
Films découverts, redécouverts ou revus
Monstres et Cie, Monsters Inc (Pete Docter) - 9/10
Je ne me lasse pas des aventures de Sulli, Mike Razowski et naturellement de la petite Bouh si attachante avec ses "Kitty, Kitty". L'histoire est originale, pleine de tendresse, l'animation est magnifique notamment dans la fameuse courte-poursuite finale. En plus le Blu-ray est particulièrement réussi, on voit chaque écaille des monstres tout comme chaque poil. Bref un bonheur de tout instant.
Raiponce, Tangled (Nathan Greno, Byron Howard) - 9/10
Revu, enfin redécouvert, le film est vraiment excellent, la musique fait un peu comédie musicale à la "Cabaret". Ne parlons pas de l'animation, c'est superflue, en tout cas Disney avait fort bien réussi son dernier opus "princesse". Tous les personnages sont attachants et pas exaspérants. Il y a un côté légèrement irrévérencieux qui fait parfois plus penser à du Pixar qu'à du Disney, notamment toute la scène de la Taverne et son espèce de petit vieux un peu "pervers". Bref belle redécouverte.
Le cirque infernal, Battle Circus(Richard Brooks) - 8.5/10
Près de 20 ans avant Mash, ce film évoque la guerre de Corée et ces fameuses unités médicales mobiles, film de guerre, mais aussi histoire d'amour entre un chirurgien qui refuse l'amour et une infirmière oie blanche qui ne rêve que du grand amour. Le film est plaisant, Humphrey Bogart et June Allyson forment un joli couple, cette dernière est vraiment parfaite dans ces rôles d'américaine simple. Film efficace, passionnant, dommage qu'un problème de DVD m'ait empêché de voir les trois dernières minutes dans de bonnes conditions. En tout cas gros coup de cœur !
La sœur blanche, White Sister (Victor Fleming) - 8.5/10
Pour un mélodrame, c'est un mélodrame. Le jour de la publication des bans, une jeune italienne rencontre un jeune lieutenant. Ils tombent immédiatement amoureux. Elle veut partir le rejoindre, mais elle tue son père accidentellement en voiture. C''est alors la guerre, le jeune homme part et son avion se fait descendre. Persuadée de sa mort, elle devient bonne sœur, naturellement il revient et veut l'arracher à ses vœux, mais bon je suppose que la morale devait être sauve, il n'y arrive pas, mourra dans un nouveau raid aérien. Clark Gable est dans son rôle traditionnel de séducteur, et les scènes de "joute" oratoire avec Helen Hayes sont charmantes. On sera un peu plus circonspect sur le talent de la jeune femme qui se contente souvent d'écarquiller les yeux même si cela correspond bien à la naïveté de la jeune femme. Le film démarre un peu lentement avant de devenir passionnant, Victor Fleming connaît les règles de tout mélo qui se respecte.
La clé sous la porte, Key to the City (George Sidney) - 8.5/10
Comédie plus que sympathique menée tambour battant par le couple Loretta Young et Clark Gable, comédie de dialogue (la scène pleine de sous-entendus de la boite de nuit chinoise) à comédie de pure situation (la virée en ville en petit garçon et petite fille par le couple), voir Clark Gable arborer franchement ses fixe-chaussettes est plus que réjouissant, le duo est complété par le truculent Frank Morgan et Raymond Burr y est encore une fois un "salaud" pur crème. Le duel final entre Gable et Burr à coup de crochet de docker annonce la virtuosité des duels de Scaramouche. Une comédie totalement méconnue mais pourtant fort brillante et en plus signée par George Sidney, forcément gage de qualité.
L'aventure commence à Bombay, They met in Bombay (Clarence Brown) - 8.5/10
Une comédie d'aventures à la Tintin avec Clark Gable et Rosalind Russell, le premier en escroc plein de charme, la seconde en voleuse glamour. On suit leurs aventures et mésaventures de l'Inde à Hong Kong. Pleine de rebondissements, avec un Peter Lorre en capitaine de bateau asiatique, fourbe à souhait.
Moi, moche et méchant 2, Despicable me 2 - 8.5/10
Suite très réussie de moi, moche et méchant, Gru est définitivement bon et est entouré de ses minions encore plus givrés que jamais. Le scénario est totalement fou, plus tendre avec les relations de Gru et ses filles, mais le film efficace, drôle et vraiment agréable, et plein de citations ou de clins d'œil cinéphiliques.
Volt, Star Malgré lui, Bolt (Chris Williams) - 8.5/10
Volt marquait l'arrivée de John Lasseter chez Disney après avoit été l'âme de Pixar. Et son arrivée signa le renouveau du studio. Tourné après Meet the Robinsons, dessin animé un peu déjanté par ses idées et pas tellement dans la lignée Disney, Volt est un tournant, même si on peut quelque part reprocher à Disney de perdre son âme en utilisant la technique numérique, mais Volt est un personnage Disney, ce chien héros de films d'action qui se retrouve confronté à la véritable vie et rencontre Mitaine et Rhino, la chatte et le hamster. La scène introductive est assez fabuleuse, et pour une fois une seule chanson dans le film qui en plus rythme simplement le voyage initiatique du chiot. Une superbe animation, une belle histoire, et des personnages plus que sympathiques, à consommer sans modération.
Mulan (Tony Bancroft, Barry Cook) - 8.5/10
Tourné après les échecs du Bossu de Notre-Dame et d'Hercule, Mulan était le premier dessin animé à mettre en avant une légende chinoise. Mulan vaut par son histoire mais surtout par le personnage du dragon Muchu interprété en VO par Eddie Murphy avant son Dunkey de Shrek. L'animation est particulièrement impressionnante avec la fameuse chevauchée des huns ou la reconstitution de la cité impériale. Réussite totale pour ma part.
La minute de vérité (Jean Delannoy) - 8.5/10
En allant au chevet d'un suicidé, le Dr Richard s'aperçoit que sa femme en était la maîtresse. Il retrouve sa femme le soir et les explications durent toute la nuit. Subtile évocation de l'adultère à travers cette discussion entre les deux époux qui s'expliquent, tout est en flashback avec des plans arrêtés sur un moment important. Jean Gabin et Michèle Morgan sont parfaits dans ce couple qui se déchire et se retrouve, Daniel Gélin apporte le parfait contre-point au couple, même si finalement son rôle d'amant est quelque peu sacrifié. Mais un très beau film, bien représentatif de ce cinéma français d'après guerre que j'aime particulièrement.
Cabaret (Bob Fosse) - 8.5/10
Film qu'on ne devrait jamais voir trop jeune, vu l'imbrication entre la vie de cabaret et la vie réelle, le glauque des numéros et les sujets évoqués : montée du nazisme, judaïsme, liaisons doubles. La réalisation est virtuose dans les numéros de Cabaret, plus simple dans la narration quotidienne. Le côté double vie Cabaret et vie réelle sera poussé à son paroxysme dans Chicago. Liza Minnelli est fabuleuse en Sally Bowles tout comme Joel Grey en maître de cérémonie lubrique.
Le miroir à deux faces (André Cayatte) - 8.5/10
Superbe mélodrame avec un Bourvil odieux à souhait en mari jaloux et une Michèle Morgan épatante dans la première partie en femme laide, plus habituelle dans son rôle de femme malheureuse par sa transformation. Revu avec encore autant de plaisir.
La mort n'était pas au rendez vous, Conflict (Curtis Bernhardt) - 8.5/10
Bien que connaissant la fin pour avoir déjà vu par deux fois le film, je me suis de nouveau laissée avoir. Alexis Smith est charmante, mais elle manque de quelque chose dans ce rôle, Humphrey Bogart est inquiétant ce qu'il faut et Sidney Greenstreet n'est pas un salaud pour une fois. Film noir original.
La Belle et la bête (Jean Cocteau) - 8.5/10
Superbe illustration du conte avec tout l'imaginaire de Cocteau, ces mains porte-flambeau, ces ralentis, ce superbe château avec son allée de chiens statufiés et puis surtout la Bête. Magnifiquement filmé avec ces références à Vermeer notamment.
Monstres Academie, Monsters University (Dan Scanlon) - 8.5/10
Préquelle de Monsters Inc, le film n'en demeure pas moins très original, et contrairement à d'autres films, s'il annonce quelques éléments du suivant, il n'en reprend plus que les personnages principaux, seule concession au premier, l'arrivée des "héros". Le reste est un film de campus traditionnel dans un univers de monstres, Jack est ici beaucoup moins sympathique que dans le premier film et Mike beaucoup moins exaspérant. Finalement ils ont fort bien réussi à faire en sorte que ce second film soit vraiment basé avant le premier et ne soit pas en réalité une mauvaise déclinaison. On ne parlera pas du travail d'animation, car il est bien évidemment excellent. Cela permet juste aux dessinateurs de laisser parler leur folie dans cette galerie de nouveaux monstres ! En tout cas une préquelle réussie.
Merlin l'enchanteur, The Sword in the Stone (Wolfgang Reithermann) - 8.5/10
Toujours aussi séduite par ces aventures de Merlin, leurs anachronismes et puis le charme des scènes, notamment celle des écureuils. Bref revu avec encore une fois grand plaisir.
Filles courageuses, Daughters Courageous (Michael Curtiz) - 8.5/10
Surfant sur le succès des Four daughters, Four Wives, Four mothers avec les sœurs Lane, Curtiz réalise ici une de ces comédies familiales dont les américains sont les experts. Une mère abandonnée avec ses quatre fille qui au moment où elle va refaire sa vie voit ressurgir son ex-mari qui va petit à petit semer le désordre dans sa vie et celle de ses filles. Claude Rains est épatant en homme lâche qui a abandonné sa famille tout comme Priscilla Lane, la plus célèbre de sœurs Lane. John Garfield est comme souvent dans un rôle ambigu de jeune escroc. Bref c'est une comédie délicieuse.
Rêves de jeunesse, Four Daughters (Michael Curtiz) - 8.5/10
Quatre sœurs vivent avec leur père et leur tante. La dernière tombe amoureuse d'un musicien et se fiance avec lui mais pour ne pas briser le cœur de sa sœur, elle épouse l'ami de son fiancé. Cela ne rappelle rien, si l'argument de Young at heart. Certes il n'y aura plus que trois sœurs dans le remake, et la fin sera heureuse [spoiler]Frank Sinatra ne meurt pas contrairement à John Garfield[/spoiler] mais c'est le même argument et les mêmes histoires. Ici nous sommes dans une comédie familiale douce amère et pas tout à fait dans le mélodrame total. Premier des films qui réunit les sœurs Lane, Claude Rains en père, May Robson en tante ou en cuisinière. Tour à tour charmant, désuet ou plus profond et plus dramatique, jolie chronique familiale qui verra deux suites Four Wives et Four mothers
Quatre épouses, Four Wives (Michael Curtiz) - 8.5/10
Suite de Four Daughters, on retrouve la famille Lemp, ses filles, leurs époux, la dernière va se marier, et celle qui a perdu son mari va épouser celui qu'elle aime vraiment. Par contre l'ombre de son mari la suivra dans tout le film avec quelques plans superbes de Michael Curtiz superposant l'image de John Garfield disparu à la fin du premier opus à Priscilla Lane jouant du piano. C'est une comédie familiale typique sympathique, qui est sur le côté nostalgique et pas humoristique comme le genre le propose généralement. En tout cas agréable, dommage que TCM n'ait jamais diffusé le troisième film "Four Mothers". Maintenant quand on pense que le second a été proposé dans l'intégrale Garfield alors qu'il ne joue pas dedans, mais dont on utilise simplement des plans du premier film (mais bon c'était le bon temps des intégrales où les films étaient nombreux).
Another man's poison (Irving Rapper) - 8/10
Le film a un côté téléfilm, mais il est prenant et Bette Davis nous sert son grand jeu de garce intégrale. A ses côtés Gary Merrill se sort très bien de son rôle de faux mari. Prenant à défaut d'être inoubliable.
Hercule (Muskers, Clements)- 8/10
Souvent considéré comme mauvais, Hercule est pourtant dans lignée d'Aladdin, Hadès est très proche de son génie, mais dans son côté obscur. On a les fameux personnages secondaires, les deux sbires d'Hadès qui peuvent se transformer en charmants personnages des Disney d'origine (Lapin et écureuil ou oiseaux) Philoctète le satyre entraîneur, Megara dite Meg l'héroïne vamp et surtout la narration en gospel chantée par cinq muses. On retrouve les chansons qui rythment l'éducation d'Hercule, comme dans Mulan, sa formation militaire. L'animation est impressionnante notamment dans le final avec les titans. Film à redécouvrir, même s'il n'est pas forcément le meilleur.
Faites vos jeux, Any Number Can Play (Mervyn LeRoy) - 8/10
Film sur le monde du jeu, mais original car dépeignant la vie d'un propriétaire de boite dont la femme et le fils souffrent de son enrichissement par le biais du jeu, surtout au niveau du fils qui déteste ce père, jusqu'au retournement final. Le film démarre lentement avant de devenir prenant, porté par Clark Gable, Alexis Smith dans le rôle de son épouse, Mary Astor fait une apparition. On retrouve une fois encore Frank Morgan dans une partie de craps intense (maintenant c'est difficile de comprendre quand on ne connaît pas les règles de ce jeu de dés). On échappe pour une fois à l'enfer du jeu vu par un joueur, on a certes tous les "poncifs" du genre avec les gagnants et les perdants, mais on n'a pas la descente aux enfers ou la passion d'un personnage pour le jeu.
Taram et le chaudron magique, The Black Cauldron (Ted Berman et Richard Rich) - 8/10
Dessin animé qui n'a pas la place qu'il mérite. Sans doute sorti trop tôt, son héros maléfique est une sorte de Voldemort, Taram n'est pas Harry Potter loin de ça. Nous sommes dans une ambiance lugubre, très noire par rapport aux Disney habituels, il y a certes ces petits personnages sensés faire sourire comme Ronchon l'elfe ou naturellement Gurki l'espèce de petite bête poilue. Il y a des zones d'ombre dans la narration, pourquoi la petite princesse ou le troubadour ont-ils été emprisonnés, pourquoi ce dernier a-t'il une harpe magique. Il y a ces trois sorcières qui font penser à Madame Mim, ou même Taram qui ressemble à Moustique/Arthur de Merlin l'enchanteur. Espérons que le film sorte bientôt en Blu-ray pour qu'on puisse l'apprécier totalement, la copie du DVD zone 1 est non anamorphique et très terne, mais c'est la VF d'origine. A noter aussi le côté adulte du dessin animé avec l'absence totale de chansons.
L'appel de la forêt, The Call of the Wild (William A. Wellman) - 7.5/10
Pas franchement fan de l'histoire, il ne se passe pas grand chose, et le film vaut surtout pour l'aventure extra-conjugale qu'ont eue Clark Gable et Loretta Young hors plateau. On retrouve naturellement la patte du réalisateur dans la mise en scène, Buck est un superbe Saint-Bernard, mais bon plutôt ennuyeux et sans réelle surprise.
Oncle Silas, Uncle Silas (Charles Frank) - 7.5/10
Adaptation d'un roman gothique victorien qui comprend tous les ingrédients du genre, l'orpheline riche, jeune et belle, l'oncle tuteur inquiétant, son fils encore plus, le jeune homme séduisant, le chateau à l'aile fermée, la gouvernante odieuse, mais sans doute si tout cela est bien imbriqué dans le livre, dans le film, trop de point restent sans réponse, et la réalisation est un peu poussive, Jean Simmons est sans doute jeune et jolie, mais on ne croît jamais à sa peur, à ses angoisses, elle est bien trop sage, sans doute un tempérament anglais flegmatique poussé à l'extrême. N'y a t'il qu'un oncle avide d'argent, qui est réellement cette gouvernante... Bref un film qui aurait sans doute donner dans d'autres mains un chef d'oeuvre, ici on est dans le bon film à l'ambiance gothique prenante, mais c'est un peu léger pour être entièrement saisfaisant.
Another Part of the Forest (Michael Gordon) - 7.5/10
Préquelle de la Vipère, l'adaptation de la pièce de Lillian Herman nous emmène dans la famille de Régina dix ans après la fin de la guerre de Sécession. On y retrouve Regina et ses deux frères qui veulent se débarrasser de l'emprise de leur père, personnage obscur qui a fait sa fortune en vendant du sel pendant la guerre. Un portrait sans concession d'une famille de sudistes "carpetbaggers" qui annonce finalement le tempérament sans coeur de Regina. A noter de très jolis gros plans. Fredric March, Ann Blyth, Edmond O'Brien sont excellents dans ce film d'ambiance un peu théâtre filmé tout de même.
La petite Sirène, Little Mermaid (Clements, Musker) - 7/10
La révolution Disney arrivait avec ce film qui augurait d'une nouvelle ère, notamment avec les fameuses chansons signées Alan Menken. On commence avec ces personnages secondaires un peu délirant comme le crabe Sebastian, mais le film manque d'un petit quelque chose, certes il y a de jolies scènes, Ariel est très jolie de même que le Prince Eric, mais la perfection sera atteinte avec La Belle et la bête qui semble en gestation dans la chanson du cuistot. Les murènes semblent un écho des crocodiles de Bernard et Bianca, Medusa est une méchante dans la plus pure tradition. Bref agréable mais un peu ennuyeux. .
Une affaire personnelle, Personal Affair (Anthony Pélissier) - 7/10
Petit film anglais où un professeur de latin est soupçonné d'avoir une liaison avec une élève et même de l'avoir tuée. Nous sommes dans un film typiquement anglais avec cette galerie de personnages plus ou moins névrosés, plus ou moins sympathiques, une ambiance certes spéciale avec ce pont sur petit barrage, mais bon les personnages féminins sont tous plus antipathiques les uns que les autres, la jeune fille jouée par Glynis Johns, Gene Tierney en femme parano, la tante vieille fille traumatisée par un ancien chagrin d'amour... Bref un film qui se laisse voir avec une fin classique pour ce style de dénouement, pas déplaisant, mais pas terrible non plus.
Les nouvelles aventures de Winnie l'ourson (Stephen J. Anderson ) - 7/10
Nouvelles aventures du célèbre petit ourson tournées pour le cinéma, il y a deux ans. D'une très courte durée à peine une heure, nous nous retrouvons dans la forêt des rêves bleus où on retrouve nos compères toujours aussi peureux et sympathiques. Il y a toujours ce code "livre-animé", certains passages sont vraiment pour les jeunes enfants, d'autres pour les plus vieux. Il y a toujours cette poésie, mais cela manque un tout petit peu d'ambition pour un long métrage.
Le roi Lion, The Lion King (Roger Allers, Rob Minkoff) - 6/10
Succès incompréhensible, du sans doute à la musique d'Elton John. Si la scène d'introduction est absolument magnifique, de même que les scènes de Scar et des hyènes, le reste et particulièrement Timon et Pumba sont vulgaires à souhait. Il y a certes de bonnes idées. Scar est un superbe méchant mais cela ne suffit pas.
Men in Black III (Barry Sonnenfeld) - 6/10
On reprend quasiment les mêmes et on recommence, Tommy Lee Jones trop âgé pour courir est remplacé par une pirouette scénaristique par son alter ego jeune interprété par Josh Brolin qui n'a pas le charisme de son ainé. Le film est sympathique, mais le continuum espace temps est forcément brisé par ce retour en arrière sans que cela affecte réellement le scénario. La boucle est bouclée au niveau des liens entre les deux agents, mais finalement le côté déjanté des premiers disparaît au profit d'effets spéciaux poussés par les progrès de la technique et finalement cette suite n'était absolument pas nécessaire.
Les aventures de Bernard et Bianca, The Rescuers (Wolfgang Reithermann) - 5/10
Medusa est une pale réplique de Cruella, Brutus et Néron sont de sympathiques gardiens crocodiles, Bernard et Bianca de gentilles petites souris, Penny une fillette plus énervante qu'autre chose. Mais les dessins sont moches, la musique aussi. Bref un Disney qui a ses fans dont je ne suis assurément pas.
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