Xavier Dolan

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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aurelien86
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Re: Xavier Dolan

Message par aurelien86 »

Supfiction a écrit :
aurelien86 a écrit : Les références à Maman..., il n'y en a que deux non ? L'aftershave et les sacs plastiques de course...
C'est ça. Tabarnak c'est déjà beaucoup pour un film primé à Cannes!
On a rien fait de mieux depuis Maman... de toute façon.
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Flol
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Re: Xavier Dolan

Message par Flol »

La scène des sacs...vous voulez parler de celle où les sacs plastiques d'Anne Dorval se déchirent dans la rue ? Une des rares scènes qui m'aient plu, d'ailleurs.
Avec la séquence du flash-forward, assez étourdissante, et qui m'a confirmé que Dolan est certainement fan de Six Feet Under.
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Stromboli
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Re: Xavier Dolan

Message par Stromboli »

Supfiction a écrit :
Ratatouille a écrit :une salle entière (hilare pendant 80% du film
:shock: C'était un public spécial ? Pas un seul rire dans ma salle (Claude Lelouch était derrière moi d'ailleurs, à ma grande surprise en me levant).
...
Claude Lelouch ‏@Lelouchofficiel:

#Mommy Cela faisait une vingtaine d'années que je n'avais pas vu un film aussi fort… Fabuleux ! @XDolan
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Flol
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Re: Xavier Dolan

Message par Flol »

Supfiction a écrit :
Ratatouille a écrit :une salle entière (hilare pendant 80% du film
:shock: C'était un public spécial ?
Non, juste le public d'un jeudi soir au Mk2 Odéon.
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Supfiction
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Re: Xavier Dolan

Message par Supfiction »

Stromboli a écrit :
Supfiction a écrit : :shock: C'était un public spécial ? Pas un seul rire dans ma salle (Claude Lelouch était derrière moi d'ailleurs, à ma grande surprise en me levant).
...
Claude Lelouch ‏@Lelouchofficiel:

#Mommy Cela faisait une vingtaine d'années que je n'avais pas vu un film aussi fort… Fabuleux ! @XDolan
Vive internet. J'avais pas osé aller le déranger pour lui demander son avis sur le film. Il est resté jusqu'à la fin du générique, c'est tout ce que je sais, signe de respect déjà (mais sans doute le fait-il systématiquement).

Sinon les réactions du public varient sensiblement selon les cinémas et les horaires des séances. Et souvent davantage de réactions les premières séances d'exploitation aussi, peut-être parce que ce public est plus "concerné" ou impatient.
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Re: Xavier Dolan

Message par Blue »

Supfiction a écrit :Il est resté jusqu'à la fin du générique, c'est tout ce que je sais, signe de respect déjà (mais sans doute le fait-il systématiquement).
A moins d'être pressé, genre un train à prendre, ça me parait tout à fait normal de regarder un film jusqu'au bout, générique compris, parce que oui, un générique fait partie du film. Lelouch étant réal, il sait qu'un générique, tout sobre qu'il soit, ça se pense autant qu'une scène.
En outre, il y a souvent des infos précieuses à glaner dans les "remerciements". Et ça arrive aussi qu'il y ait un son, des images voire une mini scène après le générique.

Moi à ma séance il y avait essentiellement un public féminin et ça riait beaucoup. Je pense d'ailleurs que Dolan a cherché à faire un film qui provoque de multiples émotions, du rire aux larmes, et le fait qu'il y ait de l'ambiance ne m'a pour le coup pas du tout gêné.
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Re: Xavier Dolan

Message par El Dadal »

Ratatouille a écrit :Avec la séquence du flash-forward, assez étourdissante, et qui m'a confirmé que Dolan est certainement fan de Six Feet Under.
Là j'ai surtout pensé à celle de La 25e Heure de Spike Lee, très très similaire dans le ton et l'esprit.
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Re: Xavier Dolan

Message par Blue »

Au fait, c'est Dolan qui joue Steve dans cette séquence ?
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Re: Xavier Dolan

Message par Flol »

El Dadal a écrit :
Ratatouille a écrit :Avec la séquence du flash-forward, assez étourdissante, et qui m'a confirmé que Dolan est certainement fan de Six Feet Under.
Là j'ai surtout pensé à celle de La 25e Heure de Spike Lee, très très similaire dans le ton et l'esprit.
Bien vu !
Blue a écrit :Au fait, c'est Dolan qui joue Steve dans cette séquence ?
Je le pensais aussi, lors du 1er fondu enchainé, le mec lui ressemble beaucoup de profil (et c'est forcément voulu). Mais ce n'est pas lui, non.
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Re: Xavier Dolan

Message par aurelien86 »

Ratatouille a écrit :Avec la séquence du flash-forward, assez étourdissante, et qui m'a confirmé que Dolan est certainement fan de Six Feet Under.
C'est vrai que ça évoque le final de Six Feet Under. Cela dit, c'est plutôt de bon gout s'il est fan de SFU.

Dans les remerciements à la fin du générique, il y avait un truc marrant, du style:
"Je remercie Untel (me souviens plus du nom) de son discernement qui fait que je me retrouve avec de doux tricots XXX (nom d'une marque je ne connaissais pas)."
Bon, la phrase était longue, je ne m'en souviens pas très bien, mais c'était clairement en mode humour, du style son assistante costume lui avait fait acheter des trucs qui convenaient pas du tout, et donc il les avait récupéré sans qu'ils aient servi.
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Re: Xavier Dolan

Message par semmelweis »

J’ai tué ma mère,Xavier Dolan(2009)

Genre: Copie à revoir

Alors que Mommy propulse le jeune cinéaste dans les hautes sphères de la cinéphile mondiale, il paraît de bon ton de revenir au commencement… Comme souvent, les premiers films sont passionnants à regarder car ils sont le reflet à la fois de l’oeuvre à venir mais contiennent aussi l’essence « brute » de l’univers d’un réalisateur.

J’ai tué ma mère ne fait pas exception à la règle tellement le film répond au dernier Mommy ! En effet, le scénario met en présence un adolescent Hubert Michel, seize ans qui déteste sa mère (Anne Dorval). De cette relation conflictuelle, Hubert se réfugiera chez son petit-ami Antonin, au près d’une de ces professeurs (Suzanne Clément). A l’instar de Mommy, le film pourrait s’articuler autour d’un « ménage à trois ». Mais il n’en est rien.. Bien au contraire, Dolan met au centre de son film ce personnage de Hubert.On regrettera l’absence marquée de Suzanne Clément.
Il déteste sa mère, sa garde robe, ses manières,tout le révulse chez elle. De ce postulat, le réalisateur ne déviera pour notre plus grand déplaisir. L’animosité qu’il ressent et claironne ne sera jamais réellement expliquée si ce n’est par le final du film.

On a donc droit pendant tout le long métrage à des scènes d’engueulade hystériques où le jeune homme raille sa mère pour tout et n’importe quoi ! Le cinéaste insère au sein de son travail des faces caméra en noir et blanc où Hubert se confie sur la relation complexe avec sa mère. Le film pourrait donc être vu comme un accouchement sur un divan.Encore faut-il pour cela que les personnages n’évoluent ! Ceci n’arrive jamais ! La relation mère-fils reste figée (comme la mise en scène) dans les mêmes rapports de force sans jamais s’attarder sur cette mère seule et dépassée. Ce sont les exigences et le regard de Hubert qui articule toute l’avancée du film avec absence de contre-point de vue. Anne Dorval exprime les tourments intérieurs de cette mère sans jamais avoir la parole. Hubert hurle, crie vivant dans une bulle dans laquelle le spectateur est exclu. D’ailleurs, le personnage principal se sent pas obligé de justifier son attitude. La situation est celle-ci, il n’y a rien d’autre à dire. On ne peut que trouver tout cela très répétitif et assez rapidement lassant !

Devant la flopée de premiers films (comme une rentrée littéraire), il est aujourd’hui nécessaire d’imprimer avant tout un style avant de traiter d’un sujet. Cette réalité diffuse tout ce premier long-métrage. Dolan essaye surtout de créer un style avant tout pour se démarquer. En effet, cette hystérie n’est pas une obligation du thème du film mais bien une volonté d’imprimer sa marque. La mise en scène est avant tout un déluge de citations de divers origines (peinture avec Pollock,Matisse, littéraire et cinématographiques).

La lumière rougeoyante de l’intérieur d’Anne Dorval vient directement de Pedro Almodovar. Les ralentis sur une musique suppureuse nous rappelle In the Mood for Love de Wong Kar Wai. Le jeune Dolan finit par être écrasé par ces multiples allusions qui ne permettent pas au film d’avoir une identité propre. De plus, ces afféteries alourdissent le propos en façonnant une coquille vide. Le réalisateur québécois a deux/trois idées de mise en scène qu’il répète jusqu’à la nausée. On coupe le cadre de l’écran en deux pour isoler un personnage de chaque côté ! Idée prodigieuse qui est reprise près d’une dizaine de fois dans le film. On entrecoupe tout cela d’interludes musicaux avec des ralentis et des fondus enchainés. On finit donc par être fatigué de toutes ces manières où tout sonne le factice en oubliant la vérité des personnages. Le final réussit à capter une émotion que l’on cherchait depuis le début de ce fatras.

En effet, par son aspect mélodramatique forcé, le réalisateur rate l’empathie du spectateur sans laisser le film respirer. Il livre avant tout un patchwork de citations traversé de séquences pop où le nombril de Hubert est la cause et la conséquence de l’entreprise menée. Tout cela manque de recul, de réflexion et de remise en cause ! Un objet brut avec quelques fulgurances noyées dans un ennui excessif et sans force dramatique ! Un comble en sorte vu les moyens employés…
On peut rétorquer la fougue de la jeunesse mais celle-ci n’excuse pas tout ! Il ne faut pas être pris au sérieux quand on a 19 ans…
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Boubakar
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Re: Xavier Dolan

Message par Boubakar »

Ratatouille a écrit :Vu Mommy. Et rejet total.
Jamais rentré dans le film, persos trop hystériques et histoire trop balisée pour moi. Ajoutez à cela une mise en scène trop mécanique (les petits interludes musicaux au ralenti qui reviennent régulièrement)
En parlant de ralenti, ça me rappelle une scène dans J'ai tué ma mère, où Xavier Dolan, après s'être engueulé avec sa mère, cherche un dans placard de quoi casser quelque chose de colère, et il tombe sur un cendrier en verre.
Et sur un air de "tu peux pas comprendre !", il le jette par terre, et on voit le pauvre cendrier se briser en mille morceaux, tout ceci étant filmé au ralenti. Tout ça sent tellement l'artifice :|
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Re: Xavier Dolan

Message par semmelweis »

Boubakar a écrit :
Ratatouille a écrit :Vu Mommy. Et rejet total.
Jamais rentré dans le film, persos trop hystériques et histoire trop balisée pour moi. Ajoutez à cela une mise en scène trop mécanique (les petits interludes musicaux au ralenti qui reviennent régulièrement)
En parlant de ralenti, ça me rappelle une scène dans J'ai tué ma mère, où Xavier Dolan, après s'être engueulé avec sa mère, cherche un dans placard de quoi casser quelque chose de colère, et il tombe sur un cendrier en verre.
Et sur un air de "tu peux pas comprendre !", il le jette par terre, et on voit le pauvre cendrier se briser en mille morceaux, tout ceci étant filmé au ralenti. Tout ça sent tellement l'artifice :|
Il y a aussi une scène de ralenti à travers des tables de bureaux complètement gratuite sensé montrer la souffrance de Hubert !
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Re: Xavier Dolan

Message par Blue »

Bonjour, c'est ici qu'on peut casser du sucre sur Xavier Dolan ?

De l'usage du 1:1 et du changement de ratio en cours de film.

Cela fait penser à certaines figures de style arty qu'affectionnent particulièrement les étudiants en cinéma, comme les passages de la couleur au noir et blanc. C'est ce genre de choses qui font que Dolan ne mérite pas encore une palme d'or, et c'est notamment ce qui trahit son (encore) jeune âge. Peut-on pour autant parler d'immaturité artistique ? Non pas que les procédés employés par Dolan soient hors de propos ; ses choix à ce niveau sont justifiés et cohérents par rapport à ce qui se passe à l'écran au moment des faits. Mais d'une part, est-ce utile de signifier le passage à la liberté par un élargissement du cadre (et l'inverse par son rétrécissement) ? D'autre part, est-ce que Dolan, au-delà de ses intentions, gère correctement son cadre en 1:1, et les passages au format large ?

Pour reprendre l'exemple du passage de la couleur au noir et blanc (habituellement employé pour signifier un changement d'époque, de contexte ou le passage d'une situation positive à quelque chose de plus terne), cela se produit le plus souvent lors d'un changement de plan (il existe des exceptions, mais elles sont souvent synonymes de fausses bonnes idées comme le passage très progressif au noir et blanc du "Lady Vengeance" de Park Chan-Wook).
Dans "Mommy", le retour à la liberté (ou au contraire à une situation redevenant plus oppressante) se traduit par un agrandissement/rétrécissement du cadre intervenant dans la continuité de l'action, de façon progressive puisque cela dure une bonne quinzaine de secondes, si bien que le spectateur ne devient pas que le témoin de ce strip tease de l'image ; il est obligé d'en être conscient et de le ressentir dans toute sa longueur (et sa largeur).
Xavier Dolan va encore plus loin dans la transgression et le rapport "physique" à la caméra, car le premier changement de ratio accompagne le geste des bras de Steve, comme si l'acteur ouvrait lui-même le cadre. On pourra rétorquer que ça ou un regard caméra, figure depuis longtemps démocratisée, c'est au fond du pareil au même. Mais ce n'est pas le cas. Ici, la volonté de Dolan est bien de provoquer une réaction chez le spectateur, tout en le laissant à l'écart de l'action ; en le laissant à sa condition de spectateur (contrairement au regard caméra cité précédemment), et dont le seul droit est donc de saluer l'habile prouesse du talentueux réalisateur. En d'autres termes, Xavier Dolan ne fait pas vraiment dans la finesse.

Le réalisateur canadien déclare, à propos de son choix du ratio 1:1 : "Le quadrilatère qu’il constitue encadre les visages à la perfection, et représente à mes yeux l’idéal en terme de portrait ; aucune distraction ni affectations possibles : le sujet est indéniablement le personnage, au centre de l’image, toujours. Les yeux ne peuvent l’éviter."
L'argument vaut ce qu'il vaut, mais pour prendre un exemple récent, Abdellatif Kechiche et son usage du close-up dans une image en 2.35 ("La Vie d'Adèle"), arrive, si on prend Dolan aux mots, à un résultat similaire.
La différence, c'est que Kechiche peut à tout moment donner l'impression d'élargir son cadre en passant sur un plan large, là où Dolan, à cause de son image 1:1 plus contraignante qu'autre chose, doit provoquer une figure de style à travers un élargissement qui n'a rien de naturel, et qui évoque le travail d'un clippeur. L'un est intelligent, sage ; l'autre est non pas bête, mais incompétent en croyant révolutionner au cinéma ce qui n'a pas lieu de l'être. Encore une fois, une bonne idée sur le papier n'est pas nécessairement pertinente une fois transposée à l'écran.
Du reste, "Mommy" est une foire aux membres coupés, les personnages ayant tendance à être assez agités. Oh, on s'y habitue au bout d'un quart d'heure, mais cela montre bien les limites du choix de filmer dans ce format. D'autant plus que Dolan a recours à des plans cadrés à une échelle globalement plus variée que chez le Kechiche de "La Vie d'Adèle", ce qui donne lieu à certaines aberrations lorsqu'un plan large se retrouve confiné dans un cadre au format inadapté.

A force de lui dire qu'il est un génie, la critique passe l'éponge sur certaines dérives artistiques de Dolan l'enfant-roi. Et si personne ne le contredit, ça ne va pas l'aider à se remettre en question.
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Stromboli
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Re: Xavier Dolan

Message par Stromboli »

Blue a écrit :Bonjour, c'est ici qu'on peut casser du sucre sur Xavier Dolan ?
...
A force de lui dire qu'il est un génie, la critique passe l'éponge sur certaines dérives artistiques de Dolan l'enfant-roi. Et si personne ne le contredit, ça ne va pas l'aider à se remettre en question.
Et au nom de quoi il faut remettre en question les choix d'un artiste?

On peut aimer, détester et remettre en cause l'accueil critique du film mais au nom de quelle "normalité" esthétique lui refuser le droit de faire un film en 1:1 ou un film en n/b et flou si ça l'amuse?

Ça ne concerne que son producteur puis ton choix d'aller ou de ne pas aller voir son film, de l'aimer ou de le détester.
On dirait le discours d'un patron de chaine frileux et paternaliste et c'est pas une comparaison flatteuse :?

Bon ta dernière phrase m'a un peu énervé et pourtant le reste de tes arguments est plutôt juste et argumenté.
Mais quand même...
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