Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
Tati est un grand cinéaste, je suis toujours époustouflé par sa mise en scène visuelle autant que sonore mais ça m'ennuie profondément. Pour le rapport avec Suleiman, ça remonte à loin, je dirai le personnage principal mutique ramenant au cinéma muet, la mise en scène très réfléchie des gags, la poésie de l'ensemble, cette distance et cette acuité face à la société, entre autres choses. Après j'ai peut-être tort, c'était mon impression de l'époque. Tu connais bien mieux le cinéma de Tati que moi, donc si tu n'y vois aucun rapport je veux bien te croire n'étant ni un spécialiste de l'un ni de l'autre.
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
Non, non, tu as tout à fait raison. C'est exactement comme ça que je me le rappelle. Simplement, ça ne suffisait pas à faire de ce cinéaste, politiquement et culturellement engagé pour la cause palestinienne, un "héritier" de Tati. On n'était ni dans l'équivalent en termes d'horizons cinématographiques, ni surtout, à mon sens, en termes de talent.Duane Jones a écrit : ↑30 sept. 22, 09:55 Pour le rapport avec Suleiman, ça remonte à loin, je dirai le personnage principal mutique ramenant au cinéma muet, la mise en scène très réfléchie des gags, la poésie de l'ensemble, cette distance et cette acuité face à la société, entre autres choses. Après j'ai peut-être tort, c'était mon impression de l'époque. Tu connais bien mieux le cinéma de Tati que moi, donc si tu n'y vois aucun rapport je veux bien te croire n'étant ni un spécialiste de l'un ni de l'autre.
Iosseliani me semblait mieux mériter le décret de filiation.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
Ok, je comprends ce que tu veux dire. Faudrait que je tente Iosseliani un de ces jours mais je pense que ce ne sera pas ma tasse de thé.
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
Vu le Spielberg au ciné. Pas mon préféré du bonhomme sur cette décennie, mais solide thriller de SF tout de même. Vu également le Soderbergh, qui a sans doute participé, aux côtés de Solaris, à me brouiller légèrement avec le cinéaste quelques années durant. A retenter un de ces 4, néanmoins...
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
Minority report excellent(à quand un 4K?),la meilleure période de Spielberg pour moi se situe entre 1993 et 2005:Jurassic park,le soldat Ryan,Minority report,Arrête moi si tu peux et Munich.
J'ai bien aimé Ready player one aussi mais à voir une fois et il faudrait que je revoie le terminal aussi.
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
Je me souviens surtout de XXX pour un tube de Rammstein, Feuer Frei, mon boysband préféré, pendant la fameuse scène du concert à Prague.Les sorties du 9 octobre 2002
Bowling for columbine (7,5/10) : Un regard lucide et des démonstrations coup de poing sur l'Amérique de la terreur de G.W. Bush
Triple X (5,5/10) : Une parodie Jamesbondienne pour la génération playstation. Vin Diesel fait vraiment tâche (sic!) dans un scénario qui offre de belles images de Prague.
Vu aussi Bowling for Columbine. C'était celui-là ou il faisait passer pour Charlton Heston pour un vil raciste ? Belle fausse note, à l'opposé des actions de Heston pendant le mouvement des droits civiques des années 60, mais ça allait encore pour du Michael Moore.
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
Dans mon souvenir plus très frais, il l'attaquait surtout comme président, ou éminence quelle qu'elle soit, du lobby des armes, non ? Ce qui était indéniable à l'époque. La scène de leur confrontation était très forte (le regard de Heston!) et je me suis toujours demandé comment Moore avait pu réussir à se faire inviter à l'intérieur de la villa de l'acteur.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
Il l'attaquait bien sûr pour cela, mais cela ne suffisait pas semble t-il étant donné la petite manipulation avec des effets de montage, propos hors contexte, il le fait passer pour pire qu'il n'était. Pas terrible, ça m'avait marqué, même à l'époque, où Moore jouissait d'un grand crédit.Alexandre Angel a écrit : ↑8 oct. 22, 10:13Dans mon souvenir plus très frais, il l'attaquait surtout comme président, ou éminence quelle qu'elle soit, du lobby des armes, non ? Ce qui était indéniable à l'époque. La scène de leur confrontation était très forte (le regard de Heston!) et je me suis toujours demandé comment Moore avait pu réussir à se faire inviter à l'intérieur de la villa de l'acteur.
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
Je reconnais ne plus vraiment me souvenir de ce dont tu parles exactement.
C'est vrai qu'il y avait un côté manipulateur chez Moore (même si j'adhérais au discours et à l'efficacité de ses brûlots) et qu'il jouissait d'un grand crédit (Palme d'Or deux ans plus tard).
C'est vrai qu'il y avait un côté manipulateur chez Moore (même si j'adhérais au discours et à l'efficacité de ses brûlots) et qu'il jouissait d'un grand crédit (Palme d'Or deux ans plus tard).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
Karras a écrit : ↑30 sept. 22, 09:02 Les sorties du 2 octobre 2002Vu les trois premiers
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Notes de l'époque :Les topics
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Minority Report
Plutôt bien aimé sur le moment, mais la photo dégueulasse de Kaminski c'est vraiment pas possible. Elle ne donne pas du tout envie d'y revenir. On croirait un David Hamilton futuriste et froid avec ces images vaporeuses, laiteuses, avec des couleurs ternes et ces blancs qui bouffent toute l'image... Vraiment pas flatteur pour les yeux. Comme quasiment tous les films de Spielberg post Liste de Schindler, on ne se demandera pas pourquoi.
Et pour la VF, la voix monocorde et inexpressive d'Yvan Attal plombe également le film.
Dernière modification par Boba Fett 69 le 9 oct. 22, 18:46, modifié 1 fois.
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
Enfin pris ?, je me souviens de l'avoir vu en salle et j'avais bien aimé. Pierre Carles s'en prenait notamment à l'émission Arrêt sur Images de Daniel Schneidermann, qu'il accusait d'avoir perdu de sa virulence. Pour les plus jeunes de ce forum, "Arrêt sur Images" était une émission critique sur les médias que l'on pouvait regarder le dimanche vers 12h sur la 5. Et oui, il fut un temps où une certaine liberté d'expression pouvait encore exister à la télé. Etonnant non ?
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
Le David Hamilton (très connoté nymphette pas vraiment d'âge légal) futuriste et froid, j'adore comme formule !Boba Fett 69 a écrit : ↑9 oct. 22, 14:29
Plutôt bien aimé sur le moment, mais la photo dégueulasse de Kaminski c'est vraiment pas possible. On croirait un David Hamilton futuriste et froid avec ces images vaporeuses, laiteuses, avec des couleurs ternes et ces blancs qui bouffent toute l'image... Vraiment pas flatteur pour les yeux.
Et pour la VF, la voix monocorde et inexpressive d'Yvan Attal plombe également le film.
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
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Re: Il y a 20 ans au cinéma ("P*****, 20 ans...")
Qu’est ce que j’avais détesté Signes à sa sortie. Pas revu depuis.