Pas forcément un morceau que j'adore mais le morceau que l'on entend en boîte de nuit pour le passage à l'an 2000 est probablement l'un de ceux qui symbolise le mieux cette période
Non vraiment ce film est exceptionnel, en tout cas pour quelqu'un né en 1980 comme moi.
J'ai hâte de le revoir.
Pareil, le film m'a bouleversé, et ce, parce qu'étant né en 1981, j'ai eu l'impression de revoir plusieurs scènes vues et connues, comme le fait que
moi aussi, avec des potes, avions nous aussi couru la nuit à travers Barcelone, parce qu'un travesti proposait ses services avec beaucoup d'insistance
Par contre, concernant les scènes avec Noémie Lvovsky et Alain Chabat, ne sont-ils pas les premiers acteurs français à avoir subi du rajeunissement numérique ? Car le Chabat de 1986 ressemble trait pour trait à celui qu'il était durant Objectif nul, c'en est troublant d'ailleurs.
Boubakar a écrit : ↑8 nov. 20, 17:39
Pareil, le film m'a bouleversé, et ce, parce qu'étant né en 1981, j'ai eu l'impression de revoir plusieurs scènes vues et connues, comme le fait que
moi aussi, avec des potes, avions nous aussi couru la nuit à travers Barcelone, parce qu'un travesti proposait ses services avec beaucoup d'insistance
Mais c'est pas vrai, il se passe quoi à Barcelone ?
Boubakar a écrit : ↑8 nov. 20, 17:39Par contre, concernant les scènes avec Noémie Lvovsky et Alain Chabat, ne sont-ils pas les premiers acteurs français à avoir subi du rajeunissement numérique ? Car le Chabat de 1986 ressemble trait pour trait à celui qu'il était durant Objectif nul, c'en est troublant d'ailleurs.
Alors à vérifier, mais il me semble que Chabat avait déjà subi un petit rajeunissement dans quelques séquences de La personne aux deux personnes.
L'occasion pour moi de reposter le clip de "Flou de toi", parce qu'on a toujours besoin de voir ou revoir ce clip :
La bande-son contribue grandement à la réussite de ce film dont nous avions déjà vanté les mérites. Au fur et à mesure des années, Play rejoue des sons incontournables sur lesquels on a tous quelques souvenirs : “Virtual Insanity” de Jamiroquai, “ La Fièvre” de NTM, “ La Bohême” de Charles Aznavour, “Two Princes” de Spin Doctors, “What is Love” de Haddaway, “American Boy” d'Estelle et Kanye West, “Crazy” de Gnarls Barkley, “Wonderwall” d'Oasis ou encore “You Are My High” de Demon, qui est dans la bande-annonce du long métrage. Ça bouge, ça danse, ça fait des conneries d'ado, ça s'aime, ça voyage, ça fait des études, ça boit de la vodka avec des fraises Tagada lors de l'anniversaire d'un enfant (peut-être la scène la plus drôle du film)… Bref, ça vit. Et c'est franchement très frais, et un peu fou.
Nous avons pris un réel plaisir à suivre les 25 ans de la vie de Max, ses amis, ses amours, ses emmerdes. Le jeu d'acteur n'est pas exceptionnel mais largement à la hauteur pour faire de la comédie romantique Play un film réussi. Dans chacune des trois périodes distinctes de la vie de la bande de Max, les acteurs, pour la plupart inconnus, jouent juste et nous embarquent avec eux dans cette aventure légère. Avec une mention spéciale pour le trio qui interprète le personnage de Mathias (Jules Porier, Gabriel Caballero et Malik Zidi). Nous nous doutons de la fin, mais elle n'avait pas besoin d'être mystérieuse pour que la comédie soit plaisante à regarder. Il suffit juste de se poser, de lancer l'appli MyCanal et de se laisser aller. Ça fait du bien.
C’est vrai que comme ça, cela ne donne pas envie. Tout comme l’affiche et le concept casse-gueule. Ce qui explique le bide (en plus du passif Robin des bois).
Le scénario ne casse pas des briques et pourtant, magie du cinéma, le charme opère. Il y a une vraie tendresse pour les personnages et une « nostalgie du présent » prégnante. Max Boublil tient son meilleur rôle et forme avec Alice Isaaz un joli couple. Après Mon inconnue en 2019, la comédie romantique française fait de la résistance.
C'est le pire papier que l'on pouvait faire pour donner envie aux gens de regarder ce film.
En secret, je rêve toujours que 7swans (qui nous lit encore de là où il est, j'en suis sûr) s'y colle pour lui rendre l'hommage qu'il mérite.
Il y a du Cameron Crowe dans ce film. La même tendresse pour tous les personnages, les petits détails personnels qui parlent tant, la nostalgie du temps présent et passé, le goût de la musique populaire.
Les adolescents des années 90 (et un peu ceux des années 80) s’y reconnaîtront, ceux qui se sont filmés en train de reprendre des scènes de film avec des copains, ceux qui ont filmé leur famille et tout et n’importe quoi avec l’idée consciente de tout revoir un jour quand ses proches ne seront plus là, ceux qui n’ont pas pensé alors que leurs cassettes ne fonctionneront plus dans un monde numérique, ceux qui sont se reconnaîtront dans les actes manqués et les regrets de cette histoire d’amour et d’amitié portée par le regard tendre et désespéré d’Alice Isaaz et l’immaturité désarmante de Max Boublil.