Quel avenir pour le cinéma ?
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Les mesures actuelles pour les Belges (enfin pour les Bruxellers, les Wallons et les Flamouches)
https://www.cinenews.be/fr/cinema/actua ... ut-savoir/
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Le difficile retour à une vie culturelle normale
https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.htmlPrès d’un Français sur deux ne s’est pas rendu dans un lieu culturel depuis le 21 juillet, alors qu’ils étaient 88 % à le faire avant la pandémie de Covid-19. C’est le résultat d’une étude commandée par le gouvernement, qui vient appuyer le sentiment ressenti par les professionnels.
Depuis le 21 juillet, seulement 51 % des personnes allant au cinéma habituellement au moins une fois par an, sont retournés en salle.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Justement c'est un truc qui m'a surpris hier soir : j'étais à l'avant-première Positif du mois, au Forum des Images, le film c'était Les Olympiades de Jacques Audiard. J'ai fait pas mal d'avants-premières de cette revue à cet endroit, depuis presque 20 ans maintenant (#ieuv), et la salle est quasi toujours remplie au moins au 4/5e. Ma dernière AP Positif c'était en novembre 2019, le "monde d'avant", donc ; c'était Une vie cachée, la salle était pleine.Akrocine a écrit : ↑27 oct. 21, 18:13 Le difficile retour à une vie culturelle normalehttps://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.htmlPrès d’un Français sur deux ne s’est pas rendu dans un lieu culturel depuis le 21 juillet, alors qu’ils étaient 88 % à le faire avant la pandémie de Covid-19. C’est le résultat d’une étude commandée par le gouvernement, qui vient appuyer le sentiment ressenti par les professionnels.
Depuis le 21 juillet, seulement 51 % des personnes allant au cinéma habituellement au moins une fois par an, sont retournés en salle.
Hier pour le Audiard, à vue de nez, il restait bien un tiers des sièges libres, si ce n'est la moitié. Effet Covid ? En tout cas c'était très surprenant.
Mais bon, pour le questions-réponses postprojection avec Jacques Audiard, il y a certainement eu les sempiternels relous avec leurs questions improbables (ça a commencé dès le premier intervenant, je me suis barré direct).
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Lu dans la newsletter de Télérama :
"Entre 50 % et 70 % de pertes par rapport aux recettes attendues : l’estimation avancée par Éric Lagesse sur les performances des films distribués par sa société Pyramide, depuis la réouverture des salles en mai dernier, est révélatrice des difficultés rencontrées par le cinéma d’art et essai en 2021, malgré une offre abondante, en quantité comme en qualité. Et la fréquentation constatée pendant les vacances de la Toussaint n’est guère plus encourageante : alors que les blockbusters hollywoodiens comme Les Éternels cartonnent grâce au public des adolescents et des jeunes adultes, des films très attendus comme La Fracture (distribué par Le Pacte), de Catherine Corsini, ou Les Olympiades (Memento), de Jacques Audiard, connaissent un début de carrière plutôt timide, en deçà des espérances placées en eux, en dépit de la notoriété de leur casting et/ou de leurs auteurs. Dans un box-office globalement en baisse (30 % d’entrées en moins le mois dernier par rapport à octobre 2019, époque bénie d’avant le Covid), la part de marché des films art et essai reste, certes, stable, entre 25 % et 30 % du total. Mais les distributeurs indépendants comme Pyramide n’en profitent pas, ou guère : les rares succès du secteur depuis six mois – Nomadland, de Chloé Zhao, The Father, de Florian Zeller, ou encore Les 2 Alfred, de Bruno Podalydès – ont été distribués par des grands groupes comme Disney ou UGC. Si la tendance se confirme, Éric Lagesse craint de ne pas pouvoir financer de nouveaux longs métrages pour 2023, alors que son catalogue est déjà bien rempli. Avec un risque majeur, à terme, sur la diversité des films à découvrir en salles.
Samuel Douhaire"
"Entre 50 % et 70 % de pertes par rapport aux recettes attendues : l’estimation avancée par Éric Lagesse sur les performances des films distribués par sa société Pyramide, depuis la réouverture des salles en mai dernier, est révélatrice des difficultés rencontrées par le cinéma d’art et essai en 2021, malgré une offre abondante, en quantité comme en qualité. Et la fréquentation constatée pendant les vacances de la Toussaint n’est guère plus encourageante : alors que les blockbusters hollywoodiens comme Les Éternels cartonnent grâce au public des adolescents et des jeunes adultes, des films très attendus comme La Fracture (distribué par Le Pacte), de Catherine Corsini, ou Les Olympiades (Memento), de Jacques Audiard, connaissent un début de carrière plutôt timide, en deçà des espérances placées en eux, en dépit de la notoriété de leur casting et/ou de leurs auteurs. Dans un box-office globalement en baisse (30 % d’entrées en moins le mois dernier par rapport à octobre 2019, époque bénie d’avant le Covid), la part de marché des films art et essai reste, certes, stable, entre 25 % et 30 % du total. Mais les distributeurs indépendants comme Pyramide n’en profitent pas, ou guère : les rares succès du secteur depuis six mois – Nomadland, de Chloé Zhao, The Father, de Florian Zeller, ou encore Les 2 Alfred, de Bruno Podalydès – ont été distribués par des grands groupes comme Disney ou UGC. Si la tendance se confirme, Éric Lagesse craint de ne pas pouvoir financer de nouveaux longs métrages pour 2023, alors que son catalogue est déjà bien rempli. Avec un risque majeur, à terme, sur la diversité des films à découvrir en salles.
Samuel Douhaire"
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Confirmation ici :
https://www.boxofficepro.fr/le-cri-dale ... ependants/La récente enquête mandatée par le ministère de la Culture montre que sur les 76 % de répondants qui ont fréquenté les salles au cours d’une année normale, 49 % n’y sont pas retournés depuis le 21 juillet. Si les jeunes sont bien présents, essentiellement séduits par « les films qui promettent du plaisir et du divertissement » décrits par Michel Saint-Jean, le public art et essai, plutôt assidu et “senior” – mais aussi celui, intermédiaire, des 40-60 ans – manque toujours à l’appel, renforçant la bipolarisation entre succès et insuccès de plus en plus radicaux.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Chiffres a prendre avec des pincettes ...Karras a écrit : ↑9 nov. 21, 14:27 Confirmation ici :https://www.boxofficepro.fr/le-cri-dale ... ependants/La récente enquête mandatée par le ministère de la Culture montre que sur les 76 % de répondants qui ont fréquenté les salles au cours d’une année normale, 49 % n’y sont pas retournés depuis le 21 juillet. Si les jeunes sont bien présents, essentiellement séduits par « les films qui promettent du plaisir et du divertissement » décrits par Michel Saint-Jean, le public art et essai, plutôt assidu et “senior” – mais aussi celui, intermédiaire, des 40-60 ans – manque toujours à l’appel, renforçant la bipolarisation entre succès et insuccès de plus en plus radicaux.
Enquete menée fin aout 2021: donc parmi les personnes qui disent aller au cinéma habituellement, 49% n'y sont pas allés entre le 21/07 et fin aout 2021 ... donc, a contrario, 51% y sont allés dans le mois qui a suivi l'instauration du Pass sanitaire. Ce chiffre me semble au contraire excellent!
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Je ne demande qu'à y aller, mais la présentation du passe sanitaire me révulse. J'ai pu me rendre pépère dans les toilettes dégueulasses d'une grande surface la dernière fois sans passe sanitaire, alors aller dans une belle salle de cinéma toute propre et être obligé de montrer que j'ai pas chopé le virus dont les malades ont occupé les hôpitaux à hauteur de 2% l'an dernier, je cautionne pas.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Une pensée à Jean Labadie @ Le Pacte, qui va devoir, avec Tre Pianni, faire 500 000 entrées pour être dans ses frais ... qui sera là, sur le coup, très difficile.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
C'est un peu comme avec la musique lorsqu'on a poussé le streaming et qu'on s'est étonné de la diminution des ventes de cd.
Le temps et l'argent n'étant pas extensible à un moment il faut faire des choix: avec les achats de dvd/bluray, Netflix et les autres moyens de regarder des films (dispo de plus en plus rapidement) ben la salle franchement c'est terminé. Deux ans sans y aller et aucun manque à ce niveau.
C'est férié, j'ai bouquiné. C'est bien aussi.
Le temps et l'argent n'étant pas extensible à un moment il faut faire des choix: avec les achats de dvd/bluray, Netflix et les autres moyens de regarder des films (dispo de plus en plus rapidement) ben la salle franchement c'est terminé. Deux ans sans y aller et aucun manque à ce niveau.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Barry Egan a écrit : ↑11 nov. 21, 17:40 Je ne demande qu'à y aller, mais la présentation du passe sanitaire me révulse. J'ai pu me rendre pépère dans les toilettes dégueulasses d'une grande surface la dernière fois sans passe sanitaire, alors aller dans une belle salle de cinéma toute propre et être obligé de montrer que j'ai pas chopé le virus dont les malades ont occupé les hôpitaux à hauteur de 2% l'an dernier, je cautionne pas.
Pareil.
Je suis vacciné, mais je boycotte tous les lieux soumis au pass. Hors de question de cautionner ce chantage, ni de faire plaisir à Macron et Véran.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Trop content d'avoir lancé cette discussion...
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Le démarrage d Aline n'a rien de bon.
Vu le budget, le film n'atteindra même pas le point d'équilibre ...
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Est-ce que le cinéma doit forcément avoir un avenir ?
Les épidémies, les glaciers et les glaçons qui fondent en dehors de mon verre...pourquoi est ce qu'il faut que le cinéma ait un avenir ?
En tout cas, le Bretagne a réouvert sur Paris ...
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