Django Unchained (Quentin Tarantino - 2012)

[jacques 2]

enfin, faut un peu d'ouverture d'esprit et de déploiement d'antennes quand même pour ce faire

et surtout les donneurs de leçons qui courent après les Oscars et autres reconnaissances au travers d'un prêt à porter intellectuel qui ne dérange personne et donne bonne conscience à chacun)

Ah si seulement tu ne te sentais pas obligé de ponctuer tous tes avis par ce genre de phrases.

Tu as raison : c'est ma faute, peut être même ma très grande faute, je peux en convenir ...

Mais j'écris mon avis relativement à chaud donc toujours sous le coup d'une émotion réelle suscitée par ce film ...
Et je le mets donc aussi instinctivement, c'est vrai, en compétition avec certaines productions "propres sur elles" (ce que n'est jamais un film de QT et je l'en remercie ...) coureuses de récompenses (suffit d'écouter les nominations) via leurs messages humanistes ou soi disant qui prétendent nous appeler - via un discours bien lénifiant - au devoir de mémoire et à la responsabilité ...
QT et ses explosions cathartiques, cela ne fait pas très humaniste évidemment et pourtant, en y regardant de plus prêt, le message ne s'y trouve pas moins et peut être même plus ...
J'ai peut être tort, peut être pas : ni plus ni moins que chacun ici en tout cas ...

faut un peu d'ouverture d'esprit

Je veux, mon n'veu!

Très intéressant comme la majorité de tes interventions : ou est ce l'inverse ? Je ne sais pas, je ne sais plus, je m'en fous un peu finalement ...

[ L'ouverture d'esprit, parlons-en !

Tu as tort d'écrire cela, Jérémy ...

Ce qui provoque mon (mes) attaque(s), c'est que certains critiquent Tarantino en vantant la soi disant responsabilité du créateur de "Jaws" (et il y en a bien d'autres et des moins doués, c'est vrai ...) en opposition à une supposée irresponsabilité de QT !!!

Cela me choque car je pense exactement l'inverse donc j'exprime mon ressenti, ce qui ne veut pas dire que je ne conçois pas que l'on puisse percevoir différemment : il n'y a pas de vérité absolue en la matière ...

Pourquoi serais je taxé de manque d'ouverture là ou d'autres encensent leurs idoles sans retenue tout en piétinant - au nom du politiquement correct - les cinéastes (ou même les acteurs : Daniel Craig = "brute caucasienne" ) qu'ils n'apprécient pas ou ne comprennent pas ?

En même temps, difficile (dommage) que le forum ne soit pas habité par une certaine passion : du moment que nous restons polis (même si parfois acides) et entre gens de bonne compagnie ...

[7swans]

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Ce que je retiens d'un message de Jacques 2 : 6 smileys et une utilisation abusive du "...".

[jacques 2]

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Ce que je retiens d'un message de Jacques 2 : 6 smileys et une utilisation abusive du "...".

Et voilà : la dérision excrémentielle du gros beauf lourdingue (pléonasme) de passage a encore frappé ...
Pathétique et hélas prévisible ...
Et je reste poli ...

[Gounou]

Ce que je retiens d'un message de jacques 2 :

Spoiler (cliquez pour afficher)

[AtCloseRange]

Je ne vois rien.

[Gounou]

Je ne vois rien.

C'est normal, y a rien à voir... circulez !

[jacques 2]

Ce que je retiens d'un message de jacques 2 :

Spoiler (cliquez pour afficher)

Et voilà : la dérision excrémentielle du gros beauf lourdingue (pléonasme) de passage a encore frappé ...
Pathétique et hélas prévisible ...
Et je reste poli ...

Bis !!!
Faudrait éteindre : la lumière les attire ...

Je ne vois rien.

C'est normal, y a rien à voir... circulez !

Oui, continue plutôt à mater "l'origine du monde" : cela te permettra de continuer à ("te" plutôt qu'à "nous") suggérer que tu es cultivé mais avec une petite pointe de provoc. quand même, faut pas déconner ...

[AtCloseRange]

Je ne vois rien.

C'est normal, y a rien à voir... circulez !

Mince, mon 3ème degré n'a pas fonctionné

[Gounou]

Oui, continue plutôt à mater "l'origine du monde" : cela te permettra de continuer à ("te" plutôt qu'à "nous") suggérer que tu es cultivé mais avec une petite pointe de provoc. quand même, faut pas déconner ...

[jacques 2]

C'est normal, y a rien à voir... circulez !

Mince, mon 3ème degré n'a pas fonctionné

Normal : tu as oublié à qui tu t'adressais ...
Déjà que le deuxième, c'est tout juste dans certains cas ...

Bon, je pour ce jour par respect pour le forum et certains membres dont Jérémy mais aussi bien d'autres ...

[Strum]

Bon, si vous voulez poursuivre vos chamailleries, merci de le faire par MP (ou mieux : de passer à autre chose), histoire de laisser à ceux qui veulent simplement discuter en bonne entente du film de Tarantino la possibilité de le faire sur ce topic.

[riqueuniee]

Enfin vu le film hier soir ...

Du grand Tarantino : celui qui sait nous (enfin, faut un peu d'ouverture d'esprit et de déploiement d'antennes quand même pour ce faire) nous faire passer du rire au malaise en quelques plans.

Un mot sur le ton du film et la toile de fond : après visionnage, je dirais qu'il est aussi ridicule et inapproprié de parler de "réalisme" et de juger le film à cette aune qu'il serait de le faire pour le "1941" de Spielby en tant que réaliste par rapport à la deuxième guerre mondiale ...

Mais, là ou "1941" n'est qu'une hénaurme farce caricaturale plaisante mais jamais dérangeante (d'ailleurs, Spielberg ne dérange jamais : au pire, il ennuie ... ), les effets de "Django" sont grossis, exacerbés mais pourtant guère caricaturés finalement : Tarantino remet en mémoire pour chacun et ce bien plus efficacement que quiconque (et surtout les donneurs de leçons qui courent après les Oscars et autres reconnaissances au travers d'un prêt à porter intellectuel qui ne dérange personne et donne bonne conscience à chacun) combien l'esclavagisme est une chose odieuse (la scène des "mandingues", de l'étouffoir, de la curée, l' abominable et sournois Oncle Tom" campé par Samuel Jackson qui rappelle à lui seul combien la vision du Sud présentée dans "Gone with the wind" n'est "in fine" - bien au delà du glamour de la production - qu'une abjection...)

Tout cela est extrêmement méchant et filmé sans complaisance ni le moindre humour ...

Pour le reste (la vengeance), survient un traitement opératique du sujet qui a surtout pour effet de permettre la catharsis du public par le biais d'une violence alors déréalisée et finalement nullement dérangeante ...

Ah, j'oubliais qu'il y en a qui sont choqués par la mort (traitée de manière "cartoonesque") de Lara Lee !!
Moi, je suis franchement dérangé que l'on puisse trouver dérangeant l'exécution de ce rebut de l'humanité, personnage veule, hypocrite et aussi nauséabond que son frère Candy.

Tout en utilisant des effets grossissants, Tarantino ne nous finalement présente aucun blanc sympathique (à l'exception de Schultz qui est allemand : joli pied de nez à certaines "conventions" bien foireuses du cinéma qui persiste souvent à présenter nos frères d'Outre Rhin comme des sadiques et des insensibles congénitaux) et un Noir qui finalement se mue - de manière compréhensible sinon légitime -en un Ange de la Mort ...

Mais il précise dans une des dernières phrases du film que ce qui va déranger au final, c'est surtout ce noir qui tue tous les blancs qui bougent dans ses parages : cela me paraît bien résumer la réussite et la belle ambigüité du film qui n'oublie pourtant pas de rappeler - via son incomprise pantomime finale - que toutes ces scènes étaient bien du cinéma ...

Ce qui me reste comme impression au sortir du cinéma : probablement, la plus belle des dénonciations de l'asservissement au travers d'un nouvel hommage à un cinéma de genre que Tarantino, avec son savoir faire coutumier, a littéralement transcendé et chargé de sens ...

Je rejoins totalement pour le reste et les nuances qu'ils ont exprimé sur le sujet Riqueunee et BorisleHachoir ...

6/6

+ 10 000 Je vois que nous sommes en phase sur ce film. Je pourrais chipoter sur certains points, mais je ne le ferai pas. "traitement opératique" , voilà qui est bien trouvé. Même si, dans l'opéra, la violence est évoquée sans être vraiment montrée.

[Harkento]

Je n'ai lu que cette page par fainéantise, mais je trouve que cette dernière partie

Spoiler (cliquez pour afficher)

à partir de la mort de Waltz

est bien chiante. Elle m'a paru longue longue longue, et se terminant ridiculement avec Django qui fanfaronne et l'autre qui pouffe (ou piaffe). Et esthétiquement, je ne retiens quasiment que de l'action en gros plan sur des gerbes de sang (très bien fait ce sang autrement, parfaite consistance). Le film m'a donc laissé sur ce gout amer, et quelques jours après, il ne m'en reste qu'un génial Waltz, et un excellent Di Capri sauvant un personnage qui n'a finalement que peu d’intérêt.

Film sympa malgré tout, mais qui ne donne pas envie de le revoir.

COMPLETEMENT d'accord avec toi ! après la scène que tu décris dans ton spoil, j'ai vraiment trouvé qu'il fallait se forcer pour continuer à suivre le film. Une grosse scission à lieu dans la mise en scène entre l'avant et l'après "le spoil". Je n'étais plus du tout dans le film après cette scène et je n'étais ni surpris, ni ému, ni intéressé par ce qui pouvait bien se passer ! Truc de fou ....

[tenia]

Je n'ai lu que cette page par fainéantise, mais je trouve que cette dernière partie

Spoiler (cliquez pour afficher)

à partir de la mort de Waltz

est bien chiante. Elle m'a paru longue longue longue, et se terminant ridiculement avec Django qui fanfaronne et l'autre qui pouffe (ou piaffe). Et esthétiquement, je ne retiens quasiment que de l'action en gros plan sur des gerbes de sang (très bien fait ce sang autrement, parfaite consistance). Le film m'a donc laissé sur ce gout amer, et quelques jours après, il ne m'en reste qu'un génial Waltz, et un excellent Di Capri sauvant un personnage qui n'a finalement que peu d’intérêt.

Film sympa malgré tout, mais qui ne donne pas envie de le revoir.

COMPLETEMENT d'accord avec toi ! après la scène que tu décris dans ton spoil, j'ai vraiment trouvé qu'il fallait se forcer pour continuer à suivre le film. Une grosse scission à lieu dans la mise en scène entre l'avant et l'après "le spoil". Je n'étais plus du tout dans le film après cette scène et je n'étais ni surpris, ni ému, ni intéressé par ce qui pouvait bien se passer ! Truc de fou ....

Il y a tout de même un gros changement qui s'opère à ce moment là puisque c'est le moment où le film vire final de A Better Tomorrow 2. Après, on aime ou on aime pas, mais c'est clair qu'on franchit un nouveau plancher en terme de no brainer.

[Père Jules]

On peut même remonter jusqu'à l'apparition de Calvin Candie. Une succession de dialogues soporifiques qui ne sont que les prétextes à l'explosion finale.
Ça ne me donne pas franchement envie de découvrir ces deux précédents films.