On parle souvent de la dernière réplique, mais il y en a une autre ici qui me fend le coeur : "Maybe, I think, we should be grateful."
Sinon, je crois être particulièrement réceptif aux amours inexprimés et/ou irréalisés :
(avec la scène du fantasme sur la nuque, aussi, pas sur YT à ma connaissance)
+
et sa variation chez Desplechin (pas la meilleure scène du film à mon avis, m'enfin) :
++
(il y a aussi une scène d'ébats assez sidérante dans celui-là)
ou également dans le registre de la danse :
post-coït chez Forman :
(même si pas forcément pertinent pour une scène théâtrale au vu du montage, il y en a déjà suffisamment d'autres qui dérivaient de ce point de vue : )
Il y a plein de moments forts à ce sujet dans Bad Timing, mais peut-être trop sur le versant de la jalousie et de la rupture pour être pertinents ici (bon, ça fait aussi partie de la vie, non?) :
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
Le regard caméra de Gwyneth Paltrow qui en dit tellement plus long que ses mots à lui...
Après stop (a-priori)
Chez McCarey il y a qqch de curieux avec l'usage parfois d'une tierce personne comme révélatrice de ce qui lie deux êtres (procédé qui peut s'avérer très gentil ou très cruel) :
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
Dommage qu'ils aient coupé un peu trop tôt, mais cette scene (et tout le film) est grandiose. Et c'est tellement fin et juste, quand on analyse un peu ce qui séduit Tracy, la vulnérabilité qui se cache sous le chapeau de Stanley, je n'aurais pas vu pour l'instant de plus grand role pour Mickey Rourke.
Toutes les scenes avec Connie sont aussi des perles de scène d'amour, de celui qui s'est effrité et ne fonctionne plus mais qui subsiste par tendresse et lâcheté.