Quel avenir pour le cinéma ?

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
damdouss
Assistant opérateur
Messages : 2902
Inscription : 1 sept. 08, 10:09

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par damdouss »

Alexandre Angel a écrit : 14 oct. 20, 12:30
Pomponazzo a écrit : 14 oct. 20, 12:27
A l'exception d'Hugo Cabret (1.58/1)
Tout à fait exact : je l'avais zappé.

Et Shine a light, mais qui n'est pas une fiction.

EDIT @El Dadal
Tout à fait exact
D'autant que le format carré revient lui aussi de plus en plus au cinéma :films de Paweł Pawlikowski par ex.
Avatar de l’utilisateur
Jack Griffin
Goinfrard
Messages : 12389
Inscription : 17 févr. 05, 19:45

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Jack Griffin »

O'Malley a écrit : 14 oct. 20, 12:21 Pour moi, il n'y pas plus d'esthétique cinéma et d'esthétique télé qui soit rattachable uniquement à son médium d'origine tant pleins de films cinéma ont une esthétique télé et des oeuvres audiovisuelles issues de la télé ou des plateformes ont une esthétique issue du moule "cinéma". Si la distinction a toujours un sens en terme d'origine de diffusion, je pense qu'en terme esthétique, ce n'est plus vraiment le cas.
En tout cas, et ce que je voulais dire lors de ma première intervention, je retrouve plus des émotions liées au plaisir que j'associais au "cinéma", sur le pur plan plastique (composition, lumière...) dans une série HBO que dans la plupart des oeuvres dites de "cinéma" vus dernièrement, du moins en ce qui concerne la production audiovisuelle américaine. Donc esthétique et médium sont désormais dissociés.
A quelques rares exceptions, rien ne m'a véritablement marqué (esthétiquement) dans les séries que j'ai pu voir (je ne suis pas un grand consommateur il faut dire). Elles ont d'autres (grands) atouts.
Mais ce que je voulais dire aussi dans la distinction que peut faire un réalisateur quand il conçoit un film pour la salle ou la vidéo c'est la garantie de l'attention du spectateur.

En salle, il sait qu'il peut davantage faire confiance à son image, faire passer des choses à travers elle qui ne passerait pas par les dialogues, jouer beaucoup plus aisément sur la durée d'un plan fixe, la profondeur de champs etc...Je me suis fait la réflexion en revoyant La Haine de Kassovitz la semaine dernière. Tout intimiste que soit le film, il est clairement pensé pour une vision en salle rien que dans le choix des focales, des cadres, du rythme etc...
Je ne suis pas certain qu'on puisse dissocier aussi facilement les deux.
Et bien sûr je parle de cinéaste qui réfléchisse un minimum à ce qu'il filme et comment le filmer. Il y aura toujours des films sans intérêt esthétique ou d'une grande banalité. Pour ceux qui voudrait faire passer des choses par l'image, je pense que c'est aujourd'hui plus difficile quand tu sais qu'il ne pourra sortir qu'à la télé.

PS: Je ne parle pas de films "rattrapés" par Netflix. Scorsese ou Fincher sont maintenant des vieux de la vielle et ont la chance de pouvoir sortir leur film en salle sur le territoire américain. Roma c'est encore un autre cas, Netflix ne fait que le distribué. Il est évident que Cuaron l'avait conçu comme un film à voir en salle.
O'Malley
Monteur
Messages : 4579
Inscription : 20 mai 03, 16:41

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par O'Malley »

damdouss a écrit : 14 oct. 20, 12:45
Supfiction a écrit : 14 oct. 20, 12:26 Y a pas de initialement qui tienne à mon sens. Le cinéma c’est au cinéma. On pourrait même dire « c’était » (quand les films étaient sur bobine).
Oui le débat est assez simple : sortie en salle = cinéma. Sortie directe à la télé, plateforme etc = oeuvre audiovisuelle (pour éviter l’appellation vieillotte téléfilm). Après parfois on peut se dire dans cette catégorie que cela aurait de la gueule en salles : IRISHMAN (quelques sorties en salle quand même) ou des séries comme Game of Thrones, True détective etc mais ce n'est pas le cas...

Dans Positif, quand ils parlent d'un film de plateforme ils mettent une petite icône "télé" avant leur critique. Ils semblent eux considérer que le cinéma ("revue mensuelle de cinéma") est plus vaste que la sortie salle (articles ouverts aux séries télé par exemple). Ce qui est assez discutable mais vu le débat les frontières deviennent effectivement floues pour l'instant parmi les critiques presse et les cinéphiles.
Vu que la création audiovisuelle est devenue protéiforme, rester centrer uniquement sur les oeuvres "cinéma" aurait été très réducteur, en laissant sur le carreau beaucoup d'oeuvres essentielles qui seront les classiques de demain.
Avatar de l’utilisateur
damdouss
Assistant opérateur
Messages : 2902
Inscription : 1 sept. 08, 10:09

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par damdouss »

Jack Griffin a écrit : 14 oct. 20, 12:52 Et bien sûr je parle de cinéaste qui réfléchisse un minimum à ce qu'il filme et comment le filmer. Il y aura toujours des films sans intérêt esthétique ou d'une grande banalité. Pour ceux qui voudrait faire passer des choses par l'image, je pense que c'est aujourd'hui plus difficile quand tu sais qu'il ne pourra sortir qu'à la télé.

PS: Je ne parle pas de films "rattrapés" par Netflix. Scorsese ou Fincher sont maintenant des vieux de la vielle et ont la chance de pouvoir sortir leur film en salle sur le territoire américain. Roma c'est encore un autre cas, Netflix ne fait que le distribué. Il est évident que Cuaron l'avait conçu comme un film à voir en salle.
Entièrement d'accord. Artistiquement et techniquement la différence se fait malgré tout...
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30710
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par tenia »

On peut surtout se demander si, dans le cadre d'un art techniquement évolutif, on peut se suffire du seul cadre donné par une définition vieille de 100 ans et pensée principalement voire uniquement pour le mode de diffusion de l'époque.

Est-ce qu'un film japonais issu du V-cinema devient un "vrai film de cinema" s'il ressort en salles ensuite, par ex ? (ce qui a probablement du arriver à certains films, je pense à ceux de Miike notamment)

Je comprends l'idée de dire "la definition du dico, c'est celle-ci donc voilà", ce qui a ses avantages pour harmoniser notamment de quoi on parle et essayer de s'y retrouver, mais une définition peut devenir obsolète (comme un texte de loi, d'ailleurs). Si demain, le Larousse met à jour sa définition, est-ce que ceux se basant dessus adapteront leur vision des choses ?
Avatar de l’utilisateur
damdouss
Assistant opérateur
Messages : 2902
Inscription : 1 sept. 08, 10:09

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par damdouss »

O'Malley a écrit : 14 oct. 20, 12:55 en laissant sur le carreau beaucoup d'oeuvres essentielles qui seront les classiques de demain.
Pour devenir des classiques de demain il faudra aux réalisateurs qui diffusent sur plateformes uniquement une ambition technique et artistique équivalente à celle que propose le cinéma. Hormis certains grand noms pour l'instant... Mais quand on voit ce qu'est devenu le cinéma américain et ses super héros : le ver est dans le fruit aussi dans les salles.
Avatar de l’utilisateur
damdouss
Assistant opérateur
Messages : 2902
Inscription : 1 sept. 08, 10:09

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par damdouss »

tenia a écrit : 14 oct. 20, 13:00 On peut surtout se demander si, dans le cadre d'un art techniquement évolutif, on peut se suffire du seul cadre donné par une définition vieille de 100 ans et pensée principalement voire uniquement pour le mode de diffusion de l'époque.

Est-ce qu'un film japonais issu du V-cinema devient un "vrai film de cinema" s'il ressort en salles ensuite, par ex ? (ce qui a probablement du arriver à certains films, je pense à ceux de Miike notamment)

Je comprends l'idée de dire "la definition du dico, c'est celle-ci donc voilà", ce qui a ses avantages pour harmoniser notamment de quoi on parle et essayer de s'y retrouver, mais une définition peut devenir obsolète (comme un texte de loi, d'ailleurs). Si demain, le Larousse met à jour sa définition, est-ce que ceux se basant dessus adapteront leur vision des choses ?
Entièrement d'accord avec toi là-dessus : pour l'instant personne ne parle d'"œuvres audiovisuelles" et tout le monde garde l’appellation usuelle de "cinéma". Peut-être que la définition sera amenée à évoluer. Reste que l'art cinématographique de la salle restera de toute façon incomparable pour découvrir un film (j'ai pu m'en rendre compte hier en découvrant en salle la version 4k de BLUE VELVET ou la semaine dernière avec la reprise de L'ETREINTE DU SERPENT. Et toi également au festival Lumière en ce moment). C'est là qu'on se dit que le cinéma et la diffusion de films en salle est et restera à jamais le 7ème art.
O'Malley
Monteur
Messages : 4579
Inscription : 20 mai 03, 16:41

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par O'Malley »

Jack Griffin a écrit : 14 oct. 20, 12:52
O'Malley a écrit : 14 oct. 20, 12:21 Pour moi, il n'y pas plus d'esthétique cinéma et d'esthétique télé qui soit rattachable uniquement à son médium d'origine tant pleins de films cinéma ont une esthétique télé et des oeuvres audiovisuelles issues de la télé ou des plateformes ont une esthétique issue du moule "cinéma". Si la distinction a toujours un sens en terme d'origine de diffusion, je pense qu'en terme esthétique, ce n'est plus vraiment le cas.
En tout cas, et ce que je voulais dire lors de ma première intervention, je retrouve plus des émotions liées au plaisir que j'associais au "cinéma", sur le pur plan plastique (composition, lumière...) dans une série HBO que dans la plupart des oeuvres dites de "cinéma" vus dernièrement, du moins en ce qui concerne la production audiovisuelle américaine. Donc esthétique et médium sont désormais dissociés.
A quelques rares exceptions, rien ne m'a véritablement marqué (esthétiquement) dans les séries que j'ai pu voir (je ne suis pas un grand consommateur il faut dire). Elles ont d'autres (grands) atouts.
Mais ce que je voulais dire aussi dans la distinction que peut faire un réalisateur quand il conçoit un film pour la salle ou la vidéo c'est la garantie de l'attention du spectateur.

En salle, il sait qu'il peut davantage faire confiance à son image, faire passer des choses à travers elle qui ne passerait pas par les dialogues, jouer beaucoup plus aisément sur la durée d'un plan fixe, la profondeur de champs etc...Je me suis fait la réflexion en revoyant La Haine de Kassovitz la semaine dernière. Tout intimiste que soit le film, il est clairement pensé pour une vision en salle rien que dans le choix des focales, des cadres, du rythme etc...
Je ne suis pas certain qu'on puisse dissocier aussi facilement les deux.
Je pense que nous pouvons encore appliquer cette dichotomie à la création audiovisuelle française (et encore je connais mal les séries Canal +).
Mais toute cette attention à vouloir jouer sur la durée du plan que tu décris, l'attention au détail, à la profondeur du champ, au travail sur la lumière, à l'association d'idées par le montage, je le retrouve pour ma part dans les meilleurs épisodes des grandes séries US actuelles, alors qu'elle disparaît progressivement du cinéma américain de studio qui a l'air justement plus de se plier à l'exigence du zapping perpétuel (de peur que les spectateurs préfèrent regarder leur Smartphone plutôt que l'écran).

Le cinéma US est constamment dans la sidération, là ou la création audiovisuelle de plateforme ou de télé préfère justement faire glisser progressivement le spectateur dans une ambiance, un univers. Donc, la confiance à l'image, elle serait plutôt dans le second cas, pour ma part.

Comme ça, et cela n'engage que moi, le sublime plan des Grands Espaces que tu as posté, j'ai plus le souvenir d'en retrouver d'approchant sur le relatif petit écran que sur le grand. Justement, le confort de visionnage qu'offre une télévision aujourd'hui permet de composer des plans comparables à ceux que l'on associe généralement au cinéma. Et des séries comme Game of Thrones ou Breaking Bad ne s'en privent pas.

Après, c'est sûr que, par exemple, les oeuvres de Nuri Bilge Ceylan sont des films qui s'accommodent plus naturellement au paysage cinématographique mais, si demain, ils ne devront être produits qu'à destination d'un écran domestique, changeront-ils fondamentalement sur la forme?
Je ne pense pas car les écrans TV actuelles ou même futures permettront de restituer toute leur richesse plastique et artistique...
...sauf si la consommation d'image ne passera qu'essentiellement sur un smartphone. :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Mosin-Nagant
Producteur
Messages : 9481
Inscription : 12 juin 14, 19:36
Localisation : "Made in America"

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Mosin-Nagant »

On ne m'enlèvera pas de l'idée que le Cinéma reste le mètre-étalon pour les fabricants d'images à Hollywood. C'est la meilleur façon de découvrir un film. Si on découvre un grand classique sur sa télé, ça reste quand même du Cinéma hein! Mais du Cinéma à la télé. Une production Netflix conçue pour être diffusée exclusivement sur cette plateforme, ça n'est plus du tout du cinéma, je pense que ça parait évident. Il n'empêche que ladite production peut toujours tenir la dragée haute à plein de bouses du grand écran mais, là, c'est une autre histoire. Aujourd'hui, c'est moins grave de ne pas découvrir les productions américaines actuelles en salles parce qu'elles sont très très médiocres dans son ensemble. C'était pas le cas dans les années 70, par exemple.
Image

You know my feelings: Every day is a gift. It's just, does it have to be a pair of socks?
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Avatar de l’utilisateur
harry
Je râle donc je suis
Messages : 2815
Inscription : 1 févr. 06, 19:26
Localisation : Sub-espace, en priant tout les jours pour l'arrivee de l'apocalypse Spielbergo-Lucasienne.

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par harry »

Mosin-Nagant a écrit : 14 oct. 20, 15:38 On ne m'enlèvera pas de l'idée que le Cinéma reste le mètre-étalon pour les fabricants d'images à Hollywood. C'est la meilleur façon de découvrir un film. Si on découvre un grand classique sur sa télé, ça reste quand même du Cinéma hein! Mais du Cinéma à la télé.
Pour avoir grandi en découvrant et regardant 2001 quand il passait la nuit du 31 Décembre sur la 3, puis en VHS et le voir beaucoup plus tard sur le Grand Ecran Italie, je confirme tu te dis "Ha oui, c'est pas pareil!"
Image
O'Malley
Monteur
Messages : 4579
Inscription : 20 mai 03, 16:41

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par O'Malley »

harry a écrit : 14 oct. 20, 15:58
Mosin-Nagant a écrit : 14 oct. 20, 15:38 On ne m'enlèvera pas de l'idée que le Cinéma reste le mètre-étalon pour les fabricants d'images à Hollywood. C'est la meilleur façon de découvrir un film. Si on découvre un grand classique sur sa télé, ça reste quand même du Cinéma hein! Mais du Cinéma à la télé.
Pour avoir grandi en découvrant et regardant 2001 quand il passait la nuit du 31 Décembre sur la 3, puis en VHS et le voir beaucoup plus tard sur le Grand Ecran Italie, je confirme tu te dis "Ha oui, c'est pas pareil!"
Et pourtant, même si regarder 2001 sur grand écran était impressionnant (lors de sa ressortie en 2001), j'ai curieusement moins ressenti le vertige métaphysique et oppressant de mes deux précédents visionnages sur la TV à tube cathodique 16/9 et sur VHS, le soir, tout seul, dans le noir. L'expérience sensorielle a été moins forte.
Mais là, c'est un autre débat, pas celui sur la migration actuelle de certaines qualités dites "cinématographiques" vers des médiums qui, par essence, ne sont pas le Cinéma.
Dernière modification par O'Malley le 14 oct. 20, 16:28, modifié 4 fois.
Avatar de l’utilisateur
Jeremy Fox
Shérif adjoint
Messages : 99487
Inscription : 12 avr. 03, 22:22
Localisation : Contrebandier à Moonfleet

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Jeremy Fox »

O'Malley a écrit : 14 oct. 20, 16:21 Et pourtant, même si regarder 2001 sur grand écran était impressionnant (lors de sa ressortie en 2001), j'ai curieusement moins ressenti le vertige métaphysique et oppressant de mes deux précédents visionnages sur la TV à tube cathodique 16/9 et sur VHS, le soir, tout seul, dans le noir. L'expérience sensorielle a été moins forte.
:o Exactement la même expérience.
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Flol »

harry a écrit : 14 oct. 20, 15:58 Pour avoir grandi en découvrant et regardant 2001 quand il passait la nuit du 31 Décembre sur la 3, puis en VHS
Tiens, on a eu la même enfance.
Et paf encore un point commun ! :o
Avatar de l’utilisateur
Boubakar
Mécène hobbit
Messages : 52249
Inscription : 31 juil. 03, 11:50
Contact :

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par Boubakar »

Jeremy Fox a écrit : 14 oct. 20, 16:22
O'Malley a écrit : 14 oct. 20, 16:21 Et pourtant, même si regarder 2001 sur grand écran était impressionnant (lors de sa ressortie en 2001), j'ai curieusement moins ressenti le vertige métaphysique et oppressant de mes deux précédents visionnages sur la TV à tube cathodique 16/9 et sur VHS, le soir, tout seul, dans le noir. L'expérience sensorielle a été moins forte.
:o Exactement la même expérience.
Pareil, j'ai eu l'impression de découvrir le film alors que je l'avais vu plusieurs fois sur petit écran, dvd ou blu-ray.
O'Malley
Monteur
Messages : 4579
Inscription : 20 mai 03, 16:41

Re: Quel avenir pour le cinéma ?

Message par O'Malley »

Boubakar a écrit : 14 oct. 20, 16:43
Jeremy Fox a écrit : 14 oct. 20, 16:22 :o Exactement la même expérience.
Pareil, j'ai eu l'impression de découvrir le film alors que je l'avais vu plusieurs fois sur petit écran, dvd ou blu-ray.
Je crois que tu n'as pas quoté les bonnes personnes! :wink:
Répondre