John Irvin

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Alexandre Angel
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Re: John Irvin

Message par Alexandre Angel »

Commissaire Juve a écrit :Pendant la séquence de l'héliportage sur fond de "We've Gotta Get Out Of This Place" (The Animals), on a presque l'impression de voir un documentaire.
Tout à fait : belle séquence, bien photographiée et de plus, ils ont eu la bonne idée de sous-titrer la chanson des Animals, ce qui confère à la scène une dimension supplémentaire (du coup, je l'ai eu en tête toute la semaine).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.

m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
mannhunter
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Re: John Irvin

Message par mannhunter »

Demi-Lune a écrit :Je me souviens surtout d'Alice Krige (vraie révélation dans ce film)
Je viens de revoir le film, c'est vrai qu'elle est assez étonnante. A la revoyure malgré le côté un peu plan-plan de la réal et du rythme, je trouve toujours que c'est un bon film fantastique, j'apprécie son côté old school, le décor, le casting et les quelques apparitions spectrales flippantes.
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manuma
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Re: John Irvin

Message par manuma »

Signalons ce titre d'Irvin assez rare à la télé, me semble-t-il, qui débarque sur TCM en fin de semaine prochaine :

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Il y a plus sexy comme affiche, mais la critique n'était pas mauvaise, à sa sortie, si je me souviens bien...
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Re: John Irvin

Message par mannhunter »

Max Schreck a écrit :D'Irvin, j'avais également vu City of crime (1997) à sa sortie. Souvenir d'un polar assez solide en mode vengeance entre deux truands, interprété avec élégance par Harvey Keitel et Stephen Dorff (acteur prometteur aux choix de carrière bizarres, qui n'aura jamais vraiment percé, un peu comme Guy Pearce). Rien d'indispensable, mais du bon divertissement.
Je viens de le découvrir...un tout petit polar qui se regarde néanmoins sans difficulté grâce à Harvey Keitel et Famke Janssen..
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manuma
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Re: John Irvin

Message par manuma »

THE FINE ART OF LOVE: MINE HA-HA (2005)
Europe centrale, au tournant du XXe siècle. Six jeunes filles de seize ans résident depuis leur enfance dans un luxueux collège où elles apprennent la musique, la danse et les bonnes manières. Tout semble idéal, malgré des règles très strictes leur empêchant notamment tout contact avec l'extérieur.
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Adaptation du roman de Frank Wedekind « Mine-Haha » et, à ce titre, projet alors concurrent du film de Lucile Hadzihalilovic, Innoncence (jamais vu), The Fine art of love: Mine Ha-Ha repose sur un script originellement écrit par Ettavio Jemma et Alberto Lattuada. Revêtant la forme d’un conte noir, assaisonné d’une pincée de fantastique gothique, l’ensemble n’est pas sans mérite. Elégant et intelligemment malaisant à la fois, il intrigue en permanence et gagne quelques précieux points dans son cruel dernier acte.

Malheureusement, la charge érotique réclamée par ce récit initiatique, qu’on imagine idéalement destiné à stimuler l’inspiration du scénariste de Malizia comme du réalisateur de La Fille, peine à s’épanouir sous la réalisation guindée de John Irvin. Et l’interprétation, ni bonne, ni mauvaise, tire un peu plus le résultat vers le frustrant. Du coup, comme pas mal d’autres titres signés par Irvin, on en reste sur l'impression mitigée d'une œuvre pas inintéressante du tout, mais à laquelle manque un peu de poigne et d’audace pour tenir ses belles promesses et convaincre entièrement.
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Re: John Irvin

Message par Supfiction »

Max Schreck a écrit : 23 mars 17, 11:35Robin Hood (Robin des bois), 1991
Un film que j'aime beaucoup, éclipsé en son temps par la version Costner/Reynolds (il semble qu'il soit sorti en France, mais n'en ai strictement aucun souvenir)
J’avais volontairement snobé le film à sa sortie tant j’étais dans ma phase quasi idolâtre de Costner. Et pourtant, je viens de découvrir que ce film est peut-être bien la meilleure version jamais réalisée de Robin des bois. Certes beaucoup moins glamour que les versions hollywoodiennes, mais dont l’humilité revendiquée (et probablement contrainte aussi par le budget - il m’a d’ailleurs semblé voir un mur de pierres plier lors d’une scène d’action) rend le film beaucoup moins sensible aux affres du temps. Les grandes séquences attendues (le combat avec Petit Jean, la compétition de tir à l’arc, le sauvetage des rebelles sur le point d'être pendus, etc) sont ainsi traités de manière beaucoup plus sobre ou détournée (ce sera simplement une séance d’entrainement qui permet à Robert/Robin de montrer son savoir-faire). Uma Thurman et Patrick Bergin sont loin d’être les plus beaux et les plus flamboyants Robin et Marian mais leurs aventures sont on ne peut plus enthousiasmantes.

A signaler au casting le très bon Jeroen Krabbé abonné aux rôles de félons en ce début des années 90, qu’il s’agisse du Fugitif, de Tuer n’est pas jouer ou de ce Robin des bois.
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Re: John Irvin

Message par manuma »

J'avais relevé sa présence sur Disney+. Tu m'as convaincu.
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Re: John Irvin

Message par AtCloseRange »

Bon souvenir (meilleur que l'autre version - toujours aussi mauvais à la révision).
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Re: John Irvin

Message par manuma »

SHINER (2000)
Ayant tout misé sur son fils qui vise un titre mondial, un sombre promoteur de boxe (Michael Caine) voit son univers s'écrouler en une nuit fatidique.

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Dans la foulée du succès des 2 premiers films de Guy Ritchie, coïncidant avec la fraîche accession de Get Carter et The Long Good Friday au statut d’authentiques classiques british, le film noir à l'anglaise connut une courte résurgence au tournant des années 2000. Et c’est au milieu de cette vaguelette que sortit en catimini, pour disparaitre aussi sec dans l’oubli, ce Shiner à l’affiche pourtant des plus solides dans le genre.

Ni mémorable, ni honteuse, mais clairement en deçà des promesses entretenues par sa séduisante affiche, l’œuvre me semble souffrir avant tout d’une réalisation un brin trop pépère et, surtout, d’une écriture dupliquant de façon un peu trop voyante le script du séminal Long Good Friday, à la différence près que là où le personnage de caïd interprété par Bob Hoskins en imposait sacrément tout au long du film, maitrisant sa copie presque jusqu’au bout, l’anti-héros campé par Caine tient dès le départ du loser né, parvenu se berçant d’illusions, promis à une inévitable chute. Une différence de taille qui, niveau intérêt, ôte d’emblée tout espoir au film d’Irvin de boxer dans la même catégorie que son illustre modèle.

Reste la prestation de Caine. Face à une partition qu’il connait par cœur, celui-ci donne une immédiate stature et crédibilité à son personnage. Le fait qu’il soit relativement bien entouré participe également à colmater les faiblesses d’écriture du film, laissant ainsi sur l’impression plutôt positive d’une œuvre sans éclat mais honorable, qui évite tout de même de glisser l’ornière du sous-produit.
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Re: John Irvin

Message par AtCloseRange »

manuma a écrit : 15 août 20, 18:34 Signalons ce titre d'Irvin assez rare à la télé, me semble-t-il, qui débarque sur TCM en fin de semaine prochaine :

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Il y a plus sexy comme affiche, mais la critique n'était pas mauvaise, à sa sortie, si je me souviens bien...
Il vient d'arriver sur UniversCiné.
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Re: John Irvin

Message par manuma »

AtCloseRange a écrit : 11 févr. 22, 17:19
manuma a écrit : 15 août 20, 18:34 Signalons ce titre d'Irvin assez rare à la télé, me semble-t-il, qui débarque sur TCM en fin de semaine prochaine :

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Il y a plus sexy comme affiche, mais la critique n'était pas mauvaise, à sa sortie, si je me souviens bien...
Il vient d'arriver sur UniversCiné.
Vu depuis. Et encore un titre d'Irvin pas mauvais qui ne tient pas vraiment ses belles promesses non plus. Le tournage en Pologne, dans la foulée de l'effondrement du bloc communiste, est un indéniable atout, mais cela reste un thriller paranoïaque / d'espionnage un peu plat et froid.
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Re: John Irvin

Message par manuma »

Récupéré dans le carton de la honte de Torrente (épisode 43) :
Torrente a écrit : 21 mai 22, 16:02 Image


- Reste donc Shiner.
Un Film Noir crapoteux sur le monde de la boxe et des promoteurs véreux, porté par Michael Caine et réalisé par John Irvin, artisan à l'ancienne qui aura fait ses armes à la télé pendant 20 ans avant d'éclore au cinéma dans les années 80.
Typiquement le genre de script qui finirait aujourd'hui en mini-série de 6 épisodes de 42 minutes.
On l'a échappé belle !

Shiner ne brille pas par son originalité mais le personnage incarné par Caine (apportant son riche passé d'acteur) lui confère un carburant idéal. Le script puise dans la caractérisation du personnage, dans son passé résumé à demi-mots, à peine évoqué par des photos en noir et blanc accrochées aux murs, les ressorts de tous les rebondissements qui amèneront les personnages au dénouement tragique de l’histoire, faisant du film une copie carbone des tragédies de Paul Schrader.

Malheureusement, pour y parvenir, le spectateur devra subir une scène de parodie de combat de boxe qui fait beaucoup de peine.
10 minutes tragiques de nullité surtout quand on a visionné Crying fist le même mois (l'alpha et l'oméga).
J'ai rarement vu de la boxe aussi mal simulée, aussi mal interprétée et aussi mal filmée au cinéma (en dehors de quelques DTV innommables).
Le spectateur devra également digéré un plan de Caine pleurant... mal, qui fait mal au cœur.

Malgré ces 2 défauts (énormes), et compte tenu des autres films de la nuit, tous extrêmement mauvais, Shiner restera comme une série B sombre et attachante avec des relents fugaces de chefs d’œuvre du Film Noir britannique comme Seule la mort peut m'arrêter ou Slayground.
Toute proportion gardée ; niveau écriture on reste TRÈS loin du travail admirable d'un Trevor Preston :lol:
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Re: John Irvin

Message par manuma »

Le mini-cycle Irvin de Torrente en recap ici :
Torrente a écrit : 7 juin 22, 15:54

Image

Déception.
Nouvelle preuve par l'image que le genre n'est pas à la portée de tous les réalisateurs. C'est aussi et surtout du savoir-faire et ça demande une certaine implication, de la sincérité. Ce dont le film manque parfois, selon moi.

Le scénario de cette Ghost story a.k.a. Le fantôme de Milburn, déjà, est complétement raté, déséquilibré, nébuleux inutilement, trop long, mal rythmé, inintéressant le plus souvent... bref, il ne fonctionne pas du tout.
MAIS certains morceaux du film retiennent malgré tout l'attention, notamment les histoires dans l'histoire, les petites péripéties, les flashbacks. D'ailleurs, le fantôme du titre est parfaitement campé par Alice Krige. Elle sauve le film en instillant une inquiétante étrangeté bienvenue.
Le reste des acteurs, par contre...
Soit ils sont en roue libre, soit ils jouent "en morse" (cela dit, c'est tellement habituel pour Craig Wasson que c'est un peu devenu sa marque de fabrique).

Les quelques rares vrais beaux moments atmosphériques d'horreur romantico-gothique font donc le prix de ce film raté, qui prend trop souvent l'apparence d'un loukoum bien gras et bien pâteux.
Intéressant mais indigeste.


(...)


Ensuite, j'ai opté pour le Robin des bois de Irvin pour poursuivre mon mini-cycle entamé avec Shiner et poursuivi avec Le fantôme de Milburn.
J'ai trouvé ça intéressant. Preuve que l'on peut faire dans le réalisme (je n'irais pas jusqu'à parler de "véracité historique") tout en restant cohérent, ludique mais intelligent aussi.

Je me suis fait une réflexion annexe au sujet des acteurs/actrices dans les films historiques... souvent je tique sur les beautés très "contemporaines" qui n'ont pas du tout de rapport avec les peintures d'époque ou photos (pour les films couvrant des époques plus récentes) mais là, c'est presque un sans faute.
Excellent choix pour Thurman qui a cette structure osseuse et cette étrange physique qu'on croirait sortis d'une peinture flamande... bon, c'est historiquement plus tard, mais on peut aussi penser aux mosaïques de Cavallini si l'on veut rester au XIIème. Chose que l'on ne pourrait pas dire si Irvin avait pris Sharon Stone à la place.

Ce qui m'a amené à tenter de dresser une liste des actrices qui ne feraient pas tâche dans un film d'époque : Meryl Strrep, Saoirse Ronan, Margot Robbie, je verrais bien aussi Vanessa Kirby, Illeana Douglas quand elle était plus jeune, Joan Cusack peut-être, mais il n'y en a pas des masses :?
Keira Knightley serait à la limite... j'émets un doute pour tout film se déroulant avant le 18ème.
(on s'amuse comme on peut)
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Re: John Irvin

Message par Torrente »

manuma a écrit : 9 juin 22, 17:04 Le mini-cycle Irvin de Torrente en recap ici :
J'essaie de remettre en page et d'étoffer mon avis pour Robin des bois...

Pour continuer mon mini-cycle entamé avec Shiner et poursuivi avec Le fantôme de Milburn, j'ai donc opté pour Robin des bois.

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J'ai trouvé le projet et les intentions intéressants.
Preuve que l'on peut faire dans le réalisme (je n'irais pas jusqu'à parler de "véracité historique") tout en restant cohérent, ludique mais intelligent aussi.

J'ai bien aimé le refus du spectaculaire, de l'emphase, de la figure héroïque éculée. Cela fait de Robin des bois un héros un peu plus cynique, plus orgueilleux, plus gouailleur aussi mais il devient ainsi plus palpable, presque plus humain, plus "réaliste" en un sens. C'est son comparse, le vrai "gentil", impliqué politiquement et qui convaincra même, de façon pacifique (après avoir déposé les armes littéralement), l'un des"méchants" de se rallier à leur cause.
D'ailleurs, la distribution des biens sert Robin avant de servir le peuple.
Mine de rien, toutes ces petites différences font le prix du scénario et du film.

Techniquement, certains cadrages astucieux (merci Orson) masquent un budget qu'on imagine modeste et surtout (plus problématique) peut-être un temps de tournage trop court.
La photographie naturaliste (terre, bois, brume, pluie, boue, matières) et froide est savamment pensée. Les derniers plans ne s'en retrouvent que magnifiés (le rayon de soleil au moment du baiser des mariés).
La scène introductive est très efficace. Les décors sont parfaitement choisis. La scène de l'attaque finale déguisée contribue à la veine réaliste du film et la qualité du travail de l'excellente costumière Emma Porteous est à souligner.

Je pense même me payer le Blu-ray espagnol.
Seule ombre au tableau qui pourrait me freiner dans cet achat : le score de Geoffrey Burgon, à la limite du supportable.




Je me suis fait une réflexion annexe au sujet des acteurs/actrices dans les films historiques...
Souvent je tique sur les beautés très "contemporaines" qui n'ont pas du tout de rapport avec les peintures d'époque ou photos (pour les films couvrant des époques plus récentes) mais là, c'est presque un sans faute.
Excellent choix pour Thurman qui a cette structure osseuse et cette étrange physique qu'on croirait sortis d'une peinture flamande... d'accord, c'est historiquement bien plus tard, mais on peut aussi penser aux mosaïques de Cavallini si l'on veut rester au XIIème. Chose que l'on ne pourrait pas dire si Irvin avait pris Sharon Stone à la place.

Ce qui m'a amené à tenter de dresser une liste des actrices qui ne feraient pas tâche dans un film d'époque : Meryl Streep, Saoirse Ronan, Margot Robbie, je verrais bien aussi Vanessa Kirby, Illeana Douglas quand elle était plus jeune, Anjelica Huston, Joan Cusack peut-être, il y en a d'autres mais pas tant que ça :?

Keira Knightley serait à la limite... j'émets un doute la concernant pour tout film se déroulant avant le 18ème.
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Shin Cyberlapinou
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Re: John Irvin

Message par Shin Cyberlapinou »

Vraiment intrigué par ce Robin des bois, le bluray m'attend depuis un moment... Mais un point n'a je crois pas été relevé, au poste de producteur délégué nous trouvons... John McTiernan! On peut imaginer qu'il s'agit d'un crédit contractuel lié à son implication dans le film aux premiers stades de la production mais je me demande si on peut retrouver sa patte dans les thèmes ou idées visuelles... Et l'acteur attaché à ce projet avant Patrick Bergin n'était autre que... Kevin Costner. Kevin Reynolds, loin d'être bankable à l'époque, aurait obtenu le job en réussissant à faire son ami sur le projet chapeauté par Morgan Creek.

Source: https://www.denofgeek.com/movies/kevin- ... mctiernan/
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