Quel avenir pour le cinéma ?
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Ah zut tant pis pour moi.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Pour Patty Jenkins, les plateformes de SVOD ne font pas du vrai cinéma
https://www.journaldugeek.com/2021/09/0 ... rai-cinema
Venant de cette réalisatrice ... ca montre un degré d'orgeuil et d'absence d'introspection assez dingue!
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
C'est vrai que Wonder Woman 1984 c'est du grand cinéma. Qui n'est d'ailleurs même pas sorti en salle chez nous.hansolo a écrit : ↑8 sept. 21, 12:03 Pour Patty Jenkins, les plateformes de SVOD ne font pas du vrai cinéma
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
“Tous les films de streaming, je suis désolée, mais ils ressemblent à de faux films. Je n’entends pas parler d’eux, je ne lis rien à leur sujet. Cela ne fonctionne pas comme un modèle pour établir une grandeur légendaire.”
J'avoue, c'est un avis qui manque pas mal de mesure, venant d'une aussi jeune réalisatrice.
Mais il faut garder le contexte en tête, les nouveaux contrats, la négo en cours sur les modes d'exploitation. Il est loin d'être certain que sa remarque soit un avis sincère, alors qu'elle est impliquée dans ces questions...
J'avoue, c'est un avis qui manque pas mal de mesure, venant d'une aussi jeune réalisatrice.
Mais il faut garder le contexte en tête, les nouveaux contrats, la négo en cours sur les modes d'exploitation. Il est loin d'être certain que sa remarque soit un avis sincère, alors qu'elle est impliquée dans ces questions...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Je déteste son cinéma mais je suis d’accord avec ce qu’elle exprime. Je suis bien inquiet personnellement sur la tournure de l’évolution de l’image et de la photographie à l’heure des plateformes. Et ce n’est pas les histoires de cadrage preconditionnes par Netflix ni même les impératifs de compression et du « attention tout le monde doit tout bien voir sur ses écrans quitte à aplatir l’image » qui me rassurent non plus.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Disons que venant de la réalisatrice des chefs d'oeuvre du cinéma que sont les Wonder Woman (et elle va prochainement diriger le prochain Star Wars; dont on peut prévoir qu'il revolutionnera le cinéma ); la reflexion fait mouche ...
Blague a part, même si elle dit des choses justes, difficile de prendre au sérieux une telle reflexion venant d'un des artisans les plus lisses du cinéma de super héros des années 2010'
Blague a part, même si elle dit des choses justes, difficile de prendre au sérieux une telle reflexion venant d'un des artisans les plus lisses du cinéma de super héros des années 2010'
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Quand Scorsese dit la même chose, il n'est pas davantage entendu cela dit.
Dernière modification par Coxwell le 8 sept. 21, 15:56, modifié 1 fois.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Autant de films à voir plutôt sur grand écran, quels que soient leur qualité respective.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
J'ai l'impression qu'elle n'attaque pas tant les films produits via ces circuits que le type de réception (plus très) publique engendré par leur distribution ; dispersion des spectateurs, multiplication des microniches, difficultés de créer authentiquement l'évènement, d'impliquer le public par un effort (temps, argent, déplacement donnés pour un film) ; d'écrire "la légende" du cinéma quand son noyau est pulvérisé (non seulement la salle, mais l'agora qui va avec)... l'ambition des films eux-mêmes peut certes s'en ressentir, dans un cercle vicieux.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Sa phrase est très ambiguë. Elle commence par parler de l’apparence des films avant d’enchainer immédiatement sur leur réception et leur rayonnement.
Pour moi, la vraie question n’est pas en terme technique (même s’il peut y avoir des conséquences sur l’aspect général des films) mais en terme de rayonnement. Un sortie en salle est une forme d’onction même pour les plus mauvais films. Il y a un rituel depuis plus d’un siècle : l’affiche, la sortie le mercredi, la réception simultanée dans les médias, la jaquette dvd, la sortie sur canal puis sur les grandes chaines..
Quelques films événements des plateformes font figures d’exceptions en ayant droit à tout ou partie de ce rituel.
Pour moi, la vraie question n’est pas en terme technique (même s’il peut y avoir des conséquences sur l’aspect général des films) mais en terme de rayonnement. Un sortie en salle est une forme d’onction même pour les plus mauvais films. Il y a un rituel depuis plus d’un siècle : l’affiche, la sortie le mercredi, la réception simultanée dans les médias, la jaquette dvd, la sortie sur canal puis sur les grandes chaines..
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
J'ai aussi en partie pris cela sous cet angle, c'est à dire le fait que la salle conserve un tropisme canonique empêchant que les films diffusés en dehors prennent autant d'ampleur et de visibilité, en plus de devoir composer avec une démultiplication des contenus démultipliant les niches.Ender a écrit :J'ai l'impression qu'elle n'attaque pas tant les films produits via ces circuits que le type de réception (plus très) publique engendré par leur distribution ; dispersion des spectateurs, multiplication des microniches, difficultés de créer authentiquement l'évènement, d'impliquer le public par un effort (temps, argent, déplacement donnés pour un film) ; d'écrire "la légende" du cinéma quand son noyau est pulvérisé (non seulement la salle, mais l'agora qui va avec)... l'ambition des films eux-mêmes peut certes s'en ressentir, dans un cercle vicieux.
Il n'empêche que dans un contexte où toujours plus de films prévus pour les salles sont annuellement produits, on pourrait arguer que cette pulvérisation (ou du moins la dilution des films potentiellement plus marquants) n'est pas forcément exclusive à ces plateformes.
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
J'ai vu Wonder Woman 84 sur ma télé. Il a effectivement tout d'un faux film.
Tandis que je viens de voir The Green Knight aussi sur ma télé. Qui est une splendeur de tous les instants.
Mais le problème vient bien sûr des plateformes et des supports, oui oui Patty...
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- Coxwell
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Il y a une imagerie, un traitement de photo, une lumière, une matière qui est très conditionnée en fonction du support destiné - dominant (grand écran, salle de cinéma, écran/smartphone). Il y a un certain type de photo/modelé de l'image qui change non pas seulement en raison des caméras numériques, mais aussi des conditions prévues par les plateformes et les producteurs de ce type (TV, échelle de gris, compression, etc.). Je l'ai entendu à plein de reprises de la bouche des réals petits ou grands. Netflix n'est pas qu'une plateforme, c'est aussi un producteur et un initiateur d'un certain type de contenus esthétiques.
Cela me rend triste car je constate jour après jour ce formatage esthétique dans les productions récentes estampillées Netflix and co. Et je ne parle même pas du contenu à l'écriture, qui est encore plus navrant sans doute.
Cela me rend triste car je constate jour après jour ce formatage esthétique dans les productions récentes estampillées Netflix and co. Et je ne parle même pas du contenu à l'écriture, qui est encore plus navrant sans doute.
- Supfiction
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Re: Quel avenir pour le cinéma ?
Je ne comprends pas bien ce reproche technique car bien avant Netflix, une majorité de films avait une vie essentiellement sur les petits écrans, qu’il s’agisse de comédies françaises destinées à passer sur TF1 le dimanche soir ou de nombreux films héritiers des séries B d’antan que l’on voyait en vhs/dvd.