tenia a écrit :Et Peele a finalement estimé que vu les brutalités policières visibles ces derniers mois, il valait peut-être mieux offrir un happy ending.
Voilà bien ce qui fait le pedigree particulier de
Get out : son côté tag un peu indécidable, à la fois potache et habité,
old school et branché, un peu à la manière de
The Voices, de Marjane Satrapi, avec en sus, ce côté
black, à la Spike Lee avec une musique puissante, très sentie.
C'est vraiment pas mal. Le "Grand-Guignol" final, formellement maladroit et sans doute assumé comme tel, participant de ce jeu avec les codes gore auquel le film emprunte le lâcher prise sans toutefois servir de défouloir (l'ultra-violence est réelle mais l'obscénité est esquivée).
Le côté
happy ending que tu décris procédant à la fois du roublard et d'un contrepoint rhétorique qui assoit définitivement
Get out du côté de l'humour, alors qu'on ne se tape pas vraiment le cul par terre, dans l'ensemble.
Si l'on ajoute que le pré-générique est très réussi, façon
Zodiac, on considèrera que
Get out est un de ces objets arty qui servent, de loin en loin, à baliser notre cinéphilie de repères jouissifs.
@Ratatouille
Caleb pue, c'est indéniable.