Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Coxwell
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Message par Coxwell »

tenia a écrit : 16 févr. 21, 07:13 A titre perso, Tenet est sans doute mieux sans cette scène superflue parachevant de faire de Branagh un méchant très très méchant de façon ultre éculée.
Ce n'est pas parce que son comportement est dénoncé dans le film (la classif du BBFC le mentionne d'ailleurs) que ce n'est pas un peu trop pour être classé 12.
Parce qu'à nouveau, outre le fait que ça n'a rien à voir avec le type d'exemple dont tu parles, il s'agit simplement d'un studio choisissant d'expurger un peu de violence physique du film pour obtenir une classification plus faible. Rien de nouveau, encore moins dans les critères en vigueur depuis 10 bonnes années au BBFC. Ca n'est ni plus ni moins que choisir de biffer une scène spécifique considérée trop violente pour avoir plus de public. Rien à voir donc avec une décision qui serait étrange ou générale, mais au contraire une application claire des critères du BBFC.
Cette scène est ratée comme bien d’autres dans le film. Cela dit, cette scène est-elle tellement plus violente que celle par exemple du début sur le chemin de fer ? Violence y compris très physique et bien raide - slave, qui n’est pas censurée. Il y a bien d’autres scènes violentes qui sont maintenues dans des films classées -12 dans d’autres films au UK.

L’interprétation de la violence, c’est ça le sujet ici, c’est à dire de quelle violence et avec quelles motivations on la considère comme contraire à l’ordre éducatif, psychologique et moral à un moment donné, dans une société donnée.
A mon sens, cela révèle surtout d’un type de « violence » d’une époque, celle qu’on considère peu acceptable au regard des grandes forces qui régissent l’équilibre de la société dans laquelle le film s’inscrit et est produit.

Et cela fonctionne avec tout un tas de films dans tout un tas de sociétés en fonction de où on se trouve et avec quelles problématiques de lieu et de pouvoir en place. Je ne vais pas faire l’affront de revenir sur les censures « gay » en Chine, Singapour des Disney pour public jeune, ou celles ayant eu lieu dans les régimes autoritaires des années 1930 en Europe ou en Amérique du Sud après la WWII, mais les logiques sont les mêmes. La censure n’est intéressante que pour ce qu’elle dit du paradigme de la société et des forces idéologiques qui la sous-tendent.
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tenia
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Message par tenia »

Les critères du BBFC sont clairs sur certains points spécifiques, que ce soit la drogue, les comportements dits "risquant d'être reproduits à la maison" ou la violence faite aux enfants et aux femmes. Cette grille est en vigueur depuis au moins 10 ans et a abouti à de très nombreux films classés plus fort qu'ailleurs à cause des ces éléments.
D'où la question : serait-on en train de parler de ça et sous cette forme si la scène avait été conservée et le film classé 15, soit plus durement que dans la plupart des pays ? Parce que des cas comme ça, je dois pouvoir jeter un coup d'oeil au rapport annuel du BBFC et trouver une bonne dizaine d'exemples annuels. On n'en fait pas un pataquès pour autant.
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Coxwell
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Message par Coxwell »

tenia a écrit : 16 févr. 21, 08:01 Les critères du BBFC sont clairs sur certains points spécifiques, que ce soit la drogue, les comportements dits "risquant d'être reproduits à la maison" ou la violence faite aux enfants et aux femmes. Cette grille est en vigueur depuis au moins 10 ans et a abouti à de très nombreux films classés plus fort qu'ailleurs à cause des ces éléments.
D'où la question : serait-on en train de parler de ça et sous cette forme si la scène avait été conservée et le film classé 15, soit plus durement que dans la plupart des pays ? Parce que des cas comme ça, je dois pouvoir jeter un coup d'oeil au rapport annuel du BBFC et trouver une bonne dizaine d'exemples annuels. On n'en fait pas un pataquès pour autant.
Je ne veux bien que tu sois l'homme des statistiques et des sciences "dures"', mais il est parfois opportun de prendre une hauteur de vue plus historique et voir les mécanismes dans son ensemble. Il n'y a rien de plus subjectif que la censure, car cela est inscrit en fonction des évolutions des sociétés et de l’acception faite de ce qui est considéré comme négatif, nuisible, "mal" dans un élément qui pourrait nuire à la population (jeune ou moins jeune). La censure a toujours évolué au gré des sociétés, des régimes, des comportements sociaux, des mouvements de libéralisation - ou non - des moeurs et des comportements. C'est une oeuvre profondément sociale et politique, et qu'elle soit motivée par des décisions commerciales n'oblitèrent pas le fait que les uns et les autres (institutions, acteurs variés) mesurent le pouls de la société, des équilibres, de la "tension" acceptable au sein du vivre ensemble afin d'accepter de représenter ceci ou cela (scène saphique interdite dans un Disney d'aujourd'hui, maltraitance-humiliation d'une femme dans un autre film contemporain, démembrement public d'un chrétien dans une arène romaine observée par un père et son fils sous l'Antiquité, il y a autant d'exemples qu'il y a de changements dans l'histoire de l'humanité...)
A nouveau, comme dans toute époque, et dans tout exemple de censure, c'est intéressant de voir ce qu'on coupe ici ou ailleurs, ce qu'on considère comme acceptable ici ou ailleurs en reprenant les exemples évoqués plus haut.
La censure est un excellent outil pour mesurer les aspects et changements d'une société.
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tenia
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Ce n'est pas ça, c'est que j'ai surtout l'impression que cette coupe devrait être considérée comme parlante ou symbolique ou spécifique ou je ne sais quoi alors qu'elle ne me le semble pas.
Le BBFC a des critères, le film dans ces critères aurait pris un 15 sauf à couper ce passage, la Warner a choisi de le faire et voilà. On peut ensuite discuter que ces critères mais comme ils ont au moins 10 ans, bonjour pour leur assigner une grille de lecture s'insérant dans les mouvements de ces toutes dernières années.

C'est sur ces éléments là dont je parle, l'impression de peut-être sur-contextualiser quelque chose qui est en fait appliqué depuis assez longtemps maintenant. Et qui relève ensuite de la décision du studio ensuite et non du BBFC d'ailleurs. C'est la Warner qui a choisi le pognon, et on ne parle pas non plus d'un truc à la MPAA où le film risquait un NC17.

Sans doute un excellent sujet de fond, et je te rejoins sur ce que tu développes, mais je crois que Tenet et le BBFC est un très mauvais exemple.
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Coxwell
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Message par Coxwell »

tenia a écrit : 16 févr. 21, 10:35 Ce n'est pas ça, c'est que j'ai surtout l'impression que cette coupe devrait être considérée comme parlante ou symbolique ou spécifique ou je ne sais quoi alors qu'elle ne me le semble pas.
Le BBFC a des critères, le film dans ces critères aurait pris un 15 sauf à couper ce passage, la Warner a choisi de le faire et voilà. On peut ensuite discuter que ces critères mais comme ils ont au moins 10 ans, bonjour pour leur assigner une grille de lecture s'insérant dans les mouvements de ces toutes dernières années.

C'est sur ces éléments là dont je parle, l'impression de peut-être sur-contextualiser quelque chose qui est en fait appliqué depuis assez longtemps maintenant. Et qui relève ensuite de la décision du studio ensuite et non du BBFC d'ailleurs. C'est la Warner qui a choisi le pognon, et on ne parle pas non plus d'un truc à la MPAA où le film risquait un NC17.

Sans doute un excellent sujet de fond, et je te rejoins sur ce que tu développes, mais je crois que Tenet et le BBFC est un très mauvais exemple.
Quel que soit le sujet, l’exemple, la censure institutionnelle ou commerciale raconte quelque chose de l’époque et des choses qui la sous-tendent.
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https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.html

France TV a beau s'en défendre en mode blabla, dans les faits - ils ont censuré le passage d'un téléfilm avec R. Berry - ils souscrivent complètement à la cancel culture en suivant le courant nauséabond de la calomnie (ce à quoi participe la presse ici, y compris Le Monde qui soufle le chaud et le froid). Rayon "Moralisation douteuse", on baigne en plein dedans.
"On est un peu perdu avec tout ça", disent-ils par ailleurs. Ca me rappelle l'excellent sketch de Timsit sur la "timidité". De la pure lâcheté en l'occurrence.
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Message par Spongebob »

shubby a écrit : 18 févr. 21, 12:13 https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.html

France TV a beau s'en défendre en mode blabla, dans les faits - ils ont censuré le passage d'un téléfilm avec R. Berry - ils souscrivent complètement à la cancel culture en suivant le courant nauséabond de la calomnie (ce à quoi participe la presse ici, y compris Le Monde qui soufle le chaud et le froid). Rayon "Moralisation douteuse", on baigne en plein dedans.
"On est un peu perdu avec tout ça", disent-ils par ailleurs. Ca me rappelle l'excellent sketch de Timsit sur la "timidité". De la pure lâcheté en l'occurrence.
Cette décision ne m'étonne pas du tout. Et puis ce n'est pas de la censure mais la déprogrammation d'une rediffusion. Je peux comprendre qu'ils n'aient pas envie de mettre de l'huile sur le feu en ce moment. Ils auraient l'air de quoi si Richard Berry était jugé coupable dans quelques mois/années ? On les aurait accusé de soutenir un pédophile et n'ils n'auraient pas pu faire comme si ils ne savaient pas qu'il y avait une procédure judiciaire en cours. C'est une manière de se protéger.
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Message par Roy Neary »

Ce n'est pas seulement une manière de se protéger, ce qu'on pourrait à la limite comprendre.
Non, c'est surtout la validation officielle par la télévision publique du tribunal populaire en lieu et place de la Justice républicaine. Bientôt, il sera inutile de passer par la cour de justice puisque les réseaux sociaux s'occupent de condamner une personne sans aucune forme de procès et qu'on leur donne raison.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Message par Supfiction »

Mais c’est bien le constat que les présumées victimes ont fait depuis longtemps, à tort ou à raison. La sanction est garantie et immédiate sur les réseaux alors qu’elle est beaucoup plus aléatoire et difficile en passant par la justice.
Et c’est la même chose pour ceux qui s’estiment lésés par la finance (cf. opération Gamestop) ou par une marque (cf. Boycott redbysfr, boycott ubereats, boycott CNews,...) ou par un gouvernement. Puisque les institutions médiatiques suivent le mouvement, c’est compréhensible à défaut d’être éthique.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Message par Stromboli »

N'importe quoi, vous êtes jamais fatigués dans ce thread.

Bien sur que des accusations d'inceste ruinent une carrière et ça n'a rien à voir avec vos conneries de cancel culture, ça existe depuis toujours.
Pour le cinéma dès les années 20 n'importe quel scandale sexuel, avéré ou supposé, pouvait détruire la carrière d'une star, raison pour laquelle les producteurs se sont unis à la fois pour censurer les films et protéger leurs vedettes en leur inventant des vies privées de roman photo.

Vous n'en avez rien à foutre de Richard Berry, vous faites exactement ce que vous reprochez aux "resosocios" : reprendre des anecdotes pour les réinterprétez suivant votre agenda politique du moment.
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Message par Supfiction »

En quoi le fait que ça a existé auparavant change quelque-chose ? En outre, il n’est pas tout à fait exact de dire que « ça existe depuis toujours ». Il y a des périodes plus tolérantes que d’autres selon les sujets. Il y a des phénomènes contemporains qu’on aurait pas tolérés il y a 50 ans tandis qu’à contrario la tolérance vis à vis des mœurs sexuelles était plus grande à l’époque.

Les réseaux décuplent la puissance dévastatrice de la rumeur (qu’elle soit fondée ou calomnieuse), c’est cela qui est nouveau.
Dernière modification par Supfiction le 18 févr. 21, 16:14, modifié 1 fois.
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Message par shubby »

Spongebob a écrit : 18 févr. 21, 12:36
shubby a écrit : 18 févr. 21, 12:13 https://www.lemonde.fr/culture/article/ ... _3246.html

France TV a beau s'en défendre en mode blabla, dans les faits - ils ont censuré le passage d'un téléfilm avec R. Berry - ils souscrivent complètement à la cancel culture en suivant le courant nauséabond de la calomnie (ce à quoi participe la presse ici, y compris Le Monde qui soufle le chaud et le froid). Rayon "Moralisation douteuse", on baigne en plein dedans.
"On est un peu perdu avec tout ça", disent-ils par ailleurs. Ca me rappelle l'excellent sketch de Timsit sur la "timidité". De la pure lâcheté en l'occurrence.
Cette décision ne m'étonne pas du tout. Et puis ce n'est pas de la censure mais la déprogrammation d'une rediffusion. Je peux comprendre qu'ils n'aient pas envie de mettre de l'huile sur le feu en ce moment. Ils auraient l'air de quoi si Richard Berry était jugé coupable dans quelques mois/années ? On les aurait accusé de soutenir un pédophile et n'ils n'auraient pas pu faire comme si ils ne savaient pas qu'il y avait une procédure judiciaire en cours. C'est une manière de se protéger.
Tout est dans ce "on" en fait. La justice ? Non. Les réseaux sociaux ? Ces derniers ne sont personne. Il ne faut pas - plus - les prendre en compte, c'est une illusion. Ca peut être du trollage, un type qui écrit 15 fois le même message via des pseudos différents, un autre bourré chez lui qui se lâche... ça peut être n'importe quoi. Donc ce "on" vaut autant que ce qu'on peut déblatérer sur ce forum, par exemple : rien. Seuls les médias le font exister, en ont peur, tout ça parce que potentiellement c'est de l'abonné. De l'huile sur le feu ? Mais quel feu en fait ? Une accusation, légalement, ça ne vaut rien. Et on en est là. Et même : s'il est jugé coupable, alors France TV aura déjà jugé que le comédien et toute la troupe ayant participé à l'oeuvre l'étaient également.
Les médias sont à l'agonie pour jouer avec ça. "On avait dit pas sous la ceinture", qu'ils disaient.

Sinon, du coup j'ai réécouté un sketch de Timsit au pif. Et paf ! Il y parle de Richard Berry qu'il a vu en slip. C'est doublement "poilant" maintenant ^^
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Message par Stromboli »

Mais donnez-moi un exemple dans l'histoire des arts récente d'un artiste accusé d'inceste qui n'en aurait subi aucune conséquence dans son travail ou son traitement médiatique et sociétal?

C'est quelle époque ou la tolérance sexuelle était telle qu'on acceptait sans souci qu'un artiste soit accusé par sa fille de l'avoir violée?

Ce que vous voulez dire c'est qu'avant tout ça était enfui, enterré, qu'on en aurait jamais parlé.
Et que vous regrettez ce temps?
On parle d'inceste dans un thread intitulé "déni du fantasme, moralisation douteuse, féminisme dévoyé"... déjà que vous mélangiez tout ça avec un faits divers autour de l'inceste prouve plutôt que la confusion est un peu dans votre esprit avant d'être dans celles de woke incel transgenre!

Quand le gagnant d'un jeu vidéo a été accusé d'agression sexuelle TF1 a supprimé toutes les diffusions et rediffusions des émissions où il était présent, vous avez aussi fantasmé sur la "cancel culture" à cette occasion?
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Re: Déni du fantasme, moralisation douteuse et féminisme dévoyé

Message par Watkinssien »

Stromboli a écrit : 18 févr. 21, 15:43 N'importe quoi, vous êtes jamais fatigués dans ce thread.

Bien sur que des accusations d'inceste ruinent une carrière et ça n'a rien à voir avec vos conneries de cancel culture, ça existe depuis toujours.
Pour le cinéma dès les années 20 n'importe quel scandale sexuel, avéré ou supposé, pouvait détruire la carrière d'une star, raison pour laquelle les producteurs se sont unis à la fois pour censurer les films et protéger leurs vedettes en leur inventant des vies privées de roman photo.

Vous n'en avez rien à foutre de Richard Berry, vous faites exactement ce que vous reprochez aux "resosocios" : reprendre des anecdotes pour les réinterprétez suivant votre agenda politique du moment.
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