Peter Hyams

[Jack Carter]

BUSTING - Peter Hyams (1974) découverte

Premier long métrage ciné pour Peter Hyams après deux travaux pour la télévision et sans doute son meilleur film (à quelques centimètres d'Outland). Décontracté, violent, nerveux quand il le faut, aussi fendard que nihiliste, Busting, c'est de la graine de champion, le genre de polar des seventies qu'on se prend entre les deux yeux et qu'on s'obstine à conseiller au plus grand nombre. Le film est autant un buddy movie instantanément cool (son influence sur Starsky and Hutch, lancé en 1975, n'est pas impossible voir la relation Elliott Gould-Robert Blake ou le blouson de l'un d'eux) qu'un polar rugueux, fringué de séquences d'action hallucinantes comme cette course poursuite, filmée en de très longs plans, qui commence dans un immeuble pour finir dans un marché à ciel ouvert. Les deux comédiens principaux pètent de fuck you attitude sans jamais se prendre au sérieux (l'un mâche des chewing-gums non stop, l'autre à une clope au bec alors qu'il ne fume pas). Et que dire du plan final, ultra audacieux, qui boucle le film en un arrêt sur image, une voix off et une intrigue laissée en suspens. Ai-je suffisamment dit que Busting est une petite perle ?

Je suis jaloux !

[Alexandre Angel]

"la cinéphilie selon Kevin95"

Il y a quelque chose d'ésotérique dans cette formulation

[Kevin95]

BUSTING - Peter Hyams (1974) découverte

Je suis jaloux !

Ça ne m'étonnerait pas que la Tek le programme dans son futur cycle good cop/bad cop.

"la cinéphilie selon Kevin95"

Il y a quelque chose d'ésotérique dans cette formulation

Ou d'hasardeux comme le résultat d'une nuit écourtée.

Pour me reprendre, The Presidio n'est pas original pour une cahuète mais se regarde jusqu'au bout les jours de pluie.

[shubby]

BUSTING - Peter Hyams (1974) découverte

Premier long métrage ciné pour Peter Hyams après deux travaux pour la télévision et sans doute son meilleur film (à quelques centimètres d'Outland). Décontracté, violent, nerveux quand il le faut, aussi fendard que nihiliste, Busting, c'est de la graine de champion, le genre de polar des seventies qu'on se prend entre les deux yeux et qu'on s'obstine à conseiller au plus grand nombre. Le film est autant un buddy movie instantanément cool (son influence sur Starsky and Hutch, lancé en 1975, n'est pas impossible voir la relation Elliott Gould-Robert Blake ou le blouson de l'un d'eux) qu'un polar rugueux, fringué de séquences d'action hallucinantes comme cette course poursuite, filmée en de très longs plans, qui commence dans un immeuble pour finir dans un marché à ciel ouvert. Les deux comédiens principaux pètent de fuck you attitude sans jamais se prendre au sérieux (l'un mâche des chewing-gums non stop, l'autre à une clope au bec alors qu'il ne fume pas). Et que dire du plan final, ultra audacieux, qui boucle le film en un arrêt sur image, une voix off et une intrigue laissée en suspens. Ai-je suffisamment dit que Busting est une petite perle ?

Vu à l'instant : +1. C'est blindé de travelling audacieux là-dedans, on dirait parfois du Johnnie To. Décontracté du gland avec Elliott Gould, un poil trop puisque son binôme joué par le tout aussi bon Robert Blake l'est aussi, du coup on perd en alchimie ce qu'on gagne en zen attitude. La scène d'action qui surprend au bout de 30mn de nonchalance est en effet formidable ; limite en avance sur son temps formellement. Et très Johnnietesque, donc.

Plus nerveux qu'un Privé d'Altman à la mélancolie nettement plus sourde, plus opportuniste aussi - on suit également le bonnet de Serpico, qui lui-même prolongeait l'excellent Meurtres sur la 110ième rue - ce Busting mériterait d'être davantage mis en avant. Les plans urbains nocturnes sont d'enfer j'ai trouvé. Eh puis en ces temps de disette, c'est typiquement le genre de film qui prend de la bouteille malgré ses défauts (clairement sous influence & un poil trop léger).

[Flol]

Il existe autrement qu'en dvd espagnol ou en zone 1, ce film ?

[Flol]

BUSTING - Peter Hyams (1974) découverte

Premier long métrage ciné pour Peter Hyams après deux travaux pour la télévision et sans doute son meilleur film (à quelques centimètres d'Outland). Décontracté, violent, nerveux quand il le faut, aussi fendard que nihiliste, Busting, c'est de la graine de champion, le genre de polar des seventies qu'on se prend entre les deux yeux et qu'on s'obstine à conseiller au plus grand nombre. Le film est autant un buddy movie instantanément cool (son influence sur Starsky and Hutch, lancé en 1975, n'est pas impossible voir la relation Elliott Gould-Robert Blake ou le blouson de l'un d'eux) qu'un polar rugueux, fringué de séquences d'action hallucinantes comme cette course poursuite, filmée en de très longs plans, qui commence dans un immeuble pour finir dans un marché à ciel ouvert. Les deux comédiens principaux pètent de fuck you attitude sans jamais se prendre au sérieux (l'un mâche des chewing-gums non stop, l'autre à une clope au bec alors qu'il ne fume pas). Et que dire du plan final, ultra audacieux, qui boucle le film en un arrêt sur image, une voix off et une intrigue laissée en suspens. Ai-je suffisamment dit que Busting est une petite perle ?

Merci Jack Carter et shubby qui m'ont permis de découvrir ce film, parce que c'est effectivement une petite perle !
Ça commence comme un buddy-movie hyper fun et relax, avec un Elliot Gould au sommet de sa coolitude (cette moustache), un Robert Blake en mix troublant entre Philippe Manoeuvre et Hervé Villard (si si) et des séquences d'action assez hallucinantes (les mouvements de caméra dans le marché couvert sont dingues).
Et puis progressivement, le film dérive vers quelque chose de plus désabusé, voire mélancolique. Une conclusion pareille, suivie d'un tel générique, j'ai pas le souvenir d'en avoir vu beaucoup.
Il mérite bien son bon gros 7/10, tiens.

[Alexandre Angel]

entre Philippe Manoeuvre et Hervé Villard (si si)

Il serait content Manoeuvre!
A part ça , je ne connais pas du tout.

[Jack Carter]

un Robert Blake en mix troublant entre Philippe Manoeuvre et Hervé Villard (si si).

[Flol]

C'est flagrant :

[Alexandre Angel]

Mieux vaut Hervé Villard qu'Hervé Villechaize.

Spoiler (cliquez pour afficher)

[hansolo]

Interview pour la sortie française du 1er opus de la trilogie Hyamsienne de JCVD (produit par Sam Raimi!)

VanDamme est déja très "aware" (et confond Gene Kelly & Fred Astaire ...)

[mannhunter]

Dossier 16 pages dans le nouveau numéro de l'EF

[manuma]

Tout petit Hyams que The Musketeer, que je viens seulement de découvrir. Je retiens Tim Roth, plutôt amusant dans son classique numéro de crapule distinguée, ainsi qu'un score musclé, à l'ancienne, de David Arnold, mais, pour le reste, ce western de cape et d'épée façon hong kong frôle le fiasco intégral avec ses vannes pourries, son jeune premier transparent et ses combats acrobatiques à côté de la plaque. Fin de carrière difficile, en tout cas, pour le cinéaste (je n'ai pas vu son film suivant, A Sound of thunder, mais au regard de sa calamiteuse réputation, je n'en attends pas grand-chose).

[El Dadal]

Je venais créér un topic pour le monsieur, tout choqué de ne rien trouver dans les parages. En fait si, mais il ne remontait pas dans les moteurs de recherche du forum ou de Google, tout comme certaines topics films. Ce n'est pas la première fois que ça arrive, et il semble en fait que toutes les archives du forum ne soient pas stockées au même endroit (c'est mon explication). Et entre temps j'étais prêt à poster... ET BIEN TANT PIS !

FILMOGRAPHIE :

1974 : Les Casseurs de gang (Busting)
1974 : Our Time
1976 : Peeper
1978 : Capricorn One
1979 : Guerre et Passion (Hanover Street)
1981 : Outland, loin de la Terre (Outland)
1983 : La nuit des juges (The Star Chamber)
1984 : 2010 : L'année du premier contact (2010: The Year We Make Contact)
1986 : Deux flics à Chicago (Running Scared)
1988 : Presidio : Base militaire, San Francisco (Presidio)
1990 : Le seul témoin (Narrow Margin)
1992 : Telemaniacs (Stay Tuned)
1994 : Timecop
1995 : Mort subite (Sudden Death)
1997 : Relic (The Relic)
1999 : La fin des temps (End of Days)
2001 : D'Artagnan (The Musketeer)
2005 : Un coup de tonnerre (A Sound of Thunder)
2009 : Présumé coupable (Beyond a Reasonable Doubt)
2013 : Enemies Closer

Quelques films ont cependant eu droit à leurs fils :

CAPRICORN ONE
OUTLAND
LA NUIT DES JUGES
2010 : L'ANNÉE DU PREMIER CONTACT
LE SEUL TÉMOIN
D'ARTAGNAN (oui oui)
UN COUP DE TONNERRE

Et Classik propose les chroniques de deux de ses meilleurs films :

CAPRICORN ONE
LA NUIT DES JUGES

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Tout ça parce que je venais à la base parler un peu de BUSTING et de moustaches... (un festival)

Spoiler (cliquez pour afficher)

Sinon, le film est assez passionnant, mais aussi schizophrène. On passe de moments légers et déconnants (annonciateurs quelque part du quasi remake Deux flics à Chicago) à des séquences beaucoup plus dures (le passage à tabac de Gould fait assez mal). Hyams, ancien journaliste et documentariste, se serait plongé durant de nombreux mois dans le milieu et sur les pratiques des brigades des mœurs à Los Angeles, et chaque petit épisode ici décrit serait ainsi tiré de faits réels. Ce qui m'amène à un grief : si la tonalité du film est passionnante (pur désespoir glauque Nouvel Hollywood, et cette fin désenchantée...), on n'échappe pas à un traitement loufoque et petit pied dans le traitement de l'action (ces flics qui tirent n'importe où, n'importe comment, au mépris des passants, une poursuite finale pas bien palpitante). Le film tient toutefois, et pas qu'un peu, sur les épaules vaillantes des deux comédiens principaux, qui charrient avec eux leurs univers (Gould sort du Privé, Blake d'Electra Glide in Blue) et ils forment un duo parfaitement adapté, formule encore précoce de buddy movie qui ne cherche pas alors à créer d'antagonismes gratuits, mais au contraire appuie bien leur similarité d'esprit. Une curiosité bien de son temps, et un joli festival de moustaches (mais ça je l'ai dit je crois).