Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Avatar de l’utilisateur
Phnom&Penh
Assistant opérateur
Messages : 2077
Inscription : 28 févr. 08, 12:17
Localisation : Tengo un palacio en Granada

Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par Phnom&Penh »

Flol a écrit :Perdrix : 7.5/10
Une comédie existentielle teintée d'absurde à la Peretjatko, traversée de jolis instants de grâce - et par le magnifique regard de Maud Wyler.
Excellent film d'un jeune cinéaste à suivre.
Alibabass a écrit :Perdrix : 7/10
- Pas mieux que Flol ^^ . Il y a un très beau regard de cinéaste, et c'est agréable de regarder la campagne Française (comme dans le dernier film de Patricia Mazuy il y a 1 ans).
Flol a écrit :C'est vrai que c'est toujours sympa, ces films français qui sortent de Paris et exploitent la scénographie de régions qu'on ne voit pas assez à l'écran (ici les Vosges).
Phnom&Penh a écrit :Perdrix 8,5/10 J'ai été étudiant à Nancy pendant 2 ans et les Vosges étaient connues pour être une région très belle mais un peu bizarre où on croisait des bûcherons qu'il valait mieux justement ne pas croiser, des familles à la Rivaux de Painful Gulch...et surtout des cinglés amateurs d'armes anciennes mais en parfait état de marche, qui possédaient de véritables arsenaux chez eux, et se déguisaient régulièrement et successivement en GIs ou en nazis, pardon, "soldats de la Wehrmacht". Il paraît que ce n'était pas une légende :mrgreen: Blague à part, le film est bien déjanté, mais super construit, joué et mis en scène. J'ai un peu été interloqué au début, mais à partir de l'escapade nocturne sur le Nisi Dominus de Vivaldi, que du bonheur 8)
Image
Comédie improbable et régionalement centrée


Ça commence par une histoire de nudistes, que nous ne reverrons presque plus. Ça se passe dans les Vosges, région étrange, pas dangereuse, plutôt très belle côté paysages, mais peuplée de gens curieux. On parle beaucoup de France périphérique ces derniers temps, mais là, on est loin du périphérique, on ne parle pas des difficultés financières, ni même vraiment des difficultés de la vie. On parle de la vie et des croisements très bizarres entre êtres humains, une espèce qui parle beaucoup mais dont les membres ne se comprennent que rarement pour autant.

Les Vosges...des bûcherons (mais il n'y en pas dans le film), des familles bizarres (c'est un peu oublié aujourd'hui mais l'affaire Gregory où les familles se fréquentent et se détestent pendant 30 ans avant que l'abcès ne perce), des arsenaux d'armes de guerre...Mais évidemment aujourd'hui, avec Marseille et Toulouse, les vosgiens font figure de figurants, d'autant qu'ils ne s'en servent que pour rejouer tous les ans la fin de la seconde guerre mondiale. Soyons honnête, ce ne sont pas les seuls, j'en ai croisé par hasard à Ogrodzienec, Pologne et il paraît même qu'il y en a qui se refont la Bérézina en Russie.

Mais retournons donc aux Vosges. Les nudistes, c'est courant le Rhin passé, mais dans les Vosges, c'est nouveau, ça pose problème, et en plus ils sont extrémistes. Mais bon, en fait, on s'en moque, on ne les reverra quasiment plus. A mon avis c'est un truc scénaristique d'Erwan Le Duc (journaliste sportif, donc journaliste, donc vendeur de titres mensongers), histoire de nous faire croire qu'avant la fin du film, on verra Maud Wyler à poil (ou Swann Arlaud pour celles et ceux qui préfèrent, on se fait avoir de toute façon).

Maud Wyler, qui c'est donc? L'héroïne du film, une barge qui voyage et tient sa vie dans sa voiture qu'elle se fait voler (par une nudiste, donc), et raconte sa vie quotidiennement dans de petits journaux (No 248 pour le dernier, importance particulière pour le No 28 dans le film) qu'elle se fait voler avec sa voiture.

On est en province, que fait-on quand on se fait voler sa caisse? On va à la gendarmerie. Sauf que la gendarmerie, ce n'est pas l'adjudant, mais chose rare, le Capitaine Perdrix. Attention, ce n'est pas un hasard, quand on vit en province, on sait qu'un officier de gendarmerie, c'est rare. Donc, Perdrix est un personnage rare. Sa gendarmerie, hélas, est pire que celle de St Tropez. On ne glande pas, on se demande même pourquoi on doit venir glander. On est propre sur soi, c'est quand même l'armée, mais derrière les uniformes, ça sent le relâchement que même un Bigeard aurait bien du mal à retailler et mettre en rang. Ne parlons donc même pas de ce que pourrait faire le Capitaine Perdrix. Bien qu'officier, respecté, il glande aussi, rien d'autre à espérer.

Là-dessus arrive Maud Wyler, que nous appellerons Juliette, de son petit nom dans le film. Je dis ça parce que l'actrice est tellement bonne que même si on n'avait jamais entendu parler d'elle, l'actrice fait oublier son rôle. Perdrix, en revanche, est aussi très bon, mais colle très bien à son personnage de Perdrix.

Juliette s'énerve du manque de réaction de la gendarmerie et débarque chez Perdrix en famille.
Image
Bon, je ne vais pas vous raconter le film, mais à la photo, vous aurez compris que c'est une famille soudée et fidèle, qui ne risque pas la désintégration. A noter (un bémol) que Fanny Ardant a un rôle amusant mais largement en-dessous de son niveau. Cela dit, elle n'est pas vraiment le sujet du film.

Le sujet et le titre du film, c'est Perdrix, qui, lors d'une escapade nocturne, va perdre non pas tous ses moyens, c'est un bon Capitaine de gendarmerie, mais tous ses repères.
Image
La scène centrale du film, son centre de gravité, aurait dit Truffaut, c'est l'escapade nocturne. Cette escapade aurait été un beau moment de cinéma à elle seule. Mais elle est sublimée par le Nisi Dominus de Vivaldi, et ça, il fallait y penser.

Vivaldi, c'est les concertos. Mais non, c'est d'abord une musique religieuse de très haut niveau et d'un extrême dépouillement. Un quatuor (je simplifie, les puristes m’excuseront), un basson, et hop, une voix merveilleuse.
Musicalement, l'extrait youtube vaut ce qu'il peut mais ça commence à 1mn15.

Je cesserai là de raconter le film mais la bande son est géniale:

Perdrix, détail de la BO

Et Julie Roué,
Image
la compositrice de la musique contemporaine du film, très...rouée. Jeu de mot facile, mais qui, je trouve, convient bien à ce premier film de gens peu connus dans l'univers du cinéma, mais qui sont tous déjà d'excellents professionnels.

Ici, des extraits de musique de Julie Roué, sans rapport avec le film, mais pas sans intérêt:

Julie Roué, extraits à écouter
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker

Image
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14075
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par Alexandre Angel »

Phnom&Penh a écrit : les Vosges étaient connues pour être une région très belle mais un peu bizarre où on croisait des bûcherons qu'il valait mieux justement ne pas croiser
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Je précise que les Vosges, c'est aussi mon coin :D .
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Phnom&Penh
Assistant opérateur
Messages : 2077
Inscription : 28 févr. 08, 12:17
Localisation : Tengo un palacio en Granada

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par Phnom&Penh »

Alexandre Angel a écrit :
Phnom&Penh a écrit : les Vosges étaient connues pour être une région très belle mais un peu bizarre où on croisait des bûcherons qu'il valait mieux justement ne pas croiser
Spoiler (cliquez pour afficher)
Image
Je précise que les Vosges, c'est aussi mon coin :D .
Moi je ne connais que par Nancy et par des étudiants venu de là-bas (collectionneurs d'armes :uhuh: ) donc si tu as des histoires bien sordides ou simplement bizarres, je suis preneur :mrgreen:
Sinon, j'y ai été mais juste dans des endroits civilisés (Gerardmer et les environs).
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker

Image
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14075
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par Alexandre Angel »

Phnom&Penh a écrit :Moi je ne connais que par Nancy et par des étudiants venu de là-bas (collectionneurs d'armes :uhuh: ) donc si tu as des histoires bien sordides ou simplement bizarres, je suis preneur :mrgreen:
Non, j'ai rien, désolé. A part dire que la tarte aux myrtilles est à tomber par terre.
Sinon il y avait aussi la Bête des Vosges
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%AAte_des_Vosges

T'as pas des disques de Ange ? :mrgreen:
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
Phnom&Penh
Assistant opérateur
Messages : 2077
Inscription : 28 févr. 08, 12:17
Localisation : Tengo un palacio en Granada

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par Phnom&Penh »

Alexandre Angel a écrit :T'as pas des disques de Ange ? :mrgreen:
Jamais entendu parler, mais grâce à internet, j'ai pu voir quel groupe c'était. Ils auraient mérité d'être dans le film, mais l'esprit du son est différent.

Entre la musique de Julie Roué et les extraits classiques, il y a un lien, le quatuor à cordes. C'est comme le film, une formation musicale très libre, très inventive, mais d'une rigueur plus que nécessaire, originelle.

Et le Nisi Dominus de Vivaldi...Musique religieuse mais adorée par Jean-Jacques Rousseau, donc l'homme et la nature. Vivaldi, mais rigoureux à l’extrême. L'autorisation au délire parce que la forme est totalement dominée. Ce film est grand. Je me laisse un peu aller, mais allez le voir, ce film est exceptionnel :)
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker

Image
Avatar de l’utilisateur
G.T.O
Egal à lui-même
Messages : 4842
Inscription : 1 févr. 07, 13:11

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par G.T.O »

Image

Je ne partage pas l'enthousiasme un brin délirant, pour le pourtant très hétéroclite et décousu Perdrix. Film ô combien poétique, pensé exclusivement en termes de décalage, d'écarts au genre de la comédie romantique, multipliant les marques de distinction pour ne pas être suspect. Car ce jeu de décalage, d'apartés au final très théâtraux, ordonnées comme une suite, atomise le film plus que ne le construit en mettant à distance une rencontre. Une mise à distance et un écheveau de sentiments qui se terminent irrémédiablement dans le cocasse. La peur de la sclérose d'appartenir à un régime d'images, disons naturalistes, mécanise plus sûrement un film et l'affilie, paradoxalement, plus surement au danger du film décalé et fantaisiste: celui du film bibelot. Amassant situations, détails, couleurs dans une mise en scène qui ressemble à un cabinet de curiosité. De ce néo-fétichisme de la nouvelle comédie française, Perdrix ne se départit pas: il en est la somme et le produit final. Privé de sa matière affective, qu'il traite comme une suite d'effets burlesques, le film loupe la rencontre autant que le film familial.
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30876
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par tenia »

Très très mitigé aussi.
C'est mignon, mais vite énervant, puis indolore. Les décalages sont amusants et étranges un temps, puis deviennent la norme et finissent par couler sur un récit de timbre-poste mille fois vu et revu, prévisible de bout en bout. Le couple principal manque d'alchimie (pas aidé par le personnage insupportable de Juliette qui manque de foutre en l'air tout le film), le reste du casting se partage des rôles téléphonés superflus (fallait-il coller au héros une énième famille dysfonctionnelle interdépendante ?), dans un lieu finalement interchangeable (les Vosges qui pourraient être n'importe quel lieu qui n'est pas la ville (on serait dans le Vercors que ce serait pareil).
Cela n'empêche pas le film d'être relativement charmant, mais comme tout ne fonctionne que la moitié du temps, on peut vite finir par trouver le temps long. Dommage car c'est visiblement très sympathique (musicalement, beaucoup moins).

5.5/10
Avatar de l’utilisateur
Alexandre Angel
Une couille cache l'autre
Messages : 14075
Inscription : 18 mars 14, 08:41

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par Alexandre Angel »

tenia a écrit :dans un lieu finalement interchangeable (les Vosges qui pourraient être n'importe quel lieu qui n'est pas la ville (on serait dans le Vercors que ce serait pareil).
Oui! Je me le suis dit aussi.
J'ai mis plutôt une bonne note au film parce que je dois être sensible à quelque chose (la tête de Swann Arlaud, la netteté graphique de l'image, un goût de l'insolite à la Mocky) mais je comprends vos réserves (ce qui est loin d'être toujours le cas :mrgreen: ).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Avatar de l’utilisateur
tenia
Le Choix de Sophisme
Messages : 30876
Inscription : 1 juin 08, 14:29
Contact :

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par tenia »

J'aime bien Arlaud, mais son duo avec Wyler ne fonctionne pas.
J'aime bien l'image et le style graphique, très bon cinématographiquement, mais qui sert un film qui tourne à vide au bout de 20 minutes.
J'aime bien l'insolite étrangeté du film, mais qui cache très mal une intrigue totalement prévisible.

D'où la moyenne, plus 0.5pt pour dire que c'est plus positif que négatif, mais voilà.

Le film manque surtout cruellement de nuance et de liant, et passe son temps à enquiller les scénettes passant du coq à l'âne, de l'insupportable débit mitraillette de Juliette à des plans contemplatifs taiseux, sans que j'y voie une véritable cohérence.
Au bout de 20 minutes, j'en avais déjà marre.
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54821
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par Flol »

G.T.O a écrit :Je ne partage pas l'enthousiasme
Voilà qui ferait une belle signature.
Avatar de l’utilisateur
G.T.O
Egal à lui-même
Messages : 4842
Inscription : 1 févr. 07, 13:11

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par G.T.O »

Flol a écrit :
G.T.O a écrit :Je ne partage pas l'enthousiasme
Voilà qui ferait une belle signature.
Ou un auteur est né ! :mrgreen:
Avatar de l’utilisateur
Phnom&Penh
Assistant opérateur
Messages : 2077
Inscription : 28 févr. 08, 12:17
Localisation : Tengo un palacio en Granada

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par Phnom&Penh »

G.T.O a écrit :Je ne partage pas l'enthousiasme un brin délirant
Pourquoi me sens-je visé? Par égocentrisme parce que j'ai ouvert le topic - peut-être :uhuh:

Soyons clairs et concrets, pourquoi avoir ouvert ce topic?

Le Nisi Dominus de Vivaldi. En passant, je ne l'ai pas retrouvé, mais quelqu'un avait critiqué la musique du film. Soyons sérieux. On peut ne pas aimer ou détester ce film. Par contre, celui qui n'aime pas le Nisi Dominus sur l'escapade nocturne, c'est quand il veut, lance-flamme accepted :mrgreen:
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker

Image
Avatar de l’utilisateur
G.T.O
Egal à lui-même
Messages : 4842
Inscription : 1 févr. 07, 13:11

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par G.T.O »

Phnom&Penh a écrit :
G.T.O a écrit :Je ne partage pas l'enthousiasme un brin délirant
Pourquoi me sens-je visé? Par égocentrisme parce que j'ai ouvert le topic - peut-être :uhuh:

Soyons clairs et concrets, pourquoi avoir ouvert ce topic?

Le Nisi Dominus de Vivaldi. En passant, je ne l'ai pas retrouvé, mais quelqu'un avait critiqué la musique du film. Soyons sérieux. On peut ne pas aimer ou détester ce film. Par contre, celui qui n'aime pas le Nisi Dominus sur l'escapade nocturne, c'est quand il veut, lance-flamme accepted :mrgreen:
Oui, je l'accorde, morceau magnifique. Le film...beaucoup moins.
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54821
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par Flol »

G.T.O a écrit :
Flol a écrit : Voilà qui ferait une belle signature.
Ou un auteur est né ! :mrgreen:
Tu sais bien que c'est déjà pris.
Avatar de l’utilisateur
Phnom&Penh
Assistant opérateur
Messages : 2077
Inscription : 28 févr. 08, 12:17
Localisation : Tengo un palacio en Granada

Re: Perdrix (Erwan Le Duc - 2019)

Message par Phnom&Penh »

G.T.O a écrit :Oui, je l'accorde, morceau magnifique. Le film...beaucoup moins.
Je vais te faire une confidence...cette scène mise à part, le film m'est totalement sorti de la tête. Vu une fois, pas même deux...mais pourquoi ais-je ouvert ce topic?

J'ai retrouvé:
Thaddeus a écrit :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Sinon il y a d'autres films en salles. Par exemple le très joli Perdrix, qu'un commentaire de Flol m'a encouragé à aller voir (merci à lui). Ou le dernier Desplechin, qui jouit d'une assez bonne presse. Voilà une autre (bonne) raison de cristalliser toute mon antipathie sur Tarantino : le mec sort un film, et plus rien d'autre n'existe. :mrgreen: On a voir son truc trois fois, quatre fois, cinq fois, et le reste on s'en fout. :?
Mauvaise inspiration. Bon, on vous coût tous les deux dans une peau d'ours à la Midsomarr, ni cathartique, ni vengeresse....? :mrgreen: L'avantage des films jouissifs sur la violence, c'est qu'on en sort de bonne humeur et sans idées de meurtre. Perdrix aussi, même si je regrette que tout le monde n'ait pas fini à poil. Fanny Ardant excepté, il faut avoir du respect pour les grandes personnes. Mais c'est sûr que c'est pas son plus grand rôle. Film sympathique mais oubliable.
"pour cet enfant devenu grand, le cinéma et la femme sont restés deux notions absolument inséparables", Chris Marker

Image
Répondre