Quel avenir pour le cinéma ?
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Le Dupieux et le Zemeckis sont reportés ...
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire par "passe mieux à la télé".Alexandre Angel a écrit : ↑14 oct. 20, 17:02 Curieusement, je trouve maintenant que Raiders of the Lost Ark passe mieux à la télé (dans une belle copie bien sûr) qu'au cinéma où je l'ai revu il y a 2 ans.
2001, par contre, certainement pas.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Karras a écrit : ↑28 oct. 20, 09:25https://www.7sur7.be/belgique/on-pourra ... gle.com%2F
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
En même temps, au-delà du titre un peu stupide de "reporter les fêtes" cela reste dans l'idée que c'est fichu pour les fêtes et que rien, pas même un confinement total de 6 semaines, ne permettra de "sauver Noel" cette année.Supfiction a écrit : ↑28 oct. 20, 10:22Karras a écrit : ↑28 oct. 20, 09:25 https://www.7sur7.be/belgique/on-pourra ... gle.com%2F
Chips/merguez vs dinde aux marrons ....Le monde se gorafise à vitesse grand V. C’est fou.“On pourrait imaginer reporter les fêtes de fin d'année en juillet-août”
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Si même le Zemeckis est reporté - alors que même en periode pré-Covid il aurait sans doute eu un succès equivalent a son Bienvenue à Marwen - c'est vraiment que WB n'a plus le moindre aucun espoir d'atteindre les 100 000 entrées
C'est desormais quasi sûr que le film va se retrouver en SVOD ...
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
En tous cas, je trouve qu’il y a toujours autant de films attirants en salles (je dois encore voir Drunk et Adieu les cons et peut-être ADN et Ondine). Peut-être pas pour les amateurs de blockbusters évidemment.
Le soucis maintenant c’est plus de pouvoir aller les voir avant que les salles ne ferment complètement. Les jours semblent comptés.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Sauf que quand on travaille et qu'on est a 3/4 d'heure de son domicile, c'est quasi impossible d'aller en salles; même a l'heure actuelle (dernieres séances a 18h30 au mieux).Supfiction a écrit : ↑28 oct. 20, 10:53 En tous cas, je trouve qu’il y a toujours autant de films attirants en salles (je dois encore voir Drunk et Adieu les cons et peut-être ADN et Ondine). Peut-être pas pour les amateurs de blockbusters évidemment.
Pour aller sereinement en salles, il faut soit travailler en horaires décallées, soit habiter près de son lieu de travail + d'une salle de cinéma.
Les 600 000 entrées du dernier Dupontel sont du coup extremement impressionnantes!
Dernière modification par hansolo le 28 oct. 20, 11:21, modifié 1 fois.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
On aurait pu imaginer que le travail plus tôt le matin (commencer par exemple à 8h à Paris où la majorité commencent souvent entre 9h et 10h) aurait été encouragé ou compris (mais cela ne se fait pas en un clin d’œil car on est encore dans la culture du « travailler tard pour se faire bien voir »).hansolo a écrit : ↑28 oct. 20, 10:59Supfiction a écrit : ↑28 oct. 20, 10:53 Pour aller sereinement en salles, il faut soit travailler en horaires décalées
Pour être actuellement en Normandie, je peux te dire que les bouchons ne sont pas à 18-19h mais plutôt à 16h30..
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Je suis évidemment un grand défenseur de la projection en salle. On ne va pas épiloguer, il y a déjà eu 1000 messages des uns et des autres sur ce sujet.la_vie_en_blueray a écrit : ↑27 oct. 20, 21:38Je ne comprends pas trop ce que tu veux dire par "passe mieux à la télé".Alexandre Angel a écrit : ↑14 oct. 20, 17:02 Curieusement, je trouve maintenant que Raiders of the Lost Ark passe mieux à la télé (dans une belle copie bien sûr) qu'au cinéma où je l'ai revu il y a 2 ans.
2001, par contre, certainement pas.
Mais dans ma vie de spectateur, il m’est souvent arrivé, pour diverses raisons et au regard de films divers, de mieux apprécier un film chez moi, pour peu que la copie soit bien, que lors de sa projection, pour peu qu’elle ait été faiblarde en termes de luminosité, de qualité du son, etc… Je pense que tout cela est assez banal.
Mais il n’y a pas que ça. Pour des raisons parfois mystérieuses, alchimiques on va dire, certains films, qui me paraissait un peu mastocs en salle, se décantent en vidéo comme si, tout soudainement, on prenait du recul et que la vue sur le film devenait imprenable.
Je me souviens d’un copain qui avait fait la remarque (justifiée ou non, on s’en fout) que Danse avec les loups (film épique par excellence) passait bien à la télé. Et je me souviens que je n‘ai pas eu besoin de lui poser de questions car je voyais ce qu’il voulait dire.
Dans le cas de Raiders, c’est ça et c’est plus particulier encore car c’est un film que j’ai éclusé en salle quand il est sorti et dont, depuis, j’ai fini par me détacher tout en me détachant de toute une grammaire spielbergienne qui a fini par me gonfler et que j’ai appris, depuis, à redécouvrir avec un intérêt mêlé de discernement (la filmo reste, dans l’absolu, passionnante).
Et justement, dans ce cadre-là, il y a deux ans, à l’occasion de la ressortie du film en salle (« Il était une fois un film », présenté par Philippe Rouyer), je m’étais dit : « Chic, je vais me le refaire dans les mêmes conditions qu’en 1981 ! ». Sauf que le plaisir, contre toute attente, ne fut pas au rendez-vous : son hyper-boosté et texture numérique de l’image… Du coup, ce que je reproche à ce film (et qu’un certain nombre de critiques de 1981 reprochaient), à savoir l’étirement et l’accumulation des péripéties au détriment de la poésie, me sautait d’autant à la gueule.
Il y a deux semaines environ, je l’ai revu sur Netflix et « miracle », les oreilles non cassées par le son et la texture de la copie (pourtant HD) retrouvant étrangement celle, chaleureuse, que j’ai connue à sa sortie, j’ai pu à nouveau, à défaut de vraie poésie, apprécier les articulations ingénieuses du récit et de l’action.
Donc, pour moi, le petit écran joue en faveur du film.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Je me retrouve exactement dans ce que dit Alexandre, à ma propre surprise d'ailleurs à chaque fois car à priori l'expérience salle devrait être plus forte... mais non, pas systématiquement.Alexandre Angel a écrit : ↑28 oct. 20, 11:44 Mais dans ma vie de spectateur, il m’est souvent arrivé, pour diverses raisons et au regard de films divers, de mieux apprécier un film chez moi, pour peu que la copie soit bien, que lors de sa projection, pour peu qu’elle ait été faiblarde en termes de luminosité, de qualité du son, etc… Je pense que tout cela est assez banal.
Mais il n’y a pas que ça. Pour des raisons parfois mystérieuses, alchimiques on va dire, certains films, qui me paraissait un peu mastocs en salle, se décantent en vidéo comme si, tout soudainement, on prenait du recul et que la vue sur le film devenait imprenable.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Tu as pourtant eu la même « texture numérique de l’image » sur ton téléviseur à priori.
De ton argumentation je retiens surtout que ta salle a mis le son à fond et que ça t’a gâché la séance.
La salle n’a surtout plus qu’un avantage, mais définitif : on ne peut pas faire pause (ni, en principe, discuter ou aller sur internet).
De ton argumentation je retiens surtout que ta salle a mis le son à fond et que ça t’a gâché la séance.
La salle n’a surtout plus qu’un avantage, mais définitif : on ne peut pas faire pause (ni, en principe, discuter ou aller sur internet).
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
C'est vrai.Supfiction a écrit : ↑28 oct. 20, 11:56 La salle n’a surtout plus qu’un avantage, mais définitif : on ne peut pas faire pause (ni, en principe, discuter ou aller sur internet).
C'est pas une argumentation (je ne cherche rien à démontrer) mais une tentative d'explication d'un ressenti à la_vie_en_blueray.Supfiction a écrit : ↑28 oct. 20, 11:56 Tu as pourtant eu la même « texture numérique de l’image » sur ton téléviseur à priori.
De ton argumentation je retiens surtout que ta salle a mis le son à fond et que ça t’a gâché la séance.
Bien sûr que l'image sur Netflix était de la HD, et c'est tant mieux, mais ce que tu peux retenir de mon explication, c'est que certains éléments négatifs d'un film (enfin, ce que je ressens comme des choses négatives, ou problématiques) peuvent parfois être aplanis, allégés, sur un petit écran qui nous donne, ou peut parfois nous donner, le rendu synthétique d'un film. Indy 1, qui souffre moins des infantilismes du 2, est une mécanique que je trouve plus agréable sur petit que sur grand écran. Et j'aurais pas dit ça à 15 ans.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
On ferme...la suite (en attendant le confinement
https://www.sudinfo.be/id271813/article ... s-vendredi
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
C'est quand même sur smartphone que les films prennent toute leur dimension.
Surtout maintenant qu'on peut les regarder en accéléré grâce à Netflix.
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Pretty, prettty, pretttty good.