Shinji Somai (1948-2001)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Profondo Rosso
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Re: Shinji Somai (1948-2001)

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The Catch (1983)

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Un jeune homme veut gagner l’estime du père de sa copine, un pêcheur solitaire. Celui-ci l’initie aux secrets de la pêche au thon, affrontant l’âpreté de la mer et les risques du métier.

Après trois premiers films placés sous le signe de l'adolescence (Tonda Couple (1980), Sailor Suit and Machine Gun (1981) et P.P. Rider (1983)), Shinji Somai effectue un virage surprenant avec The Catch (adapté d'un roman de Akira Yoshimura dont Shohei Imamura transposera plus tard L'Anguille (1997), fascinant objet entre documentaire et chronique familiale. On y plonge dans le milieu des pêcheurs de thon où le jeune Shunichi (Kōichi Satō) souhaite apprendre le métier auprès de Kohama (Ken Ogata), le père de sa fiancée Tokiko (Masako Natsume). Seulement Kohama est un vieil ours solitaire dont toute l'attention est obnubilée par la pêche, ce qui lui a valu d'être quitté par sa femme et d'être un père absent malgré qu'il vive avec sa fille. Le rapprochement entre Shunichi et Kohama est laborieux et la première sortie en mer se fait après moult supplication sans que le père ne se montre un mentor très coopératif. Shinji Somai fait de la mer un espace semé d'embûches et qui lorsqu'on décide de l'investir par le seul égoïsme et la fuite des autres, sera un lieu de séparation. Le drame ne s'invite que progressivement dans la description méticuleuse de la pêche au thon. Somai procède à son art du long plan-séquence pour dépeindre chaque étape du processus et c'est précisément cette longue continuité filmique qui confère cette dimension documentaire au film. Rien que le départ du bateau de Kohama du port impressionne en capturant à la fois l'ensemble du mouvement de l'appareil mais aussi toutes les manœuvres du pêcheur à son bord, le tout en longue focale qui appuie ce côté sur le vif. Il en va de même en mer mais la mise en scène inscrit ce réalisme dans la caractérisation des personnages, le découpage isolant Shunichi, les compositions le plaçant en arrière ou avant-plan et l'exploration de la topographie du bateau en fait toujours un étranger, un encombrant sur le chemin de Kohama. Ce dernier n'accepte pas réellement Shunichi sur son bateau et par extension dans sa famille. Ce ne sera pas par méfiance ou peur pour sa fille, Shunichi est simplement un importun qui le dévie de sa seule et unique obsession, le prochain thon qu'il pêchera et pourra revendre à terre. C'est une forme de déshumanisation qui le mènera au point de non-retour quand il tardera à sauver Shunichi grièvement blessé pour finir d'extraire l'énorme thon accroché à sa ligne.

La mer donne ou retire pour ceux qui ne savent pas la partager. Le passé de mari indigne de Kohama ressurgit quand il recroisera sa femme Aya (Yukiyo Toake) et que parallèlement le thon se refusera désormais à lui en se libérant systématiquement de sa ligne. Les retrouvailles des époux sont amorcées par une séquence impressionnante scène pluvieuse, travers un mouvement de grue où l'on passe des hauteurs du village à ses ruelles, accompagnant le regard d'Aya et Kohama qui se reconnaissent et vont longuement se poursuivre. Aya aura préféré une vie frivole plutôt que cet époux taciturne et éteint hors de son bateau, et le rapprochement furtif leur rappellera aussi pourquoi ils se sont quittés autrefois. C'est dans l'étirement de séquence que Somai laisse deviner l'issue de cette rencontre, les plans rapprochés exprimant l'éphémère rapprochant possible durant la scène d'amour tandis que les plongées, le filmage à distance en longue focale en fait des pantins qui rejouent leur séparation passée. L'art du plan fixe et de la composition de plan de Somai peut cependant conférer une vraie poésie et révéler des sentiments profonds quand il filmera les quais (sous le même angle où l'on a vu précédemment une bagarre) où revient Aya, puis théâtre de feux d'artifices. Les lieux sont ce que l'on en fait, ce qui se rapproche du rôle de la mer au sein du film et que traduit la photo de Mutsuo Naganuma entre contemplatif et rugosité.

Au début de l'histoire, Tokiko reproche à Shunichi de toujours lui dire qu'il l'aime, "elle et la mer" sans jamais pouvoir les détacher dans l'expression de son amour. Alors qu'il n'est pas encore un pêcheur accompli, Shunichi partage finalement déjà la même obsession que son beau-père Kohama. Il finit par reproduire les comportements passés méprisables de celui-ci à force de revenir bredouille au port, et se met à se montrer violent envers Tokiko. Dompter la mer, y affirmer sa virilité en revenant avec une pêche conséquente ravive donc cette notion séparation, d'espace égoïste de la mer et précisément la facette amenant le malheur. Shinji Somai montre cet envers néfaste mais de nouveau la facette lumineuse avec la réconciliation père/fille quand Tokiko demandera à Kohama d'aller chercher Shunichi pas revenu de sa dernière pêche. La magnifique conclusion laisse ainsi dans un sentiment contrasté où la mer a donné l'instant de complicité tant espéré entre Shunichi et Kohama lors d'une périlleuse pêche d'un ton aux proportions énormes, mais cette communion sera fatalement la seule pour eux. L'interprétation est pour beaucoup dans la force du film, Ken Ogata est plus vrai que nature en pêcheur expérimenté (la mise en scène épurée de Somai révèle bien qu'il effectue lui-même toutes les tâches) et passe de manière impressionnante de l'adolescente délurée à l'épouse meurtrie, notamment la très belle scène finale. Hormis de petites longueurs par moment (les scènes sur terre surtout, celles en mer ayant un pouvoir de fascination constant), une œuvre captivante et singulière. 5/6

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Profondo Rosso
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Luminous woman (1987)

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Sensaku quitte les montagnes de Hokkaido pour retrouver sa fiancée Kuriko. Sa quête le conduit à une étrange boîte de nuit, où sont organisés des combats et où se produit la belle chanteuse d’opéra Yoshino. Le patron du club ne dévoilera où se trouve Kuriko que si Sensaku accepte de combattre.

Shinji Somai livre un de ses films les plus libres et singuliers avec ce Luminous woman. Le film oscille entre naturalisme et stylisation, mélodrame et farce tout parvenant à maintenir une unité de ton reposant sur la mise en scène de Somai et le charisme de ses personnages. La scène d'ouverture donne le ton avec ce paysage postapocalyptique où surgit le rustre Sensaku (Keiji Mutō) qui va se trouver face au spectacle improbable d'un joueur de piano et d'une cantatrice chantant dans ce cadre en désolation. Le filmage en longue focale, la photo aux étranges teintes mauves nous font baigner dans une forme d'onirisme avant que la réalité du cadre et des personnages se révèlent. Ils se trouvent dans une décharge aux portes de Tokyo où Sensaku se rend depuis son Hokkaido natal pour retrouver sa fiancée Kiruko (Narumi Yasuda). Celle-ci est partie étudier dans la capitale afin d'acquérir des connaissances en agriculture qui permettront d'améliorer les conditions de vie de leur village. Pour les provinciaux naïfs Tokyo est un lieu de tous les possibles et de découverte mais qui va révéler son envers oppressant pour les protagonistes. Cet envers est représenté par un personnage de mentor maléfique incarné par Kei Suma. Il convainc Sensaku de participer à des combats clandestins en échange de l'information du lieu où il pourra retrouver Kiruko, il tient cette dernière sous sa coupe en l'ayant avilie dans le sexe et la drogue, et enfin il cherche à exploiter les talents vocaux de la jeune cantatrice déchue Yoshino (Michiru Akiyoshi).

Chaque personnage fonctionne dans une forme d'excès et d'emphase pour accentuer les ruptures de ton du film. Le décalage comique est de mise face aux manières rustre, l'allure de colosse et la naïveté de Sensaku dans ce cadre urbain impitoyable. L'allure douce et innocente de Kiruko est contrebalancée par la fange dans laquelle elle s'abandonne tandis que l'élégance froide de Yoshino s'éteint lorsqu'elle se trouve désormais démunie incapable d'exploiter son don vocal. Le décor est un élément essentiel aussi dans sa veine baroque comme réaliste. Celui de la boite de nuit où se déroule les combats est incroyable avec son opposition de style entre arène de combat, éléments de cirque et un arrière-plan donnant un tour plus opératique dans les séquences de chant et accentuant la théâtralité des situations. La photo gorgée de filtre de couleurs (bleu, mauves) donne un aspect halluciné à l'urbanité de Tokyo tout en ayant une forte portée réaliste, on le ressent notamment à travers les réactions des passants (qui ne semblent pas être des figurants) face à l'improbable allure campagnarde de Sensaku lorsqu'il déambule dans la ville. Ce versant excentrique et maléfique de Tokyo semble happer la force de Sensaku, la candeur de Kiruko et le talent de Yoshino après en avoir brisé d'autres auparavant comme le personnage de l'ancien pêcheur (Hide Demon) venu lui aussi par le passé retrouver sa compagne et qui s'est depuis perdu dans la toxicité de la ville. Shinji Somai traduit cette transformation par le grotesque mais à l'incroyable portée dramatique lorsque Sensaku défie sur le ring Kei Suma et que celui-ci, par le seul ascendant psychologique lamine et humilie le colosse qui a tout perdu, son honneur et sa fiancée. Keiji Muto est livre une prestation incroyable, force de la nature en quête d'affection mais finalement si seul et vulnérable. Somai étire jusqu'à rendre le comique et le ridicule totalement dramatique ses séquences les plus outrées comme le plan-séquence où Sensaku se montre insistant à demander à une inconnue de l'épouser. Cette insistance désespérée finit par traduire la détresse du personnage après les prémices rigolardes de la scène et déleste Sensaku de tout le côté bouffon et grotesque qu'on aurait eu très tort de lui attribuer.

Shinji Somai sait aussi se montrer plus sobre pour exprimer la flamme qui agite ses personnages plus discrets. Yoshino émue par le sort de Sensaku tombe peu à peu amoureuse de lui et en ravivant ce type de sentiment en elle retrouve progressivement ses talents de cantatrice. Il y a très certainement un rapprochement à faire (pour les connaisseurs d'opéra) entre le choix de ses chansons (dont une récurrente sur le vent à plusieurs moment clés) et les émotions qui bouillonnent en elle, et Somai orchestre de magnifique moments sensuels et romantiques entre Sensaku et Yoshino notamment celle de la piscine aussi tendre que ludique. La qualité et le défaut du film repose aussi si son art de la digression qui donne de vrais instants de grâce mais aussi pas mal de longueurs (vu le film dans sa version longue en plus) que Somai transcende heureusement par sa mise en scène où les trouvailles formelles sont nombreuses. Pour l'approche psychologique on a notamment une discussion téléphonique entre Kiruko et Yoshino qui façonne un incroyable dispositif où la seconde interlocutrice apparait progressivement en arrière-plan dans une composition de plan qui allie les environnements des deux héroïnes. Un plan-séquence dans une cabane en bois battue par les vents en pleine nuit semble calquer ses mouvements sur la brise pour un pur moment mystique. Enfin le plan final est une merveille d'imagerie pastorale apaisée après tous les malheurs auxquels on a assisté, et où la voix de Yoshino entre en hamonie avec la nature plutôt que des environnements superficiels. Un magnifique opus de Shinji Somai, déroutant, original et constamment captivant. 5/6

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Re: Shinji Somai (1948-2001)

Message par The Eye Of Doom »

Encore un cineaste nippon dont on aimerais pouvoir découvrir l’oeuvre, au vu des retours sur les 3 pages precedentes....
Il faut que je remette serieusement a mes cours de japonais!
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Re: Shinji Somai (1948-2001)

Message par Profondo Rosso »

The Eye Of Doom a écrit : 21 mars 21, 16:29 Encore un cineaste nippon dont on aimerais pouvoir découvrir l’oeuvre, au vu des retours sur les 3 pages precedentes....
Apparemment un coffret devrait être édité chez Survivance en 2022 avec Typhoon Club, Moving/Déménagement et The Friends parmi ses grands films sur l'enfance donc encore un peu de patience !
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Re: Shinji Somai (1948-2001)

Message par The Eye Of Doom »

Profondo Rosso a écrit : 28 juil. 21, 12:16
The Eye Of Doom a écrit : 21 mars 21, 16:29 Encore un cineaste nippon dont on aimerais pouvoir découvrir l’oeuvre, au vu des retours sur les 3 pages precedentes....

Apparemment un coffret devrait être édité chez Survivance en 2022 avec Typhoon Club, Moving/Déménagements et parmis ses grands films sur l'enfance donc encore un peu de patience !
Merci.
Tiens nous au courant.
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Re: Shinji Somai (1948-2001)

Message par Profondo Rosso »

Tokyo Heaven (1990)

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Une jeune modèle prometteuse se fait renverser par une voiture et meurt sur le coup. N'acceptant pas son sort, elle parvient à tromper la Mort et à revenir sur Terre.

Shinji Somai signe un de ses films les plus léger et lumineux avec ce Tokyo Heaven. Le film semble un curieux mélange entre les films adolescents à veine plus surnaturelle d'un Nobuhiko Obayashi marié à l'approche plus à fleur de peau de Somai sur ces mêmes thématiques. Dans une tonalité enlevée on y suit les premiers pas de Yu (Riho Makise), pétillante jeune modèle en pleine ascension dont on découvre la personnalité capricieuse et turbulente, notamment envers son malheureux assistant Fumio (Kiichi Nakai). Le tableau s'assombrit lorsque en voulant échapper aux avances d'un mécène (Tsurube Shōfukutei) elle meurt accidentellement renversée par une voiture. Confrontée à la Mort (qui prend malicieusement les traits du responsable de son décès ce qui donne un double rôle détonant) elle reçoit l'autorisation de revenir sur terre à condition de ne pas se confronter aux personnes l'ayant connu vivante. Cette règle est d'emblée enfreinte accidentellement quand elle va se réveiller chez Fumio pas encore au courant de son décès. Dès lors le récit prend une voie très décousue et fantaisiste où le principal point d'ancrage reposera sur les personnages que l'expérience va transcender. La petite starlette détachée des réalités, découvre les petites joies de son âge dans sa "seconde vie" : les joies d'un baïto (petit boulot) dans un fast-food, les évènements traditionnels avec une belle scène de feux d'artifices. C'est surtout l'occasion de s'éveiller à ses premiers émois amoureux auprès de Fumio qui lui aussi n'est pas à sa place dans ce monde du spectacle où il fuit l'héritage familial.

Le récit est presque trop décousu et sautillant par rapport au sujet qu'il vaut aborder, soit une forme de prise de conscience des plaisirs simples et des sentiments en contrepoint de la frénésie initiale où évoluent les personnages. Les séquences manquent de liant même si on savoure la virtuosité technique habituelle de Somai dans son usage du plan-séquence, il manque une alternance avec des moments plus apaisés pour expliciter l'argument du récit. Après pris séparément chacun des moments ne manquent pas de charme (la scène du fast-food) grâce à l'abattage charmant de Riho Makise et un usage ludique de trucages volontairement rudimentaires pour les irruptions du fantastique. La dernière partie finit par trouver l'équilibre entre ce côté sautillant et romantisme plus retenu, notamment par une superbe séquence chantée et jazzy. Dommage que la toute fin privilégie ce ton potache à une mélancolie plus prononcée au moment de l'inévitable séparation. Pas totalement convaincant mais indéniablement original. 4/6
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Re: Shinji Somai (1948-2001)

Message par Jack Carter »

Profondo Rosso a écrit : 28 juil. 21, 12:16
The Eye Of Doom a écrit : 21 mars 21, 16:29 Encore un cineaste nippon dont on aimerais pouvoir découvrir l’oeuvre, au vu des retours sur les 3 pages precedentes....
Apparemment un coffret devrait être édité chez Survivance en 2022 avec Typhoon Club, Moving/Déménagement et The Friends parmi ses grands films sur l'enfance donc encore un peu de patience !
quelqu'un sait si c'est toujours d'actualité ? :|
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Re: Shinji Somai (1948-2001)

Message par Profondo Rosso »

Jack Carter a écrit : 18 nov. 22, 10:19
Profondo Rosso a écrit : 28 juil. 21, 12:16

Apparemment un coffret devrait être édité chez Survivance en 2022 avec Typhoon Club, Moving/Déménagement et The Friends parmi ses grands films sur l'enfance donc encore un peu de patience !
quelqu'un sait si c'est toujours d'actualité ? :|
Je pense que oui, les distributeurs/éditeurs peuvent garder longtemps les droits avant de se décider à bouger ils guettent le moment opportun de sortie. Par exemple les Masumura qu'on a en salle actuellement, la news avait fuité depuis 2020 et ça ne sort que maintenant :lol: Survivance eux-même avait demandé au controversé groupe facebook La Loupe d'arrêter de partager du Shinji Somai à l'époque car il comptait en sortir, donc patience !
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Re: Shinji Somai (1948-2001)

Message par Profondo Rosso »

Jack Carter a écrit : 18 nov. 22, 10:19
Profondo Rosso a écrit : 28 juil. 21, 12:16

Apparemment un coffret devrait être édité chez Survivance en 2022 avec Typhoon Club, Moving/Déménagement et The Friends parmi ses grands films sur l'enfance donc encore un peu de patience !
quelqu'un sait si c'est toujours d'actualité ? :|


Et ressortie annoncée au 19 juillet 2023 sur allociné https://www.allocine.fr/film/fichefilm_ ... 08923.html
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Re: Shinji Somai (1948-2001)

Message par Jack Carter »

Merci pour l'info :)
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Re: Shinji Somai (1948-2001)

Message par Vic Vega »

Puisque Kore-eda est mentionné je vais reprendre un morceau d'une interview donnée par Kurosawa Kiyoshi au site accreds.fr:

Vous avez débuté aux côtés de Shinji Sômai (Typhoon Club), un grand cinéaste japonais peu connu en France. Quelle fut son influence sur votre travail ?

Comme vous le savez surement, j’ai été l’assistant de Shinji Sômai pendant quelques temps, donc j’ai forcément été influencé par son travail. En revanche, si l’on regarde les évènements d’un point de vue chronologique, du temps où j’étais à l’université, je tournais déjà des films en 8 mm. J’ai donc commencé à tourner des films avant lui. Mais j’ai ensuite été sur ses tournages, je l’ai souvent vu à l’œuvre. Je pense que sa façon de travailler m’a inspiré même si, en terme de contenu, j’avais déjà construit quelque chose de personnel dans ma tête à cette époque.
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Re: Shinji Somai (1948-2001)

Message par Arn »

Profondo Rosso a écrit : 31 déc. 22, 01:03
Jack Carter a écrit : 18 nov. 22, 10:19

quelqu'un sait si c'est toujours d'actualité ? :|


Et ressortie annoncée au 19 juillet 2023 sur allociné https://www.allocine.fr/film/fichefilm_ ... 08923.html
Quelqu'un a des nouvelles ? :/

Edit : je vois Déménagement annoncé pour le 25 octobre au cinéma sur leur site.
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Re: Shinji Somai (1948-2001)

Message par Profondo Rosso »

Arn a écrit :
Profondo Rosso a écrit : 31 déc. 22, 01:03



Et ressortie annoncée au 19 juillet 2023 sur allociné https://www.allocine.fr/film/fichefilm_ ... 08923.html
Quelqu'un a des nouvelles ? :/

Edit : je vois Déménagement annoncé pour le 25 octobre au cinéma.
Ça sort en salle le 25 octobre !




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Re: Shinji Somai (1948-2001)

Message par Jack Carter »

surement 2024 pour une sortie video (j'espere en bluray vu que l'editeur sort ses premiers blurays le mois prochain)

apres, je doute que ça sorte en salles hors Paris, on verra bien..
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Re: Shinji Somai (1948-2001)

Message par Profondo Rosso »

Déménagement ressorti en salle cette semaine !
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