Les meilleurs réalisateurs apparus dans les années 2000

[AtCloseRange]

J'ai l'impression qu'on l'a fait pour les films mais pas vraiment pour les réalisateurs (ou alors en citant des réalisateurs déjà actifs dans les années 90).

[Karras]

ça n'est pas faux mais à ce moment-là, soyons plus large en étendant aux cinéastes apparus dans les années 2000 et sans se focaliser uniquement sur leur premier film (au bout de 3-4 films, on sait déjà à qui on a affaire).

Felix Van Groeningen (La merditude des choses, Alabama Monroe) et M. R. Roskam ( Bulhead)

[Demi-Lune]

Asghar Farhadi, bien sûr.

[AtCloseRange]

ça n'est pas faux mais à ce moment-là, soyons plus large en étendant aux cinéastes apparus dans les années 2000 et sans se focaliser uniquement sur leur premier film (au bout de 3-4 films, on sait déjà à qui on a affaire).

Felix Van Groeningen (La merditude des choses, Alabama Monroe) et M. R. Roskam ( Bulhead)

Voilà.
Je n'ai pas de souvenirs de listes avec des Bong Joon Ho, Refn (même s'il dépasse dans les 90), Steve McQueen, Nichols, Glazer, Coppola, Reygadas, Dolan, Ramsey, Bird, ou autres et ça me semble donc intéressant de voir ceux qui ressortent.
Et je rajoute donc Sophia Coppola dans ma liste.

[Thaddeus]

Ah oui bien sûr, Farhadi. Je l'avais mis il y a peu dans mes 15 réalisateurs actifs préférés, comment ai-je pu l'oublier ?

Sinon, j'avais écrit ça une fois :

Eisenstein avait 26 ans quand il a réalisé Le Cuirassé Potemkine.
Welles, 25 ans lors de Citizen Kane.
Coppola, 33 ans lors du Parrain.
Buñuel, 28 ans lors d'Un chien andalou.
Godard, 29 ans lors d'A bout de souffle.
Spielberg, 28 ans lors des Dents de la mer.
Resnais, 33 ans lors de Nuit et brouillard.
Vigo, 29 ans lors de L'Atalante.
Scorsese, 34 ans lors de Taxi Driver.
...

Évidemment il faut recontextualiser tout cela mais ça fait un peu réfléchir. Je rappelle que tous les "jeunes" réalisateurs dont on parle ici sont en général plus vieux : Jeff Nichols a 36 ans, Céline Sciamma en a 34...

[cinephage]

Le fait est qu'on n'entre plus dans la vie active aussi jeune qu'auparavant.
Cela dit, même si je n'ai vu qu'un film de lui (et que je n'avais pas adoré), on peut citer Xavier Dolan, qui en est à son cinquième film pour 25 ans.

[Boubakar]

- Abdellatif Kechiche
- Florian Henckel von Donnersmarck (même si je n'ai pas vu son film de commande, La vie des autres augurait d'un réalisateur talentueux).
- Rupert Wyatt
- Jeff Nichols
- Steve McQueen
- David Robert Mitchell
- Céline Sciamma
- J.C. Chandor
- Ryan Johnson
- Na Hong-Jin
- Antonin Peretjatko
- Sam Mendes (son premier film est sorti en France en 2000 )
- Goro Miyazaki
- Mamoru Hosoda (peut-être le seul vrai digne successeur de Hayao Miyazaki)

Bref, la décennie 2000 a vu (selon) de nombreux talents émerger

[Jeremy Fox]

Sam Mendes (son premier film est sorti en France en 2000 )
- Goro Miyazaki

Bien vu

[Hitchcock]

Eisenstein avait 26 ans quand il a réalisé Le Cuirassé Potemkine.
Welles, 25 ans lors de Citizen Kane.
Coppola, 33 ans lors du Parrain.
Buñuel, 28 ans lors d'Un chien andalou.
Godard, 29 ans lors d'A bout de souffle.
Spielberg, 28 ans lors des Dents de la mer.
Resnais, 33 ans lors de Nuit et brouillard.
Vigo, 29 ans lors de L'Atalante.
Scorsese, 34 ans lors de Taxi Driver.

Tu oublies Truffaut, 27 ans lors des 400 Coups

[Helena]

Je pense a Alan Mak par exemple avec ses deux premiers Infernal Affairs, le second est un chef d'oeuvre et le premier est supérieur, mais alors puissance 10 à son pseudo-remake version Scorsese . Il y aussi The Silent War et les Overhead, bref c'est un excellent réalisateur HK qui sait parler de l'humain et de la société, de la famille et le tout avec brio.
Je ne sais pas si je peux mettre Stephen Chow vu qu'il a commencé avec la décennie 2000, mais les films des années 90 n'étaient que des co-réalisations, en solo il a seulement débuté avec Shaolin Soccer. En tout cas depuis ce film, tout ce qu'il réalise est génial.

[Strum]

James Gray avait 25 ans quand il a réalisé Little Odessa (1994 certes).
Bong Joon-Ho avait 31 ans quand il a réalisé Barking Dog (2000).

[G.T.O]

- Jonathan Glazer ( Sexy Beast) : un polar à la croisée des genres, croisement entre "Théorème" et les polars British. Un film ironique et existentiel, au ton personnel mais un brin superficiel. Des réserves qui s'envoleront avec le somptueux et renversant Birth.

- David Gordon Green ( George Washington) un chef-d'oeuvre qui n'a rien à envier aux films précités...Pour moi, ça explose Duel et le Parrain...

- Sean Durkin ( Martha Marcy May Marlène) : un grand film entêtant, d'une maitrise confondante laissant augurer de grandes choses. Pour moi, ça vaut largement tout ce qu'a pu faire De Palma...J'attends de voir le deuxième.

- Duncan Jones ( Moon) : un beau film. Un talent certain, une sensibilité, pas tout à fait arrivé à maturité.

- Neil Blomkamp (District 9 ): pas un chef-d'oeuvre mais un petit film ambitieux, inventif, et rageur. Je trouve que le type a du talent.

- Shane Carruth ( Primer) : Un début étonnant, totalement original, hermétique, fascinant...Une voix complètement à part dans le cinéma américain.

- Bennett Miller ( Capote) : début impressionnant, rigoureux et intelligent. Moneyball, son deuxième, dans un genre difficile, réussi l'exploit d'être aussi bon. J'ai hâte de voir le troisième, Foxcatcher.

[Stromboli]

On peut signaler Hirokazu Kore-eda aussi depuis "Nobody Knows" en 2004.

[Borislehachoir]

Je pense a Alan Mak par exemple avec ses deux premiers Infernal Affairs, le second est un chef d'oeuvre et le premier est supérieur, mais alors puissance 10 à son pseudo-remake version Scorsese . Il y aussi The Silent War et les Overhead, bref c'est un excellent réalisateur HK qui sait parler de l'humain et de la société, de la famille et le tout avec brio.

Mak a réalisé une demi-douzaine de films avant sa trilogie (d'ailleurs co-réalisée), dont le mini-classique A War Named Desire en 2000. C'est un cinéaste " apparu " fin 90's.

On peut signaler Hirokazu Kore-eda aussi depuis "Nobody Knows" en 2004.

Qui est au moins son quatrième film sans compter ses docus. Koreeda apparait lui aussi dans les 90's (Maborosi, After Life).

[ed]

Il y a le cas Joe Wright. Très irrégulier, un vrai potentiel néanmoins. Pour un premier film, Orgueil et préjugés ça calme un peu.

Voilà la plus grande évidence, pour moi.
Pas sûr qu'il colle à son époque (trop lyrique et pas assez cynique), mais j'espère que d'ici quelques années, on le considérera à sa juste valeur. Il a, à mes yeux, le plus gros potentiel de "faiseur de classiques" du cinéma contemporain.