The Alamo (John Lee Hancock - 2004)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Colqhoun
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Message par Colqhoun »

Johnny Doe a écrit :
Enzo a écrit :Ben ça confirmerait que le film est vraiment super naze.... à moins que..... :roll:
Ou alors ce film est un chef-d'oeuvre.[/quote]
Ce qui impliquerait indirectement que un certain nombre d'états-uniens n'ont aucun goûts..... :roll:
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Message par Johnny Doe »

Enzo a écrit :Ce qui impliquerait indirectement que un certain nombre d'états-uniens n'ont aucun goûts..... :roll:
C'est ce que je tend à prouver.
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DannyBiker
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Message par DannyBiker »

Johnny Doe a écrit :
Enzo a écrit :Ce qui impliquerait indirectement que un certain nombre d'états-uniens n'ont aucun goûts..... :roll:
C'est ce que je tend à prouver.
Ce qui est plutôt faux aussi. Faut arrêter de croire qu'ils n'ont aucun goût en matière de cinéma ou pire, que nous sommes les seuls à en avoir... :wink:
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Colqhoun
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Message par Colqhoun »

Je n'étais pas sérieux en disant ça.
Et je suis sur que mon compatriote non plus... du moins j'espère.
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Message par Johnny Doe »

Edward Bloom a écrit : Ce qui est plutôt faux aussi. Faut arrêter de croire qu'ils n'ont aucun goût en matière de cinéma ou pire, que nous sommes les seuls à en avoir... :wink:
Ce qui est vrai par contre, c'est que tu détècte plus facilement l'ironie sur MSN ! Je n'était pas plus sérieux que le Suisse du dessus ! :o
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nobody smith
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Re: The Alamo

Message par nobody smith »

Découvert dans le cadre de la semaine nouveau western sur C+Cinéma. Si je ne venais pas de lire sur le topic que le film a coûté près de 100 millions de dollar, je ne l’aurais jamais cru. Cette reconstitution de la bataille d’Alamo fleure bon le téléfilm de bout en bout. De la mise en scène aux décors, des costumes aux maquillages, de la photographie à la musique (putain c’est du Carter Burwell ça :shock: )... Jamais le budget n’apparaît à l’écran et j’ai eu l’impression de voir un programme télé pour après-midi pluvieux. On repassera pour le côté grand spectacle. Le script maintient à peine l’intérêt de son côté. Les enjeux du célèbre siège sont à peine esquissé et à deux-trois détails prêts (certains moments de la charge finale), ça verse surtout dans le patriotisme concon. J’ai plus qu’à penser à oublier ça vite fait.
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Ben Castellano
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Re: The Alamo

Message par Ben Castellano »

Une grosse machine patriotique qui ne parvient pas vraiment à décoller dans son académisme poli, pas aidé en prime par une insupportable partition de Burwell . Comme dans "Pearl Harbor", le film insiste bien sur la riposte et la victoire finale, en prolongeant la chute du fort par un Général Houston qui écrase les méxicains lors de la dernière demi-heure. Du coup on se retrouve devant une espèce d'ode à la naissance du Texas assez amusante en période de présidence Bush. Il y a malgré tout quelques bonnes idées ici ou là, la photo de Dean Semler (bien qu'un peu trop "Disney" dans son côté coloré clean) et les bonnes prestations de Billy Bob Thornton et Patrick Wilson. Le film, évite ainsi quand même de sombrer dans le navet fini façon "Tha Patriot".
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Jeremy Fox
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Re: The Alamo (John Lee Hancock - 2004)

Message par Jeremy Fox »

Pas inintéressant ni ennuyeux (quoique, vers la fin) et surtout très bien interprété (excellent casting) mais beaucoup trop d'approximations dans l'écriture, d'idées de mise en scène qui tombent à plat lorsqu'elles ne s'avèrent pas ridicules (le boulet en caméra subjective) et enfin un gros manque d'ampleur dans les scènes d'action malgré le budget phénoménal. Bref, pas aussi mauvais qu'on a voulu le dire mais pas très enthousiasmant non plus. John Wayne peut dormir tranquille ; son film vole à d'autres hauteurs.
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Alexandre Angel
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Re: The Alamo (John Lee Hancock - 2004)

Message par Alexandre Angel »

Ce film est une espèce de classique des défunts vidéoclubs (je parle en tant qu'habitant d'une ville moyenne) que longtemps j'ai vaguement eu envie de louer (au sens de location, on l'aura compris) sans passer à l'acte, intrigué par l'insolence d'une reconduction moderne d'un classique, celui-là, des rediffusions TV de jadis, et peut-être rebuté par ce statut de film non sorti en salles de par chez nous.
Je l'ai acquis chez un soldeur il y a trois ans et viens de le revoir pour confirmer la première impression positive qui flottait dans ma mémoire : ce film vaut le coup.
C'est un film mal produit (certainement pas mal fait, au contraire), peu fignolé dans son écriture et sa finition :toute la fin semble déferler à la va-comme-je-te-pousse pour venir se briser dans le fracas impur de tout ce qu'elle emporte avec elle, scories y compris, un peu à la manière des Fantômes de Goya, de Milos Forman. C'est vrai aussi que la musique de Carter Burwell est légèrement peu légère, un tantinet envahissante.
Une fois que cela est dit, si tous les blockbusters ressemblaient à The Alamo, je pense qu'on aurait un tout autre rapport au cinéma tel qu'il fait son histoire et même une toute autre relation à nos vies contemporaines, soyons fous...
En tous cas, désolé pour le crime de lèse-majesté, mais si dorénavant je devais rêvasser sur la bataille d'Alamo, ce ne sont pas les images du film de John Wayne que je convoquerais en priorité pour satisfaire mon imagination, mais celles du film de John Lee Hancock car elles me paraissent remarquablement soucieuses de véracité et je fais partie de ceux qui ne dédaignent jamais l'intense plaisir que procurent les œuvres qui inventent la machine à remonter le temps.
Je ressort de The Alamo avec le sentiment d'avoir profité d'une jolie convergence de talents tant sur le plan du décor (celui d'Alamo proprement dit est formidable et plus que convaincant), des costumes et accessoires (variés et sonnant justes), des directeurs de casting (les physionomies des colons et des volontaires texans, tout comme celles des soldats mexicains , sont admirablement choisies), du montage (Alan Heim en est, lui qui a brillé chez Bob Fosse et Milos Forman), photo remarquable de Dean Mad Max 2 Semler et aussi de la musique (j'ai dit mes réserves mais lorsque Billy Bob Thornton accompagne au violon le Deguelo de rigueur, qui n'est absolument pas le même que chez John Wayne, il se passe quelque chose).
On a dit plus haut que l'argent ne se voyait pas : je ne suis absolument pas d'accord. Il se voit dans les costumes, dans les mouvements de foule (armée mexicaine en manœuvre, fuite des colons avec leur bétail; très spectaculaire plan aérien, ou surplombant, qui montre le fortin assiégé de tous côtés par des troupes mexicaines emmenées par la nuit comme des hordes de zombies).
Bref, que tout cela a de la gueule!
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Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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