, dont le ton acerbe particulièrement méchant mais aussi bien plus fin qu'il n'y parait et à contre courant de son époque comme souvent avec Verhoeven m'avait fait mourir de rire de bout en bout. Par contre, c'est clairement pas une mise en scène à s'en relever la nuit, qu'on parle d'une esthétique de TVfilm ne me surprend pas.
"Se relever la nuit", j'en sais rien, mais si, c'est une bonne mise en scène, avec une belle photo (une luminosité et des éclairages que je garde en mémoire) qui m'a un peu rappelé celle de Coeurs, d'Alain Resnais.
Qu'on parle d'une esthétique de TV Film me surprendra toujours.
J'ai souvent aussi entendu cette critique à propos de Crime d'amour. Jamais compris.
Ça fait peut-être trop longtemps que je n'ai pas regardé de téléfilms. Ce n'est peut-être plus aussi péjoratif que dans ma jeunesse. Peut-être que c'est comme quand je lis "le scénario ressemble à une BD"... peut-être que ça n'est plus péjoratif avec tous ces films tirés de bande-dessinées auxquels le public s'est habitué
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
Je pense qu'il y a souvent une confusion entre une mise en scène discrète et une mise en scène voyante, tout comme la photo. Quand on voit la mise en scène, on sent qu'il y a quelque chose de matériellement évaluable, on la sent présente. Quand on ne la repère pas, on a l'impression qu'il n'y en a pas.
Pourtant, la direction d'acteur, le montage, la gestion des sorties de champs, du découpage, l'entrée du son hors-champs ou in, tout cela est présent. Et la pertinence de cette utilisation, au service du récit au point qu'on ne la remarque pas, relève totalement de la mise en scène.
Dans Elle, il y a un travail très réel de mise en scène, d'un ordre d'ambition et de construction qu'on repère rarement sur des programmes filmés à 5 minutes utiles par jour...
Pourtant, la direction d'acteur, le montage, la gestion des sorties de champs, du découpage, l'entrée du son hors-champs ou in, tout cela est présent. Et la pertinence de cette utilisation, au service du récit au point qu'on ne la remarque pas, relève totalement de la mise en scène.
Dans Elle, il y a un travail très réel de mise en scène, d'un ordre d'ambition et de construction qu'on repère rarement sur des programmes filmés à 5 minutes utiles par jour...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Benedetta (Paul Verhoeven - 2021)
Remarque très juste et il y a sans doute de ça, mais je me demande alors si on ne tombe pas dans le "il y a la bonne mise en scène et la mauvaise mise en scène".
Elle, j'ai le souvenir d'un film visuellement plat (photo) et au découpage (plans, cadres, montage) particulièrement peu mémorable (ma mémoire me joue des tours, mais on va dire un côté "champs / contre-champs dans les dialogues, plans moyens le reste du temps, et voilà"), qui m'ont laissé effectivement l'impression d'un film visuellement très passe-partout. Par le passé sur un sujet similaire, j'ai le souvenir des discussions sur le TVfilm FR3 qu'était visuellement Bienvenue chez les Ch'tis.
D'où ma vraie question : à quelle moment une mise en scène "discrète" devrait plus simple encore, juste fonctionnelle ?
Elle, j'ai le souvenir d'un film visuellement plat (photo) et au découpage (plans, cadres, montage) particulièrement peu mémorable (ma mémoire me joue des tours, mais on va dire un côté "champs / contre-champs dans les dialogues, plans moyens le reste du temps, et voilà"), qui m'ont laissé effectivement l'impression d'un film visuellement très passe-partout. Par le passé sur un sujet similaire, j'ai le souvenir des discussions sur le TVfilm FR3 qu'était visuellement Bienvenue chez les Ch'tis.
D'où ma vraie question : à quelle moment une mise en scène "discrète" devrait plus simple encore, juste fonctionnelle ?