S. Craig Zahler
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Re: S. Craig Zahler
J'ai trouvé Bone Tomahawk archi mauvais et interminable alors que western + gore ça devrait me parler. Team Flol
J'ai pas vu le 2ème j'avoue que j'avais pas envie.
Puppet Master oui c'est très fun et gore mais on peut pas dire que le scénario soit particulièrement réussi même si c'est vrai qu'il y a quelque dialogues assez non politiquement corrects (vous voulez des vannes sur les nazis?) assez drôle.
J'ai pas vu le 2ème j'avoue que j'avais pas envie.
Puppet Master oui c'est très fun et gore mais on peut pas dire que le scénario soit particulièrement réussi même si c'est vrai qu'il y a quelque dialogues assez non politiquement corrects (vous voulez des vannes sur les nazis?) assez drôle.
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Re: S. Craig Zahler
Dans Bone Tomahawk ça ne m'a pas dérangé outre mesure mais dans Brawl la surenchère sert surtout de cache-misère je pense.Filou a écrit :J'ai également regardé Bone Tomahawk récemment après avoir vu Brawl in Cell Block 99 l'année passée.
Je ne comprends pas cette fascination que peut avoir le réalisateur pour la violence (et même l'ultra violence en l'occurrence). Je ne vois pas en quoi elle améliore ses deux longs-métrages. Les détails les plus glauques :
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Sont-ils vraiment nécessaires ? Personnellement, j'ai trouvé cette surenchère totalement gratuite, vaine et n'amenant absolument rien au métrage si ce n'est de me demander pourquoi je m'inflige de pareilles bêtises.
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Pourtant, surtout dans Bone Tomahawk, le réalisateur propose des personnages intéressants (au début du moins), un rythme lent mais plaisant et une réalisation globalement bien maîtrisée. Mais cette volonté de mettre des scènes choques comme pour dire "vous voyez à quel point je suis un réalisateur badass ?" me laisse pour ma part totalement froid et me gâche la vision du métrage. Ou alors je suis trop vieux pour ces conneries.
Ou alors c'est pour se donner un style comme tu dis.
C'est plus con qu'autre chose effectivement.
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Re: S. Craig Zahler
Pour les fans de Zahler (et je sais qu'ils sont nombreux), sachez que son prochain film Dragged Accross Concrete (feat. Mel Gibson et Vince Vaughn) dure la bagatelle de 2h39. Rien que ça.
Et encore une fois, énorme moyenne spectateurs sur IMDb (8.2/10) tandis que les critiques sont bien plus mitigées :
https://www.metacritic.com/movie/dragge ... ic-reviews
Et encore une fois, énorme moyenne spectateurs sur IMDb (8.2/10) tandis que les critiques sont bien plus mitigées :
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Re: S. Craig Zahler
Je ne sais pas pourquoi mais je m'étais mis en tête que c'était Mel Gibson et Sean Penn. Vince Vaughn...
Sinon ça sort quand et où?
EDIT: voilà la bande annonce
Ça n'a pas l'air folichon. Plat et terne visuellement...
Sinon ça sort quand et où?
EDIT: voilà la bande annonce
Ça n'a pas l'air folichon. Plat et terne visuellement...
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Re: S. Craig Zahler
Comme d'hab, je pense : en VOD mais je sais pas quand.El Dadal a écrit :Sinon ça sort quand et où?
Comme d'hab, là aussi.El Dadal a écrit :Ça n'a pas l'air folichon. Plat et terne visuellement...
Non mais sérieux, rien que dans ce trailer, qui est quand même supposé être fait pour exciter un minimum, les séquences d'action qu'on aperçoit sont d'une mollesse assez hilarante.
Et puis l'ensemble du machin est teinté d'un gris tout moche...bref je m'arrête là, vous pouvez être sûr que je m'infligerai jamais ça.
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Re: S. Craig Zahler
Troisième film du réalisateur Craig Zahler, présenté comme le renouveau de la série B et du polar hard boiled, et à l'arrivée toujours le même constat: ce réalisateur et ses films sont de grosses arnaques.
L'ancrage social et la caractérisation des personnages en vilains réacs est certes louable et marque sans nul doute un véritable attrait de Zahler pour le réalisme. Mais sa réalisation est si étroite, maladroite de sérieux affiché, et si techniquement carencée, qu'elle fait définitivement basculer le film dans le nanard de type solennel. Un lieu où même les acteurs viennent s'échouer, ne sachant que faire ni comment se positionner face caméra, pas aidé en cela par l'un des découpages le plus inepte qui soit ( la gabegie des champ/contre.champ), découlant d' une profonde et sérieuse méconnaissance de l''échelle de plan, sabotant ainsi la moindre tentative de progression dramatique. Saturé de tunnels de dialogues tarantiniens (sans l'éloquence), le film s'efforce malgré tout d'utiliser la lassitude des personnages pour s'élever à un niveau existentiel. Mais le résultat frise la déclaration d'intention prétentieuse, à la fois parce que le film ne sait pas trop quoi faire de sa durée épique ( 2H38 quand même ) ni rendre interessant la moindre part de son récit. Poly foireux.
L'ancrage social et la caractérisation des personnages en vilains réacs est certes louable et marque sans nul doute un véritable attrait de Zahler pour le réalisme. Mais sa réalisation est si étroite, maladroite de sérieux affiché, et si techniquement carencée, qu'elle fait définitivement basculer le film dans le nanard de type solennel. Un lieu où même les acteurs viennent s'échouer, ne sachant que faire ni comment se positionner face caméra, pas aidé en cela par l'un des découpages le plus inepte qui soit ( la gabegie des champ/contre.champ), découlant d' une profonde et sérieuse méconnaissance de l''échelle de plan, sabotant ainsi la moindre tentative de progression dramatique. Saturé de tunnels de dialogues tarantiniens (sans l'éloquence), le film s'efforce malgré tout d'utiliser la lassitude des personnages pour s'élever à un niveau existentiel. Mais le résultat frise la déclaration d'intention prétentieuse, à la fois parce que le film ne sait pas trop quoi faire de sa durée épique ( 2H38 quand même ) ni rendre interessant la moindre part de son récit. Poly foireux.
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Re: S. Craig Zahler
Ok donc dans la droite lignée de ses 2 films précédents.
Mais sans surprise, les critiques américains (encore eux) ont encore kiffé (75% sur Rotten Tomatoes).
L'histoire semble donc se répéter, et ce sera définitivement sans moi.
Mais sans surprise, les critiques américains (encore eux) ont encore kiffé (75% sur Rotten Tomatoes).
L'histoire semble donc se répéter, et ce sera définitivement sans moi.
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Re: S. Craig Zahler
Dernier "Cinéma est mort" consacré au cinéaste et à Dragged Across Concrete.
Dernière modification par Père Jules le 18 nov. 22, 19:49, modifié 1 fois.
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Re: S. Craig Zahler
L’animosité contre Dragged across concrete me surprend vraiment.
En tous cas avec toutes vos conneries de notes en-dessous de 5, le film n'est pas à la place qu'il devrait occuper dans le top annuel.
En tous cas avec toutes vos conneries de notes en-dessous de 5, le film n'est pas à la place qu'il devrait occuper dans le top annuel.
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Re: S. Craig Zahler
En tout cas il est bien au chaud dans le miens !Supfiction a écrit :L’animosité contre Dragged across concrete me surprend vraiment.
En tous cas avec toutes vos conneries de notes en-dessous de 5, le film n'est pas à la place qu'il devrait occuper dans le top annuel.
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Re: S. Craig Zahler
batfunk a écrit : ↑27 août 20, 00:29Trainé sur le bitume(2019)Supfiction a écrit : ↑16 août 20, 23:42 Te fais pas de soucis pour Mel Gibson, il est bien éveillé (dans Blood Father comme dans Traîné sur le bitume). En revanche, Richet a bien salopé L’empereur de Paris (nouveau retour raté de Vidocq qui aurait dû en rester à Claude Brasseur).
Merci Supfiction pour la suggestion, ce film m'a totalement surpris. Je m'attendais à un film policier ou d'action nerveux voir épileptique, comme souvent aujourd'hui et là, ce qui saute aux yeux en premier, c'est la mise en scène de Zahler:beaucoup de plans fixes, peu de mouvements d'appareil. Çela peut paraitre rédhibitoire, mais la magnificence des plans larges, du cadrage et de la photo rend le rythme lent totalement hypnotique. Cette mise en scène soignée, mais peu aventureuse m'a fait penser à Hard Eight de P. T. A., son premier film. Je n'ai jamais senti les 2h36 du film.
Cette mise en scène sobre et la quasi-absence de musique(une rareté) rend plus spectaculaire encore les rares moments d'action et les éclats de violence, particulièrement gore.
A celà s'ajoute de très bons acteurs(le Duo Vaughn-Gibson est parfait) et des dialogues sobres, de qualité, souvent drôles et teintés d'ironie.
Il manque encore à ce jeune réalisateur(3ème film) une plus plus grande variété dans la mise en scène et/ou un montage plus reserré, mais ça reste un vrai film noir à l'ancienne, très réussi
Hâte de voir ses deux premiers films(Bone Tomahawk est dispo sur Amazon) [et son évolution à l'avenir!
7/10
Je m’apprêtais à découvrir Bone Tomahawk mais le commentaire de O'Malley me refroidit quelque peu, je dois dire.zemat a écrit : ↑27 août 20, 15:33Hum... Je refuse de voir Salo mais je ne garde pas non plus un souvenir marquant des séquences violentes de Bone Tomahawk, j'ai vu bien plus brutal rien que ces 2/3 dernières années.O'Malley a écrit : ↑27 août 20, 15:28 Bone Tomahawk est très bien (j'y ai vu toutes les qualités que tu décris du cinéma de Zahler) mais j'y ai vécu de manière viscérale les 5mn les plus terrifiantes et gerbantes de ma vie devant un écran.
Même les scènes les plus difficiles du Salo de Pasolini ne m'avaient pas fait cet effet.
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Re: S. Craig Zahler
Bone Tomahawk (2015)
Comme promis, visionnage de ce Bone Tomahawk dans la foulée de Trainé sur le Bitume .
Le mélange western horreur surprend un peu,on est pas loin de la fin du 13ème Guerrier. Un film clairement Bis, contrairement à Trainé sur le Bitume, vrai film noir.
Par contre, on y retrouve les mêmes qualités:excellence des plans larges et du cadrage, absence de musique assommante, très Bon casting et direction d'acteurs( avec un Kurt Russell qui sort à peine des 8 Salopards de Tarantino), personnages fouillés et attachants, dialogues sobres et justes(loin des 8 Salopards donc ) et quelques éclats gore, ici justifiés par le genre. Étonnamment, il y a plus de mouvements d'appareils que dans son film suivant, peut être dus à la chevauchée.
Le genre Bis me touche moins que le film noir, mais pour un premier film, c'est très satisfaisant.
6/10
Comme promis, visionnage de ce Bone Tomahawk dans la foulée de Trainé sur le Bitume .
Le mélange western horreur surprend un peu,on est pas loin de la fin du 13ème Guerrier. Un film clairement Bis, contrairement à Trainé sur le Bitume, vrai film noir.
Par contre, on y retrouve les mêmes qualités:excellence des plans larges et du cadrage, absence de musique assommante, très Bon casting et direction d'acteurs( avec un Kurt Russell qui sort à peine des 8 Salopards de Tarantino), personnages fouillés et attachants, dialogues sobres et justes(loin des 8 Salopards donc ) et quelques éclats gore, ici justifiés par le genre. Étonnamment, il y a plus de mouvements d'appareils que dans son film suivant, peut être dus à la chevauchée.
Le genre Bis me touche moins que le film noir, mais pour un premier film, c'est très satisfaisant.
6/10
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Re: S. Craig Zahler
Tu peux quand même essayer. Pour moi, le film reste un très bon western pour les raisons évoqués par datfunk, avec juste une séquence que j'ai jugé difficile (mais justifié par le contexte donc pas vraiment gratuite) mais après, Karras et datfunk n'ont pas l'air d'avoir relevé la chose plus que ça.Supfiction a écrit : ↑27 août 20, 16:31 Je m’apprêtais à découvrir Bone Tomahawk mais le commentaire de O'Malley me refroidit quelque peu, je dois dire.
- Supfiction
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Re: S. Craig Zahler
Ok je tente. Ayant lu ton spolier, la scène est déjà dans ma tête de toutes façons.
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Re: S. Craig Zahler
C'est dommage. Ne rien connaître aurait peut-être contribué au côté traumatisant de la séquence.
Curieux de connaître ton avis en tout cas.