Le grand oeuvre de Belvaux, il est là pour moi. Pas chaque film pris séparément, la trilogie en tant que tout. Pour qui s'intéresse à l'écriture scénaristique, c'est une sorte de fantasme concrétisé, cette trilogie.shubby a écrit : Pas encore vu sa trilogie, sur ma pile.
Lucas Belvaux
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Re: Lucas Belvaux
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Re: Lucas Belvaux
Oui, j'ai apprécié!Johnny Doe a écrit : EDIT : Apparement wontolla a aimé
wontolla a écrit :Chez nous (Lucas Belvaux): 8,5/10
J'ai réalisé une interview d'une demi-heure de Lucas Belvaux avec un confrère de la radio et j'en diffuse un résumé en douze minutes la semaine prochaine.
Le podcast sera disponible le 4 mars.
En attendant, ma critique (désolé je n'ai pas le temps de faire plus, j'ai des articles à écrire pour l'hebdomadaire catho belge, sur ce film justement... et des funérailles à préparer) se trouve ici: http://www.cinecure.be/Chez-nous
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Re: Lucas Belvaux
Totalement. Pas revu depuis longtemps, mais gros souvenir de cette trilogie, en particulier du second opus qui est un excellent polar très noir.ed a écrit :Le grand oeuvre de Belvaux, il est là pour moi. Pas chaque film pris séparément, la trilogie en tant que tout. Pour qui s'intéresse à l'écriture scénaristique, c'est une sorte de fantasme concrétisé, cette trilogie.shubby a écrit : Pas encore vu sa trilogie, sur ma pile.
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Re: Lucas Belvaux
Toujours pas vu sa trilogie, qui me fait très envie. En revanche, en ce qui concerne Pas son genre, j'étais sorti de la salle hors de moi à l'époque tant je trouve le film bête et complaisant dans la caractérisation de ses personnages. La coiffeuse provinciale, forcément pleine de vie, de bon sens et d'intelligence du cœur ; l'intellectuel parisien, forcément coincé du cul et de la tête, et imperméable à la culture populaire - au secours, quoi. Sans parler de la représentation complètement débile du métier d'enseignant (même si ça, c'est très accessoire dans le récit)...
Ce n'est pour moi pas loin de l'agaçant Un heureux événement sur certains aspects. Et je suis d'autant plus surpris que plein de gens autour de moi aiment beaucoup ce film, et m'avaient d'ailleurs incité à y aller quand je leur disais que la BA me faisait craindre les clichés frelatés que le film véhicule bel et bien à mon avis. Par contre, Dequenne est vraiment bien, et un peu émouvante, oui.
Ce n'est pour moi pas loin de l'agaçant Un heureux événement sur certains aspects. Et je suis d'autant plus surpris que plein de gens autour de moi aiment beaucoup ce film, et m'avaient d'ailleurs incité à y aller quand je leur disais que la BA me faisait craindre les clichés frelatés que le film véhicule bel et bien à mon avis. Par contre, Dequenne est vraiment bien, et un peu émouvante, oui.
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Re: Lucas Belvaux
Réalisateur très intéressant, voire passionnant (et acteur au minois renfrogné assez mémorable, surtout chez Chabrol -- Poulet au vinaigre -- et Rivette -- Hurlevent --).
Sa trilogie (à savourer d'une traite, de préférence) reste, pour moi, son chef-d'oeuvre.
Cela dit, il faut absolument voir aussi son désopilant Pour rire (avec un Jean-Pierre Léaud au sommet).
Mémorable aussi : l'excellent téléfilm (en 2 parties) Les Prédateurs, où il parvient à rendre passionnante la très embrouillée affaire Elf (avec une Nicole Garcia géniale en Eva Joly). Vraiment très recommandé.
De la part d'un autre que lui, un film sur le FN me rendrait plus que méfiant, mais là, j'ai envie de voir, je me dis qu'il a sans doute pu en faire quelque chose d'intéressant.
Un cinéaste que j'aime beaucoup, donc, et qui, mine de rien, compte pas mal.
Sa trilogie (à savourer d'une traite, de préférence) reste, pour moi, son chef-d'oeuvre.
Cela dit, il faut absolument voir aussi son désopilant Pour rire (avec un Jean-Pierre Léaud au sommet).
Mémorable aussi : l'excellent téléfilm (en 2 parties) Les Prédateurs, où il parvient à rendre passionnante la très embrouillée affaire Elf (avec une Nicole Garcia géniale en Eva Joly). Vraiment très recommandé.
De la part d'un autre que lui, un film sur le FN me rendrait plus que méfiant, mais là, j'ai envie de voir, je me dis qu'il a sans doute pu en faire quelque chose d'intéressant.
Un cinéaste que j'aime beaucoup, donc, et qui, mine de rien, compte pas mal.
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Re: Lucas Belvaux
Un couple épatant / Cavale / Après la vie
Comédie / polar / drame. Trois genres bien définis pour une proposition des plus stimulantes, où la prouesse de l’écriture le rejoint au panache du projet. Loin du petit jeu de construction vain et stérile, Belvaux creuse la question du point de vue, s’employant à faire vivre une demi-douzaine de personnages et d’intrigues dans un échafaudage élaboré dont chaque élément nourrit une vérité en constante mouvance. Sa bourgeoisie grenobloise n’est pas loin de Chabrol, la solitude tragique de son flic pas loin de Melville, sa belle partition chorale pas loin de Sautet. Pris séparément, chaque volet est une réussite – drôle, haletante, émouvante. Dans son ensemble, la trilogie est une polyphonie captivante sur le couple, la fidélité, l’engagement politique, la dépendance et le sacrifice. Chapeau. 5/6
La raison du plus faible
La classe ouvrière ne va plus au paradis. Condamnée à l’invisibilité, elle est recluse dans des zones abandonnées, friches et industries d’un autre âge. C’est pourtant de Liège que l’histoire prolétaire du XXIème siècle est contée, de ce petit pays toujours si fertile pour le cinéma social. Le travail reste ici le marqueur de référence, chacun se définissant par rapport à sa privation (chômage, retraite), sa mutilation (accident) ou son comportement illégal (homicide). Si on devait raccrocher ce film-ci à l’un des opus précédents, ce serait bien sûr à Cavale : même souscription au polar âpre et épuré, même trajectoire fatale, mais avec une inclination plus nette pour le portrait d’une province sinistrée où les victimes de l’économie sauvage se voient acculées à la criminalité pour survivre. Sobre, précis, mais un peu fade. 3/6
Rapt
Récit à trois temps, faussement linéaire, auquel s’ajoutent deux intrigues parallèles, plus cinq cercles différents dans lesquels évolue un seul homme, contraint de mettre un terme à cette rocambolesque addition. Yvan Attal excelle en entrepreneur puissant dont le pouvoir vacille puis s’effondre dans cette analyse sans aménité d’un enlèvement et de ses conséquences sur l’entourage familial et professionnel du kidnappé. Dans la lignée de ses précédents films, avec son filmage sans afféteries, sa narration précise et serrée, Belvaux souligne l’hypocrisie et la fragilité des relations en temps de crise, montre en quoi le jeu social n’est souvent qu’affaire de bénéfice personnel. À chacun sa vérité, à chacun son histoire : telle est la morale d’une œuvre sèche, tendue, incisive comme une menace lapidaire. 4/6
38 témoins
Déjà il y a la craquante Sophie Quinton, dans un beau rôle d’amoureuse en désarroi qui assure au film un intérêt constant. Le premier tiers est remarquable, tirant du décor havrais, de la description précise d’un quotidien ébranlé et de la mise en place des enjeux une grande tension. Une mécanique implacable se met en branle, une micro-société se remet en question face à l’horreur, un couple en décalage se délite puis se déchire au contact lancinant de la culpabilité. Puis Belvaux pèche par excès de didactisme, soulignant un peu trop les choses, recourant facilement à l’illustration bavarde de ce qui devrait se jouer dans le non-dit, la suggestion, l’allusion. Reste que cette réflexion amère sur le silence et la lâcheté captive d’un bout à l’autre, et que le cinéaste possède un ton bien à lui. 4/6
Mon top :
1. Après la vie (2003)
2. Cavale (2003)
3. 38 témoins (2012)
4. Rapt (2009)
5. Un couple épatant (2003)
Il fait partie de ces cinéastes discrets mais sincères, au talent dégraissé de toute arrogance, qui font la richesse du cinéma francophone. Sa fibre sobrement mais sûrement engagée, son expression humble mais tendue, sa personnalité attachante en font un auteur fort appréciable.
Comédie / polar / drame. Trois genres bien définis pour une proposition des plus stimulantes, où la prouesse de l’écriture le rejoint au panache du projet. Loin du petit jeu de construction vain et stérile, Belvaux creuse la question du point de vue, s’employant à faire vivre une demi-douzaine de personnages et d’intrigues dans un échafaudage élaboré dont chaque élément nourrit une vérité en constante mouvance. Sa bourgeoisie grenobloise n’est pas loin de Chabrol, la solitude tragique de son flic pas loin de Melville, sa belle partition chorale pas loin de Sautet. Pris séparément, chaque volet est une réussite – drôle, haletante, émouvante. Dans son ensemble, la trilogie est une polyphonie captivante sur le couple, la fidélité, l’engagement politique, la dépendance et le sacrifice. Chapeau. 5/6
La raison du plus faible
La classe ouvrière ne va plus au paradis. Condamnée à l’invisibilité, elle est recluse dans des zones abandonnées, friches et industries d’un autre âge. C’est pourtant de Liège que l’histoire prolétaire du XXIème siècle est contée, de ce petit pays toujours si fertile pour le cinéma social. Le travail reste ici le marqueur de référence, chacun se définissant par rapport à sa privation (chômage, retraite), sa mutilation (accident) ou son comportement illégal (homicide). Si on devait raccrocher ce film-ci à l’un des opus précédents, ce serait bien sûr à Cavale : même souscription au polar âpre et épuré, même trajectoire fatale, mais avec une inclination plus nette pour le portrait d’une province sinistrée où les victimes de l’économie sauvage se voient acculées à la criminalité pour survivre. Sobre, précis, mais un peu fade. 3/6
Rapt
Récit à trois temps, faussement linéaire, auquel s’ajoutent deux intrigues parallèles, plus cinq cercles différents dans lesquels évolue un seul homme, contraint de mettre un terme à cette rocambolesque addition. Yvan Attal excelle en entrepreneur puissant dont le pouvoir vacille puis s’effondre dans cette analyse sans aménité d’un enlèvement et de ses conséquences sur l’entourage familial et professionnel du kidnappé. Dans la lignée de ses précédents films, avec son filmage sans afféteries, sa narration précise et serrée, Belvaux souligne l’hypocrisie et la fragilité des relations en temps de crise, montre en quoi le jeu social n’est souvent qu’affaire de bénéfice personnel. À chacun sa vérité, à chacun son histoire : telle est la morale d’une œuvre sèche, tendue, incisive comme une menace lapidaire. 4/6
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Déjà il y a la craquante Sophie Quinton, dans un beau rôle d’amoureuse en désarroi qui assure au film un intérêt constant. Le premier tiers est remarquable, tirant du décor havrais, de la description précise d’un quotidien ébranlé et de la mise en place des enjeux une grande tension. Une mécanique implacable se met en branle, une micro-société se remet en question face à l’horreur, un couple en décalage se délite puis se déchire au contact lancinant de la culpabilité. Puis Belvaux pèche par excès de didactisme, soulignant un peu trop les choses, recourant facilement à l’illustration bavarde de ce qui devrait se jouer dans le non-dit, la suggestion, l’allusion. Reste que cette réflexion amère sur le silence et la lâcheté captive d’un bout à l’autre, et que le cinéaste possède un ton bien à lui. 4/6
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1. Après la vie (2003)
2. Cavale (2003)
3. 38 témoins (2012)
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Il fait partie de ces cinéastes discrets mais sincères, au talent dégraissé de toute arrogance, qui font la richesse du cinéma francophone. Sa fibre sobrement mais sûrement engagée, son expression humble mais tendue, sa personnalité attachante en font un auteur fort appréciable.
Dernière modification par Thaddeus le 9 déc. 23, 21:51, modifié 2 fois.
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Re: Lucas Belvaux
Je craignais la grosse caricature à charge mais dans l'ensemble, Belvaux évite cet écueil et s'en tire tres bien. Le film fait froid dans le dos. Seul bémol: les (rares) références/visuels nazis sont de trop et même la partie sur les ratoneurs n'était pas forcement indispensable sauf pour bien marquer le trait.wontolla a écrit :Oui, j'ai apprécié!Johnny Doe a écrit : EDIT : Apparement wontolla a aimé
J'ai réalisé une interview d'une demi-heure de Lucas Belvaux avec un confrère de la radio et j'en diffuse un résumé en douze minutes la semaine prochaine.
Le podcast sera disponible le 4 mars.
En attendant, ma critique (désolé je n'ai pas le temps de faire plus, j'ai des articles à écrire pour l'hebdomadaire catho belge, sur ce film justement... et des funérailles à préparer) se trouve ici: http://www.cinecure.be/Chez-nous
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Re: Lucas Belvaux
Et là, même si on n'a pas abordé strictement cela en interview mais en préparant celle-ci, il fait aussi des liens avec la Belgique ou le parti NVA en a un autre plus à droite Le Vlaams Belang mais où tous deux puisent dans le même terreau.Supfiction a écrit : Je craignais la grosse caricature à charge mais dans l'ensemble, Belvaux évite cet écueil et s'en tire tres bien. Le film fait froid dans le dos. Seul bémol: les (rares) références/visuels nazis sont de trop et même la partie sur les ratoneurs n'était pas forcement indispensable sauf pour bien marquer le trait.
Ainsi, dans Chez nous, Stéphane Stankowiak est "condamné" par le parti comme infréquentable, même s'ils ont travaillé avec lui. Belvaux laisse hors champ la ratonnade, mais celle-ci est importante dans le scénario puisque les photos en ont une dans le film (je ne développe pas plus pour ne pas spoiler).
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Re: Lucas Belvaux
Chez nous - 2017
Ne connaissant pas la genèse du film, j'imagine que Belvaux a voulu coller à l'actu et qu'il s'est précipité à écrire et réaliser son film. Peut-être pas ! Quoi qu'il en soit il en a oublié le principal au passage, le cinéma ; hormis ses très beaux et inquiétants plans de la ville endormie durant le générique de début, ensuite c'est encéphalogramme plat. On se demande où est passé le cinéaste de la fameuse trilogie !
Si le film est nul sur la forme, il l'est tout autant sur le fond, un réservoir à clichés et à dialogues au ras des pâquerettes, que j'ai trouvé aussi couillon et affligeant que le parti qu'il prend pour cible. Bref personne n'en ressort gagnant d'autant que le tout fait sacrément factice faute aussi à la direction d'acteurs et à l'écriture.
Pour résumer mon ressenti, sur une échelle de la subtilité dans le domaine du cinéma politique, Chez nous serait au cinéma de Boisset ce qu'est ce dernier comparativement à celui de Rosi ou Frankenheimer. Il ne s'agit pas de vouloir faire un brûlot pour en oublier toute lucidité ou intelligence.
Ne connaissant pas la genèse du film, j'imagine que Belvaux a voulu coller à l'actu et qu'il s'est précipité à écrire et réaliser son film. Peut-être pas ! Quoi qu'il en soit il en a oublié le principal au passage, le cinéma ; hormis ses très beaux et inquiétants plans de la ville endormie durant le générique de début, ensuite c'est encéphalogramme plat. On se demande où est passé le cinéaste de la fameuse trilogie !
Si le film est nul sur la forme, il l'est tout autant sur le fond, un réservoir à clichés et à dialogues au ras des pâquerettes, que j'ai trouvé aussi couillon et affligeant que le parti qu'il prend pour cible. Bref personne n'en ressort gagnant d'autant que le tout fait sacrément factice faute aussi à la direction d'acteurs et à l'écriture.
Pour résumer mon ressenti, sur une échelle de la subtilité dans le domaine du cinéma politique, Chez nous serait au cinéma de Boisset ce qu'est ce dernier comparativement à celui de Rosi ou Frankenheimer. Il ne s'agit pas de vouloir faire un brûlot pour en oublier toute lucidité ou intelligence.
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Re: Lucas Belvaux
Ça se sentait dès la bande-annonce. Et pour les dialogues au ras des pâquerettes : "Pas son genre" était déjà bien gratiné (Qui parle comme ça dans la vie ?).Jeremy Fox a écrit : Si le film est nul sur la forme, il l'est tout autant sur le fond, un réservoir à clichés et à dialogues au ras des pâquerettes...
Hier, je mettais Boubakar en garde contre "Menaces" de Gréville (1940-1945). Je pense qu'on est dans le même cas de figure : il n'y a pas de vrais personnages, mais des archétypes. Ils n'ont pas d'existence propre, ils sont au service d'un exposé et ils parlent faux.
-- Oh ! grand-mère, quelle grande bouche et quelles terribles dents tu as !
-- C’est pour mieux te manger, dit le loup.
Dernière modification par Commissaire Juve le 3 avr. 17, 10:57, modifié 1 fois.
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Re: Lucas Belvaux
Cette attaque est gratuite !Jeremy Fox a écrit :Chez nous serait au cinéma de Boisset ce qu'est ce dernier comparativement à celui de Rosi ou Frankenheimer. Il ne s'agit pas de vouloir faire un brûlot pour en oublier toute lucidité ou intelligence.
Boisset n'est pas Rosi, mais plusieurs de ses films me semblent beaucoup plus intelligents, et plus réussis cinématographiquement, qu'on en le dit. (Fayard, Allons z'enfants, Un Condé, ...)
Pour en revenir au topic, tourner un film sur ce sujet semblait casse gueule. Tu viens confirme rque je n'ai pas trop envie de m'y risquer.
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Re: Lucas Belvaux
L'attaque n'était pas vraiment mon but d'autant que j'aime beaucoup certains des films que tu cites. C'était surtout pour faire comprendre que même si on a souvent accusé Boisset de chausser des gros sabots (ce qui s'est avéré parfois vrai), comparativement à Belvaux en cette occasion c'étaient des chaussons de danseRick Blaine a écrit :Cette attaque est gratuite !Jeremy Fox a écrit :Chez nous serait au cinéma de Boisset ce qu'est ce dernier comparativement à celui de Rosi ou Frankenheimer. Il ne s'agit pas de vouloir faire un brûlot pour en oublier toute lucidité ou intelligence.
Boisset n'est pas Rosi, mais plusieurs de ses films me semblent beaucoup plus intelligents, et plus réussis cinématographiquement, qu'on en le dit. (Fayard, Allons z'enfants, Un Condé, ...)
Re: Lucas Belvaux
Le vrai défaut de Lucas Belvaux cinéaste c'est le didactisme, même dans ses grandes œuvres (la trilogie en semble épargnée dans mon souvenir).
Et le problème de Chez nous, c'est qu'il ne comporte que ça, ce qui ne laisse plus beaucoup de place pour le cinéma hélas. Et puis il serait temps d'abandonner ce genre de stratégie à gros sabots pour combattre le FN, cela fait une éternité que - malheureusement - elle ne fonctionne plus.
Et le problème de Chez nous, c'est qu'il ne comporte que ça, ce qui ne laisse plus beaucoup de place pour le cinéma hélas. Et puis il serait temps d'abandonner ce genre de stratégie à gros sabots pour combattre le FN, cela fait une éternité que - malheureusement - elle ne fonctionne plus.
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Re: Lucas Belvaux
Ca aurait même tendance à ajouter du grain à moudre aux défenseurs du FN qui pointeraient du doigt un film qui tombe dans de tels travers, dans des pièges aussi grossiers à chaque séquences, à chaque répliques.Roy Neary a écrit :Le vrai défaut de Lucas Belvaux cinéaste c'est le didactisme, même dans ses grandes œuvres (la trilogie en semble épargnée dans mon souvenir).
Et le problème de Chez nous, c'est qu'il ne comporte que ça, ce qui ne laisse plus beaucoup de place pour le cinéma hélas. Et puis il serait temps d'abandonner ce genre de stratégie à gros sabots pour combattre le FN, cela fait une éternité que - malheureusement - elle ne fonctionne plus.
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Re: Lucas Belvaux
Découverte à l'instant de son dernier opus : Chez nous.
Je suis tres partagé car je ne comprends pas la construction de l'intrigue, le scénario, ni le message.
Et on a l impression que le "FN" est le seul parti qui existe dans l'univers du film ...
Sinon le seul point positif à 100% du film: Émilie Dequenne
Je suis tres partagé car je ne comprends pas la construction de l'intrigue, le scénario, ni le message.
Et on a l impression que le "FN" est le seul parti qui existe dans l'univers du film ...
Sinon le seul point positif à 100% du film: Émilie Dequenne
Dernière modification par hansolo le 5 mai 17, 11:55, modifié 2 fois.
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
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Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)