Hérédité (Ari Aster - 2018)

[Flol]

A cause des pandas ou bien de la critique négative (réservée je dirais) qui précède ?

À cause du fait que je viens de perdre 2 amis.

[El Dadal]

Roh la la, personne n'a dit que c'était caca, pourtant. Espèce de diva absolutiste !

[Joshua Baskin]

Roh la la, personne n'a dit que c'était caca, pourtant. Espèce de diva absolutiste !

On n'a pas dit ça pour Hérédité, par contre son film suivant...

[odelay]

Roh la la, personne n'a dit que c'était caca, pourtant. Espèce de diva absolutiste !

On n'a pas dit ça pour Hérédité, par contre son film suivant...

AH NON!!! AH NON!!!!!! AH NON !!!!!!!!!

Moi aussi je peux faire ma diva absolutiste!

[-Kaonashi-]

Ah tiens, je partage complétement cet avis négatif.
À partir du moment où le spiritisme fait son entrée dans l'histoire, je décroche complétement, et la fin me fait beaucoup sourire.
(un peu comme avec son film suivant d'ailleurs, dès que les "rites" d'exécution se font plus présents, je décroche, et la fin m'amuse plus qu'autre chose.)

[Léarch]

Ah ben je n'aurais jamais pensé à Bergman en voyant Hérédité tient, ça m'intrigue! De toutes façons même après deux visionnages (première fois au ciné, deuxième de façon pas très légale) pas mal de choses m'ont échappées, une troisième fois me fera pas de mal... Comme beaucoup la scène finale me fait grincer des dents à chaque fois, je la trouve plutôt ridicule et grotesque (en même temps qu'elle est tout à fait logique dans l'aboutissement de cette histoire tordue) alors que pendant tout le film Aster arrive à te prendre à la gorge et ne te lâche plus en faisant monter petit à petit la tension sans artifice (éventuellement la séance de spiritisme un poil clichée, et encore...), tout en ambiguïté et suggestion.

Ça me rappelle finalement un peu The Witch de Robert Eggers. On retrouve cette idée d'implosion de la cellule familiale, le premier à travers un héritage qui se transmet au membres malgré eux, le deuxième du à l'intégrisme religieux et l'éveil de la sexualité de Thomassin, considéré comme tabou et impurs à l'époque. Et la même fin, tout en contraste avec l'atmosphère anxiogène et ambigüe, qui vient piocher tranquillement et de manière pas très subtile dans le folkore et les clichés sataniques et de sorcellerie. On me dira que ce n'est qu'une métaphore sur l'émancipation de Thomassin, n'empêche que comme le film d'Aster, visuellement j'ai du mal.

[AtCloseRange]

J'espère que Midsommar est meilleur...

[Flol]

Ah tu nous avais manq.....ah ben non.

[batfunk]

Je rejoins l'avis de G.T.O et Demi-lune, formidable moment de cinéma, au delà de la maitrise des codes horrifiques. Mise en scène inspirée, formidable mixage sonore, excellence des interprétations(je suis amoureux de Toni Collette depuis Muriel et elle était très bien aussi dans la mini série Unbelievable sur Netflix), on peut juste regretter effectivement l'explication littérale donnée à la fin, totalement inutile pour qui a suivi le film et qui enlève toute ambiguïté (probablement un gage de succès auprès du public américain ).
Le plan final est stupéfiant, à la fois couillu et faisant office aussi de parfaite happy end pour ce film sur la cellule familiale
Clairement un talent à suivre ! Et merci pour vos références horrifique récentes, ça donne envie