Flol a écrit : ↑20 juin 22, 15:51
...le début va faire plaisir aux fans de Kubrick.
Nan mais c'était pour taquiner, il n'en pense pas un mot, c'est juste une petite pique gratuite, voyons, ne t'énerve pas
Par contre attention, dans son analyse de Roubaix, une lumière, il va faire plaisir aux fans de Léa Seydoux, "une des meilleures actrices françaises en activité" (vers la 181ème minutes pour les plus pressés)
Certains ont été fusillés pour moins que ça, il joue avec le feu, là, Bébé !
Et comme j'apprécie moi aussi Roubaix, une lumière, ceci confirme mon intuition géniale : Bégaudeau raconte moins de grosses conneries quand il parle d'un film qu'il aime (si seulement ça pouvait lui arriver un peu plus souvent...).
tchi-tcha a écrit : ↑21 juin 22, 05:47
Nan mais c'était pour taquiner, il n'en pense pas un mot, c'est juste une petite pique gratuite, voyons, ne t'énerve pas
tchi-tcha a écrit : ↑21 juin 22, 05:47
Nan mais c'était pour taquiner, il n'en pense pas un mot, c'est juste une petite pique gratuite, voyons, ne t'énerve pas
À qui tu parles ?
Ho, du calme, du calme !
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Ca y est, Flol est en roue libre, Dale Cooper relance d'un poisson, Alexandre Angel veux sa part de l'action, ainsi va la vie, sur le petit forum de dvcclassik...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
Laissez tomber, Flol est dans le déni. Léa Seydoux "une des meilleures actrices françaises en activité" selon Bégaudeau, moi aussi ça m'aurait fait un choc d'entendre ça.
Mais rassurez-vous, on a discuté un peu tous les deux et tout va bien : (Alors pour reconnaître Flol, c'est le petit gros un peu nerveux)
Flol a écrit : ↑25 juin 22, 14:12
2h46 en compagnie de Nicolas Boukhrief. Ça s'annonce passionnant (et je suis surpris que mannhunter ne l'ait pas encore posté) :
Passionnant en effet - il n'y avait pas trop de risque a priori - tant lorsque Boukhrief parle de son rapport au cinéma en tant que cinéphile, que lorsqu'il aborde son propre travail. Sur ce dernier point, je trouve tout à fait "cohérent" son refus de participer à l'analyse de ses films, tout en se montrant très volubile sur les clefs de fabrication des films, en prodiguant des conseils aux cinéastes débutants/aspirants cinéastes à la manière d'un artisan et lui permettant ainsi de conserver son rôle de passeur dans les deux univers (cinéphilie/réalisation).
Il parle magnifiquement bien de la cinéphilie, de la façon dont elle est si intimement liée à l'histoire de chacun de ses "adeptes", sans aigreur et avec intelligence :
(23'20) "Je suis contre le credo le cinéma est mort (...) non, c'est nous qui allons mourir mais le cinéma il est pas mort, il est jamais mort. C'est juste qu'on a de plus en plus de mal, si on se laisse aller, à retrouver l'émotion de son adolescence". Formulation d'une brillante évidence.
Je n'ai pour l'heure vu que Le Convoyeur et Cortex, mais il me donne envie de voir ses autres réalisateurs (notamment Trois jours et une vie).
Et puis "cocorico !" car Classik est cité par Samir A. vers 50' au sujet du topic qui regroupe tous les films passés dans Mon Ciné-Club.
J'arrive après la bataille mais j'ai trouvé Bégaudeau assez médiocre sur ce coup-là. Il ne fait que tourner en rond pendant une bonne demi-heure (la suite est un peu mieux), restant totalement en surface des questions auxquelles il prétend s'attaquer, enfonçant des portes ouvertes... Au fond, je crois qu'il n'est tout simplement pas assez calé pour parler de cinéma dans une approche globale historico-esthétique, de porter un discours intéressant et personnel sur l'histoire des formes sans s'appuyer sur une œuvre en particulier. Même ses capacités rhétoriques semblent ici complètement inopérantes, comme anesthésiées par le manque de matière mobilisée. Je continue à apprécier son podcast, en dépit de sa mauvaise fois (qui n'en use pas ?) et de sa vision plutôt restreinte du cinéma, où le format lui sied beaucoup mieux.
cinéfile a écrit : ↑26 juin 22, 14:26
Je n'ai pour l'heure vu que Le Convoyeur et Cortex, mais il me donne envie de voir ses autres réalisateurs (notamment Trois jours et une vie).
Les 2h45 filent à une vitesse…
C'est le deuxième long entretien de Boukhrief que je vois, l'autre datant d'il y a 8 ans sur "Filmo", et je retrouve la même passion, cette générosité et cet enthousiasme contagieux.
Ca donne envie de trouver ses interventions sur Canal, ou de l'entendre de manière hebdomadaire dans un podcast ou une émission.
J'avais prévu de voir Made in France, mais quelques critiques lues ici m'avaient refroidies.
En l'entendant expliquer sa démarche sur le film, le budget limité et les problèmes avec l'acteur, j'ai retrouvé l'envie