harry a écrit :Merci Jaipludoreilles, mais James Bond score au Bontempi comme un jeu vidéo des années 90 je pense que personne le regrette (sauf toi visiblement).
Quand à Arnold c’est ce qui est arrivé de mieux à 007 depuis Barry.
Si tu préfères le balisé à l'aventureux, sans aucun doute. Et encore.
Parce que si tu ne reconnais pas la folie extravagante de Bill Conti dans Rien que pour vos yeux (par exemple), un bon conseil : laisse tomber la musique, c'est vraiment pas ton truc.
LU SUR FORUM A MONTRES : "(...) maintenant c'est clair que Festina c'est plus ce que c'était(...)"
Dirk Diggler a écrit :Je flaire une suite forcée de "Spectre" avec un scénario à multiples rebondissements qui devrait amener notre héros un peu trop loin... Le "Meurs un autre jour" de Craig
J'ai écrit "en théorie".
You know my feelings: Every day is a gift. It's just, does it have to be a pair of socks?
harry a écrit :Merci Jaipludoreilles, mais James Bond score au Bontempi comme un jeu vidéo des années 90 je pense que personne le regrette (sauf toi visiblement).
Quand à Arnold c’est ce qui est arrivé de mieux à 007 depuis Barry.
Si tu préfères le balisé à l'aventureux, sans aucun doute. Et encore.
Parce que si tu ne reconnais pas la folie extravagante de Bill Conti dans Rien que pour vos yeux (par exemple), un bon conseil : laisse tomber la musique, c'est vraiment pas ton truc.
Ha ben merci de faire remonter le Conti (solide compo au demeurant) mais son score disco il est completement hors sujet (dans le bottom 3 des scores de 00), dans la meme tendance "disco" Hamlisch s'en tirait largement mieux sur "Spy who loved me".
Mais hereusement qu'un Durendal de la musique comme toi est la pour nous remettre dans le droit chemin.
Yaplusdsaumon a écrit :
Si tu préfères le balisé à l'aventureux, sans aucun doute. Et encore.
Parce que si tu ne reconnais pas la folie extravagante de Bill Conti dans Rien que pour vos yeux (par exemple), un bon conseil : laisse tomber la musique, c'est vraiment pas ton truc.
Ha ben merci de faire remonter le Conti (solide compo au demeurant) mais son score disco il est completement hors sujet (dans le bottom 3 des scores de 00), dans la meme tendance "disco" Hamlisch s'en tirait largement mieux sur "Spy who loved me".
Mais hereusement qu'un Durendal de la musique comme toi est la pour nous remettre dans le droit chemin.
Perso, je trouve les 2 insupportables mais bon, c'est toujours mieux que ce qu'a pondu Eric Serra. (mon Dieu, quelle horreur !) En plus , j'adore le film.
For England, James ?
Loneliness has followed me my whole life. Everywhere. In bars, in cars, sidewalks, stores, everywhere. There's no escape. I'm God's lonely man.
harry a écrit :
Quand à Arnold c’est ce qui est arrivé de mieux à 007 depuis Barry.
Je viens de me passer la bande originale de "Le monde ne suffit pas". Je n'ai pas vu le film et, à écouter les compos d'Arnold, j'ai eu du mal à imaginer autre chose que la Jennifer Gardner d'Alias courant avec une fausse intensité vers la prochaine coupure publicitaire. Je n'ai pas dû choisir la bonne BO.
Ah ! je crois voir où tu veux en venir. Possible que j'ai eu un petit passé ici ; entre Yaplus.... jaiplus... jaila... le chemin semble court... mais à quoi bon perdre du temps, tu ne seras probablement jamais convaincu et ça ne changera rien au fait que la BO d'Arnold évoquée ci-dessus soit de la musique au kilomètre.
jailaflemme a écrit :Ah ! je crois voir où tu veux en venir. Possible que j'ai eu un petit passé ici ; entre Yaplus.... jaiplus... jaila... le chemin semble court... mais à quoi bon perdre du temps, tu ne seras probablement jamais convaincu et ça ne changera rien au fait que la BO d'Arnold évoquée ci-dessus soit de la musique au kilomètre.
Au moins c'est de la musique, contrairement a certains qui confondent ca avec la bibliotheque de sons et bruitages sur synthes de Serra...
Le dernier James Bond allant sortir mercredi prochain, Claude Monnier nous parle aujourd'hui de Spectre qui nous permet de compléter l'intégrale de la franchise commencée par Julien Leonard. Le film a évidemment moins de 20 ans mais c'est une exception pour pouvoir être exhaustif sur le sujet.
Colqhoun a écrit : ↑17 nov. 15, 00:17
Bon, je vais pas m'éterniser, ce nouveau James Bond est presque intégralement tout pourri et à tous les niveaux. Parce que passé une scène d'ouverture qui sauve un petit peu les meubles, un joli générique (je sais, je suis seul sur ce coup, mais j'ai bien aimé ces gros poulpes et tous ces effets de trucs qui brûlent et qui se cassent.. c'est autre chose que l'ultra ringard générique de Casino Royale) et quelques plans assez plaisants par-ci par-là, bah c'est le néant. Le vide.
Déjà, ça dure 6000 ans. Et c'est pas comme si les mecs avaient un truc super dense à nous raconter. On est dans du standard qui ne se foule pas trop. Et à partir de là, c'est sur tous les plans que le film joue la carte de la fainéantise et nous amène assez vite sur un terrain mou, où tout semble figé, où même l'action ne procure aucune sensation grisante et où les méchants se succèdent sans pertinence. Le film nous promène sur la planète, pour grappiller des informations ci et là et faire rallonger l'intrigue à volonté. Il en devient même carrément embarrassant, lors d'une scène où Monica Bellucci délivre quelques infos en plein coït ou lorsque la super nulle et super énervante Léa Seydoux raconte n'importe quoi en s'endormant (nb pour nos amis américains: Léa Seydoux n'est PAS une bonne actrice, arrêtez de l'engager dans vos films de con, c'est tout à fait pénible). Et le clou du spectacle, le grand méchant au centre d'un complot visant à faire échouer l'agent 007 depuis plusieurs film, le cerveau, le maléfique Blofeld, est ici joué par un pauvre petit Christoph Waltz à qui on a oublié de dire que le tournage de Inglourious Basterds était terminé depuis 6 ans (le type est passé d'une sorte de culte d'acteur inconnu et charismatique à une tête à claque qu'on a envie d'abattre). On passe aussi outre la révélation sur son personnage, expédié vite fait au détour d'une scène chez le dentiste.
Au milieu de ça, on se paie la musique casse-pieds de Thomas Newman et on peine à comprendre comment Sam Mendes, qui avait pourtant super bien emballé le précédent 007, s'est retrouvé à livrer un truc pareil, confondant de nullité, d'ennui et de paresse d'écriture. La réponse est peut-être à chercher du côté des problèmes de production, à propos d'un script pas achevé et dont la fin a dû être réécrite en urgence après le hack de Sony en 2014. Ou d'un mauvais alignement des étoiles. J'en sais rien, mais j'en ressort avec une seule certitude: c'était tout pourri.
J'ai ce même souvenir. Et que le prochain Bond s'en serve a priori comme d'une base, ça me sidère
J'espère que Fukunaga, motivé, aura su s'en dépêtrer.
Je rejoins également Colqhoun sur pas mal de choses, notamment le côté embarrassant, ou risible c'est selon, de la scène "hot" avec Monica Belluci (qui une minute à peine avant de succomber finalement au charme de 007 le giflait violemment - c'est ce qui s'appelle souffler le chaud et le froid) et la mollesse générale du film. Un des seuls trucs que je sauverai, c'est le personnage incarné par Dave Bautista, autrement plus dangereux que le Blofeld à la sauce Waltz (qu'est à mes yeux un miscast total), dont la scène de combat dans le train m'a sorti de ma semi-léthargie. Au final, plutôt que "tout pourri", je nuancerais un chouilla et dirais que c'était franchement pas terrible, surtout comparé à l'épisode précédent. La dernière BA de l'épisode d'adieu de Daniel Craig au personnage m'a un peu plus donné envie d'aller voir en salle ce Mourir peut attendre qui je l'espère relèvera le niveau.