Quel avenir pour le cinéma ?
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Vu la vitesse ensuite à laquelle les œuvres se retrouvent ensuite en partage sur le Web, je ne vois pas quel est leur intérêt de demander une fenêtre d'exploitation plus courte.
- EliWallou
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Ah ouais encore un truc qui va favoriser le piratage, et qui plaide pour le BR. Ou la possibilité de télécharger légalement
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Le dernier Disney a surtout l'air bien nul et très moche. Un non évènement, Disney ne pouvait s'en contenter, il fallait "en faire parler" d'une manière ou d'une autre, ils ont choisi ce buzz-là, relayé par tous ceux qui ne veulent pas comprendre l'importance de la chronologie des médias (modèle que d'autres pays cherchent à mettre en place, apparemment).
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Parce que Netflix a signé l'accord interprofessionnel, de mémoire lié à un minimum d'investissement, alors que Disney a envoyé les gens se faire voir, quitte à devoir faire sans cette fenêtre un peu plus favorable.Supfiction a écrit :Je pige pas. Pourquoi y aurait-il une différence ?Netflix qui peut récupérer les films 15 mois après leur passage en salle, contre 17 à Disney Plus.
- Supfiction
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
OK Merci. Dans ce cas c’est injuste pour Netflix. Jouer le jeu et respecter les particularités locales ne les avantagerait que de 2 mois d’exclusivité de plus par rapport à Disney ? Mais je suppose que c’est plus complexe que ça. D’ailleurs la série Oussekine rentre dans ce cadre il me semble.tenia a écrit : ↑8 juin 22, 21:09Parce que Netflix a signé l'accord interprofessionnel, de mémoire lié à un minimum d'investissement, alors que Disney a envoyé les gens se faire voir, quitte à devoir faire sans cette fenêtre un peu plus favorable.Supfiction a écrit :
Je pige pas. Pourquoi y aurait-il une différence ?
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
C'est une négo.Supfiction a écrit : ↑9 juin 22, 09:12OK Merci. Dans ce cas c’est injuste pour Netflix. Jouer le jeu et respecter les particularités locales ne les avantagerait que de 2 mois d’exclusivité de plus par rapport à Disney ? Mais je suppose que c’est plus complexe que ça. D’ailleurs la série Oussekine rentre dans ce cadre il me semble.
2 mois ça n'a rien de négligeable!
Evidemment que D+ a également accepté d'un peu investir mais moins que son concurrent.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Peut etre parce que beaucoup de consommateurs préférent attendre un petit peu et avoir un accès facile à des contenus légaux et payer une somme modique pour remunerer les oeuvres qu'ils regardent plutot que se conformer a la loi de la jungle et telecharger illégalement ...Barry Egan a écrit : ↑8 juin 22, 14:31 Vu la vitesse ensuite à laquelle les œuvres se retrouvent ensuite en partage sur le Web, je ne vois pas quel est leur intérêt de demander une fenêtre d'exploitation plus courte.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Sinon, D+, Netflix, les salles et la vidéo physique auraient un CA cumulés de 0.
Or, l'année encore, Disney faisait 1 milliard de revenus rien qu'avec sa branche vidéo physique.
Donc évidemment que si le piratage existe toujours, et que les plateformes tendent d'ailleurs à le simplifier (oeuvres disponibles plus vite, dans de meilleures qualités, avec les sous titres et les doublages), cela n'empêche aucunement la SVOD de brasser ce qu'elle brasse (ni, avant la pandémie, le BO FR de très bien se porter).
De fait, visiblement, même 2 mois ont paru intéressants pour Netflix.
Or, l'année encore, Disney faisait 1 milliard de revenus rien qu'avec sa branche vidéo physique.
Donc évidemment que si le piratage existe toujours, et que les plateformes tendent d'ailleurs à le simplifier (oeuvres disponibles plus vite, dans de meilleures qualités, avec les sous titres et les doublages), cela n'empêche aucunement la SVOD de brasser ce qu'elle brasse (ni, avant la pandémie, le BO FR de très bien se porter).
De fait, visiblement, même 2 mois ont paru intéressants pour Netflix.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Je cite Ecran Total sur le sujet :Supfiction a écrit :OK Merci. Dans ce cas c’est injuste pour Netflix. Jouer le jeu et respecter les particularités locales ne les avantagerait que de 2 mois d’exclusivité de plus par rapport à Disney ? Mais je suppose que c’est plus complexe que ça. D’ailleurs la série Oussekine rentre dans ce cadre il me semble.
"Pour ce qui est des plateformes SVOD, trois fenêtres sont prévues : une première à six mois après la sortie en salles, si la plateforme signe un accord “premium” avec la filière cinéma et consacre 16% de son chiffre d’affaire aux investissements dans le cinéma ; une deuxième à 15 mois en cas d’accord “à minima” en consacrant une part inférieure de son CA aux investissements dans le cinéma ; et une à 17 mois sans accord. Netflix devrait signer un accord le plaçant à 15 mois, quand Disney+ et Amazon Prime Video se contenteront de fait de 17 mois."
Visiblement, donc, 2 mois c'est pas négligeable.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Et ça rentre en vigueur quand tout ça ? Parce que j’ai pas l’impression qu’il y ait des films sortis il y a un an et demi sur aucune de ces plateformes.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Le texte est entré en vigueur le 1er juillet 2021, le nouvel accord sur la chronologie date de janvier 2022, donc tout est normalement déjà en place. Il y a cependant toujours un certain flou autour de la rétroactivité du texte, ce qui explique pourquoi le délai raccourci n'est pas pour le moment si visible que ça en pratique.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Disney+* n'a pas signé la nouvelle chronologie (entrée en vigueur le 10 février 2022) ... et fait tout actuellement pour faire capoter l'accord.
Il veut a la fois que le délai de 17 mois soit raccourci (possibilité de diffuser les films après leur sortie au cinéma) & que la fenêtre d'exclusivité de cinq mois avant de voir un film basculer ensuite sur une chaîne gratuite gratuite soit allongée.
Autant vouloir le beurre & l'argent du beurre.
* Disney+, Apple TV+ et Amazon Prime Video n’ont pas signé l’accord, jugé trop peu avantageux pour leurs services.
Il veut a la fois que le délai de 17 mois soit raccourci (possibilité de diffuser les films après leur sortie au cinéma) & que la fenêtre d'exclusivité de cinq mois avant de voir un film basculer ensuite sur une chaîne gratuite gratuite soit allongée.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Et donc quand on signe pas l’accord c’est juste deux mois d’exclu en moins ? C’est pas cher payé je trouve pour Netflix qui fait figure de bin élève par rapport aux trois autres.
J’ai l’impression que les plateformes américaines privilégient l’investissement dans des séries françaises (de piètre qualité pour la plupart, à se demander à force si ce n’est pas volontaire).
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
C'est vrai que si c'est pour financer Bigbug & 8, rue de l'Humanité ... il vaudrait mieux qu'on n'impose rien a NetflixSupfiction a écrit : ↑9 juin 22, 12:55 Et donc quand on signe pas l’accord c’est juste deux mois d’exclu en moins ? C’est pas cher payé je trouve pour Netflix qui fait figure de bon élève par rapport aux trois autres.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Il paraît même que Disney France n'a pas acté la sortie cinéma de avatar 2.
Finalement c'est pas le covid qui va tuer les salles mais la souris.
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